Dans un contexte fait d�une exploitation irrationnelle des r�serves en eau qui ne cessent d�ailleurs de s�amenuiser, d�une hausse des temp�ratures et de plus un d�ficit en pluviom�trie ainsi qu�une consommation accrue des ressources hydriques par la population, la ma�trise de la mesure des diff�rents �l�ments du cycle de l�eau en Alg�rie s�impose de facto. Une mission qui rel�ve en Alg�rie du ressort de l�Agence nationale des ressource hydriques (ANRH), laquelle assure, selon son directeur Rachid Ta�bi � l�observation, le suivi et la mesure des diff�rents �l�ments du cycle de l�eau en Alg�rie et notamment l��tablissement d�une cartographie d�taill�e� en la mati�re. Pour cela, elle dispose d�un r�seau d�observation national constitu� de 200 stations hydrom�triques et 800 stations pluviom�triques. Ces stations permettent en fait, explique-t-il, �d�appr�cier les ressources en eau disponibles dans une zone pr�cise ou sur l��tendue d�un territoire�. En effet, qu�il s�agisse de quantit� o� de qualit�, la question de la mesure des ressources en eau ne cesse d��tre soulev�e par les experts de par le monde, notamment dans les pays �mergeants ou ceux dont les ressources s�amenuisent de fa�on inqui�tante. Trop souvent, consid�r� comme un accessoire et son importance rabaiss�e, cette probl�matique a �t�, hier, au centre des d�bats des participants au colloque international sur �la gestion int�gr�e des ressources en eau : r�le, organisation et traitement de la mesure�, tenu hier au Centre national de formation pour handicap�s de Constantine (CNFPH). Ceci dans la mesure o� l�int�r�t d�une telle d�marche, a-t- on expliqu�, �est d�optimiser les ressources en eau et de r�aliser d�importantes �conomies financi�res�. Organis� par l�Agence du bassin hydrographique constantinois Seybousse- Mellegue, ce colloque a pour objectif, a expliqu� M. Kheraz, directeur de l�agence, de �faire un �tat des lieux s�agissant de ce qui est la mesure en Alg�rie en r�alit� et son r�le. Et notamment du degr� de ma�trise des donn�es collect�es en la mati�re et leur fiabilit� �. Aussi, il est question �galement, a-til ajout�, de s�impr�gner �des exp�riences �trang�res afin qu�on puisse, le cas �ch�ant, am�liorer et renforcer notre approche dans le domaine de la mesure�. Ceci dit, la gestion int�gr�e des ressources en eau n�cessite � la fois, selon les participants, une bonne compr�hension des syst�mes naturels, la connaissance des risques li�s � l�eau et � son utilisation ainsi que la mise en �uvre de m�canismes d�information. Pour y arriver, est-il soulign�, il faut avoir acc�s � des donn�es pr�cises et donc avoir une ma�trise des syst�mes de mesure et de comptage.