La soci�t� civile s�organise pour venir en aide aux nombreuses familles syriennes qui se trouvent en Alg�rie. Pour mettre en place un dispositif de prise en charge, un organe de coordination de la soci�t� civile a �t� mis en place. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Depuis plusieurs semaines, des familles syriennes, 12 000 d�apr�s certaines estimations, squattent plusieurs villes alg�riennes. Les autorit�s n�ont toujours pas r�agi � la situation. Des b�n�voles se sont mobilis�s pour collecter des vivres et des v�tements pour ces familles r�fugi�es. �Cette situation ne peut pas durer�, commentent des associations qui soulignent que ces familles ont besoin d�un toit et � l�approche de la rentr�e scolaire, les enfants doivent �tre inscrits dans des �tablissements scolaires. R�unis dimanche � Alger, le r�seau alg�rien pour la d�fense des droits de l�enfant (NADA), les associations, Touiza, Star jeunesses, Ness el khir, les Scouts musulmans alg�riens, les oul�mas musulmans alg�riens ainsi que des repr�sentants du Haut- Commissariat des Nations unies pour les r�fugi�s en Alg�rie et le Conseil italien des r�fugi�s ont mis en place un comit� de coordination. Le but : participer dans la prise en charge de ces familles en leur offrant des conditions d�accueil favorables. De ce fait, un partenariat a �t� mis en place avec le Haut- Commissariat des r�fugi�s (HCR) pour la r�alisation d�un �tat des lieux et le recensement des r�fugi�s, ainsi que la facilitation des proc�dures d�enregistrement, l�orientation et la prise de contact avec le HCR, et ce, afin d�assurer une meilleure prise en charge de ces familles. �Nous allons mener une campagne de sensibilisation pour que ces familles aillent s�inscrire au niveau du HCR afin de nous faciliter le travail. Ils sont �parpill�s un peu partout, � Alger, Oran, Tiaret, B�char, S�tif, Djelfa, c�est pourquoi nous n�arrivons pas encore � les recenser�, a indiqu� Abderrahmane Arar pr�sident du r�seau NADA. Pour organiser le champ d�intervention de chaque association, un plan de coop�ration entre les diff�rents intervenants de la soci�t� civile, selon leurs domaines d�intervention et les priorit�s enregistr�es, a �galement �t� install�. La soci�t� civile qui compte s�atteler dans l�imm�diat sur la prise en charge des besoins urgents de ces familles a pris contact avec les pouvoirs publics afin de mettre en place une strat�gie de partenariat et de coordination pour la prise en charge des r�fugi�s, en particulier les enfants et les femmes, �en assurant leur situation sanitaire, h�bergement et scolarisation�. De son c�t�, Mostefa Khiati, pr�sident de la Forem �Fondation nationale pour la promotion de la sant� et du d�veloppement de la recherche�, membre de la coordination des amis de la Syrie, estime que les autorit�s doivent d�finir le statut de ces Syriens. Une fois d�fini, souligne-t-il, la soci�t� civile peut d�finir son champ d�intervention. �Nous ne savons pas encore s�ils comptent retourner dans leur pays ou s�installer en Alg�rie, ce qui fait que nous ignorons encore s�ils ont besoin uniquement de nourriture ou ils doivent b�n�ficier d�autres privil�ges� estime le pr�sident de la Forem.