Un point d'histoire contemporaine TV5 Monde vient de diffuser sur le petit �cran le 31 mai dernier, une s�quence sur la r�volution d'�rable de Montr�al, illustr�e par des d�fil�s bruyants, au son des casseroles. Le commentateur a compar� ce moyen �original� de percussion et de protestation � celui, historique, qui s'�tait d�roul� au Chili au temps du g�n�ral Pinochet. Mais la v�rit� historique nous interpelle pour nous rappeler que ce moyen avait d�j� �t� utilis� � deux reprises pendant la guerre de Lib�ration nationale. Les piedsnoirs, ob�issant aux mots d'ordre de l'OAS, s'�taient d�j� exprim�s de cette mani�re contre les d�cisions du gouvernement fran�ais. Et les habitants de La Casbah d'Alger, bien avant l'OAS, avaient d�j� utilis� ce moyen sonore, en r�ponse aux d�tenus de Serkadji, pour protester et condamner l'utilisation de la guillotine contre les militants embastill�s par les tribunaux coloniaux. A.Tazairt, professeur Le r�ve est permis Pour se lib�rer du masochisme, la femme alg�rienne s'investit totalement dans les �tudes. Au rythme o� vont les choses en mati�re de r�ussite � l'�cole, le pourcentage de la gent f�minine en mati�re de r�ussite d�passant de loin celui des gar�ons, l'on sera contraint dans un proche avenir de nommer des femmes � tous les postes de responsabilit�. Pr�sident, ministres, P-dg, walis... Alors que, peut-�tre, ce jour-l�, l'Alg�rie va se r�concilier avec elle-m�me. Le r�ve est permis et le salut de l'Alg�rie viendra peut-�tre de la femme. Sommes-nous vraiment �gaux devant la loi ? Si on dit que les Alg�riens ont les m�mes droits et les m�mes devoirs, personne ne nous contredira. Si on ajoute que la loi est au-dessus de tous, tout le monde opinera. O� est donc le probl�me, diriez-vous. Le probl�me, justement, est que nous n�avons pas les m�mes droits, ni les m�mes devoirs, et la loi est au-dessus de certains seulement. Sinon, pourquoi d�aucuns peuvent travailler au-del� de 60 ans en touchant une retraite et un salaire mirobolants, alors que d�autres sont somm�s de partir � la retraite � 60 ans, voire bien avant ? La solution ? Il y en a une seule, pas trente-six. Ou tout le monde part en retraite � 60 ans, ou tout le monde travaille jusqu�� la mort. L�autre jour, � S�tif, le Pr�sident a bien avou� publiquement que sa g�n�ration �tab djnanha�, mais force est de constater qu�il n�a pas os� franchir le pas, celui de commencer � nommer des jeunes aux postes de responsabilit�. Il pouvait faire �lire un jeune homme, ou une jeune femme, � la pr�sidence de l�Assembl�e nationale et donner ainsi le signal du d�but de changement, mais il a pr�f�r� jeter son d�volu sur quelqu�un d�une g�n�ration �tab djnanha�. Le changement peut donc attendre. H. K. Et si on parlait de la fronti�re Est du pays� Comment expliquer qu'� chaque fois que nos politiques daignent se pencher sur le sujet de la r�ouverture de la fronti�re commune avec le Maroc, des organes de la presse priv�e, comme par hasard, nous ass�nent � coups de reportages des clich�s �cul�s sur les trafics, r�els certes, que le lecteur conna�t d�j�. Pourtant, Dieu et les douaniers savent combien, malgr� les efforts de ces derniers, la fronti�re tunisienne est beaucoup plus perm�able. En outre, force est de constater �galement que les �changes interdits avec les pays du Sud alg�rien sont beaucoup plus dangereux pour la stabilit� et la souverainet� de l�Alg�rie puisque des rebelles y font la loi. Pour en revenir avec le transfert sauvage des carburants alg�riens vers le Maroc... et les autres pays frontaliers, ne serait-il pas plus sens� d�avoir des relations saines et sinc�res et ainsi permettre � nos soci�t�s telles que la Sonatrach et la Sonelgaz de saisir l�opportunit� de faire des affaires dans ces pays et de rivaliser avec des enseignes mulinationales. En clair, si Total par exemple existe au Maroc pourquoi au nom du Grand Maghreb Sonatrach n�y serait pas ?