La direction g�n�rale d�ArcelorMittal El Hadjar a fait appel, hier mardi, � un huissier de justice pour constater la pr�sence au sein du complexe de A�ssa Menadi, ex-SG du syndicat de cette entreprise. Cette action doit, selon la direction, aboutir � un proc�s-verbal de constat devant accompagner la plainte d�pos�e le m�me jour au tribunal d�El Hadjar pour l�expulsion, y compris par l�usage de la force, de Menadi. Celle-ci doit intervenir dans les 36 heures, d�lai n�cessaire pour permettre � la DG d�effectuer des travaux pr�ventifs sur le haut-fourneau dans le cadre de l�arr�t mensuel, pr�cise la m�me source. Depuis son entr�e de force, lundi, en compagnie d�une cinquantaine de personnes � l�int�rieur de l�usine, Menadi s�est install� dans le local du syndicat o� il se trouvait encore hier mardi en milieu de journ�e. D�autre part, dans une correspondance adress�e au syndicat d�entreprise, l�Union locale de l�UGTA de Sidi Amar (Annaba) informe l�ensemble des cellules syndicales relevant d�ArcelorMittal que l�op�ration de leur renouvellement sera arr�t�e au mois d�ao�t prochain. L�Union pr�cise que ce renouvellement intervient conform�ment au r�glement int�rieur. Devant le climat d�l�t�re qui caract�rise le complexe ArcelorMittal El Hadjar depuis plus d�une semaine, M. Diffallah et A. Bourai, respectivement SG par int�rim du syndicat et pr�sident du comit� de participation de l�entreprise ArcelorMittal El Hadjar, ont adress� aux travailleurs, communiqu�, rendu public, o� il est indiqu� que �chaque jour qui passe apporte son lot de d�passements et de perturbation dont l�auteur n�est autre que l�ex-d�put� qui veut s�introniser dans l�usine en s�autoproclamant porte-parole des travailleurs �. �Les repr�sentants l�gaux et l�gitimes des travailleurs ont �vit� de r�pondre � la provocation. Ils ont laiss� le soin aux autorit�s et autres institutions comp�tentes de prendre en charge la situation�, expliquent les signataires dudit communiqu�, pour qui �nul n�est au-dessus de la loi�. �Nous faisons enti�rement confiance aux autorit�s judiciaires qui prennent les choses en main. Pour notre part, nous avons pr�n� la voie de la protestation pacifique (�) car nous refusons d�exposer nos travailleurs � des risques touchant � leur vie ou notre outil de production (...) Il s�agit de notre gagne-pain que nul n�a le droit de mettre en p�ril.� Les deux repr�sentants des travailleurs rappellent � ce propos �l�agression� dont ont fait l�objet des travailleurs lors de la marche pacifique de la semaine �coul�e, tout en informant de l�organisation d�une deuxi�me marche pacifique de protestation qui aura lieu dans les prochains jours.