Cette ann�e, contrairement aux ann�es pr�c�dentes, la p�riode des grandes chaleurs, attendues � partir de la mi-juillet, est en avance de pratiquement un mois, puisque l�on vit des journ�es caniculaires depuis la mi-juin avec des temp�ratures qui ont atteint les 45, voire 47�C. Aussi, tout le monde nourrit des appr�hensions quant � des coupures de courant et d��ventuels d�lestages (coupures techniques par insuffisance de source d��nergie �lectrique). Pour rassurer les habitants, le directeur de l��nergie et des mines de la wilaya de A�n Defla et le directeur de la SDO (Soci�t� de distribution de l�Ouest), filiale de Sonelgaz, ont tenu une conf�rence de presse, mercredi dernier, pour rassurer les abonn�s, au nombre de 136 202 raccord�s au r�seau �lectrique et 46 692 au gaz naturel, � travers 3 districts (36 communes) pour chacune des deux sources d��nergie, qu�aucun d�lestage ne figure au programme, eu �gard aux investissements consentis durant l�ann�e 2011 et tout au long du premier semestre 2012, sur un r�seau �lectrique de 6 657 km et 903 km pour la distribution du gaz. Il a �t� pr�cis� que la SDO est une soci�t� commerciale qui ach�te et revend de l��lectricit�, et qu�au cours de cette activit�, elle enregistre des pertes estim�es � la fin de l�exercice 2011 � 125, 92 GWH (gigawatts/heure), �valu�es � 485 millions de dinars, soit un taux de 18,95%, taux qui a connu un accroissement de 2,73% par rapport � 2010. Pour ce qui est de la distribution du gaz, on rel�ve que que le nombre d�abonn�s est pass� de 17 000 en 2002, � 47 000 � la fin 2011, soit pr�s de 300% en l�espace d�une d�cennie. Sur le plan de la gestion commerciale, la soci�t� voit ses cr�ances exigibles accuser une hausse de 27,25% en 2011 par rapport � 2010, passant de 778 � 990 millions de dinars. � ce sujet, on notera que ce sont les services de l�administration publique qui constituent la majeure partie des clients d�biteurs. Pour am�liorer et faciliter aux abonn�s le paiement de leurs redevances sans augmenter le nombre de ses propres caisses et �viter aussi et les cha�nes interminables par tous les temps et les d�placements des abonn�s, une convention a �t� �tablie entre la soci�t� et Alg�rie-Poste. Ainsi, cette convention a permis � la SDO d�encaisser en 2011 plus de 25% du total des redevances par le biais de la poste. Sur le plan de la distribution de l��lectricit�, la wilaya de A�n Defla dispose de 2 centrales, celle d�El- Amra avec 14 d�parts et celle de Khemis-Miliana avec ses 12 d�parts. Pour r�pondre � des besoins croissants en �lectricit�, la SDO consent un investissement de 1 574 millions de dinars pour l�ann�e en cours pour la cr�ation de 186 postes de transformation haute tension en moyenne et basse tensions. � ce sujet, on signale que la r�alisation de nombre de ces postes reste en suspens parce qu�elle rencontre de fortes oppositions. Cependant, la soci�t� d�plore les actes de vandalisme et des vols de c�bles unifilaires en cuivre. Dans ce chapitre, on signale que la SDO a �t� victime de 71 actes de ce genre en 2011, dont 24 dans la da�ra de Bordj �mir Khaled, 20 � Djelida et 11 � A�n Lechiakh, o� pr�s de 85 km de cables en cuivre ont �t� vol�s, soit une perte s�che �valu�e � plus de 30 millions de dinars. On indique que ces vols ont continu� en 2012 puisqu�on en a enregistr� 32 durant le premier semestre, o� 34,5 km de c�bles ont �t� d�rob�s, ce qui repr�sente une perte suppl�mentaire de 12,5 millions de dinars. Face � ces vols, la soci�t� d�plore la faiblesse des moyens de lutte contre ces d�pr�dateurs qui nuisent � l��conomie nationale. En effet, on se demande o� vont ces innombrables quantit�s de cuivre qui disparaissent dans les d�dales du march� parall�le, brad�es � des receleurs souvent �trangers, et qui transitent par des ports en principe r�glement�s, en toute impunit�. Lors des d�bats engag�s � l�issue de cette conf�rence, des voix se sont �lev�es pour noter les longues proc�dures souvent vaines auxquelles font face les abonn�s quand ils sont victimes de d�sagr�ments de leurs appareils � cause de surtension ou de basse tension qui font que l�abonn� se trouve toujours d�sarm�, ce qui le contraint dans la majorit� des cas � abandonner les demandes d�indemnisation. Un autre volet a �t� soulev� par des intervenants, il s�agit de la quasi-nullit� de l�investissement dans d�autres sources d��nergies durables et renouvelables, comme l��nergie solaire ou �olienne, car, pour l�instant, on se contente de disposer du gaz et du p�trole pour produire de l��lectricit�, comme si les hydrocarbures �taient �ternellement in�puisables.