Les travailleurs de l��tablissement public des transports urbain et suburbain d�Alger (Etusa) entameront une gr�ve illimit�e � partir de mercredi prochain. Le syndicat UGTA de l�entreprise, initiateur de ce mouvement, demande l�application de la convention collective sign�e depuis 1979. Salima Akkouche � Alger (Le Soir) � Les bus, les transports universitaires, le t�l�ph�rique et le tramway seront perturb�s � partir de mercredi prochain, pour une dur�e illimit�e, � Alger. Dixsept syndicalistes des diff�rentes sections du syndicat de l�UGTA, qui d�noncent la situation socioprofessionnelle des travailleurs, ont d�pos� un pr�avis de gr�ve le 26 du mois en cours. La direction g�n�rale de l�entreprise, Etusa, a convoqu� le syndicat, mardi pass�, dans le but de d�samorcer la crise. Sans succ�s, puisque, selon ce dernier, le directeur g�n�ral a invoqu� des difficult�s financi�res pour ne pas r�pondre aux dol�ances soulev�es par les travailleurs. �Le directeur g�n�ral nous a renvoy� au ministre des Transports�, a indiqu� M. Kharoubi, porte-parole du syndicat, qui dit que �ce n�est pas � nous d�aller voir Amar Tou�. Les protestataires estiment que les droits des travailleurs sont bafou�s et demandent l�application de la convention collective qui a �t� promulgu�e depuis le 1er ao�t 1997. �Aucune clause de cette convention n�a �t� appliqu�e �, d�nonce le syndicat. Il s�agit, entre autres, de la revalorisation de la prime de sacoche du receveur, calcul�e actuellement � 1% sur la recette mensuelle r�alis�e et de la prime de panier calcul�e � 2,5%. �Le SNMG est � 18 000 DA, la prime de panier devra revenir donc � 400 DA et non � 200 DA�, explique le syndicat. Ce dernier revendique aussi l�instauration de la prime non accident et l�application de l�article 101, stipulant que le travailleur ne doit pas toucher un salaire de base inf�rieur au SNMG. Or, d�plore M. Kharoubi, �apr�s 30 ans de service nous ne d�passons pas les 15 000 DA de salaire de base�. Le syndicat menace de paralyser le transport public jusqu�� satisfaction de ses revendications.