Le Syndicat du secteur des communes (Snapap) a repris, hier, sa gr�ve cyclique ouverte de trois jours tous les quinze jours. Le syndicat, qui annonce une importante mobilisation des communaux, a d�cid� de reconduire son mouvement de protestation les prochaines semaines, apr�s la r�union de son bureau f�d�ral ce vendredi. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le bureau de la F�d�ration nationale du secteur des communes affili� au Snapap s�est r�uni ce vendredi 15 juin afin d��valuer la gr�ve cyclique observ�e par les travailleurs communaux. Le syndicat a entam� il y a plusieurs semaines un mouvement de protestation cyclique d�non�ant le mutisme de la tutelle et la non-satisfaction de sa plate-forme de revendications. Selon M. A�t Khelifa, secr�taire g�n�ral de la F�d�ration, la tutelle n�a pas r�agi � ce jour aux multiples appels de la base. Le syndicat a, ainsi, d�cid� de poursuivre sa gr�ve de trois jours cycliques toutes les deux semaines, tous les lundi, mardi et mercredi. Le syndicat pr�voit aussi de tenir son congr�s national entre le 1er et le 15 juillet. Les syndicalistes ont d�nonc� la violation du droit de l�exercice syndical et les tentatives d�intimidation depuis le d�but du mouvement de protestation. �Nous n�avons, en fait, eu que de fausses promesses concernant la r�vision du statut particulier et du r�gime indemnitaire, il y a aussi eu des man�uvres visant � d�mobiliser les travailleurs�, explique M. A�t Khelifa. Les syndicalistes d�plorent �galement la restriction des libert�s syndicales et du droit des travailleurs � adh�rer aux syndicats ind�pendants. Le Snapap tire, par ailleurs, la sonnette d'alarme concernant la d�t�rioration du pouvoir d'achat et des conditions de travail des contractuels et des travailleurs � contrat � dur�e d�termin�e. Il revendique en premier lieu le respect des libert�s syndicales, le droit de gr�ve, la r�int�gration de tous les syndicalistes suspendus de leurs postes de travail, l'am�lioration du pouvoir d'achat des travailleurs des communes en fonction de la chert� de la vie ainsi que l'ouverture des portes du dialogue au niveau local et central. Il exige aussi sa participation � la r�vision du statut et du r�gime des primes et indemnit�s sp�cifiques aux travailleurs du secteur des communes. Il revendique aussi la priorit� � l'int�gration de tous les contractuels � leurs postes de travail, que soient revus les statuts particuliers des corps communs et des travailleurs professionnels, des chauffeurs et des gardiens et, enfin, l'annulation de l'article 87 bis de la loi 11/90.