La Journée mondiale de l'enfant qui coïncide avec la date du 1er juin de chaque année, est l'occasion de rappeler une réalité amère face à laquelle tous les pays se battent. Il s'agit de l'exploitation des enfants et du mauvais traitement qui leur est infligé au quotidien. En 2011, le réseau Nada a révélé que 7.000 enfants ont été victimes d'agressions sexuelles dont 80% d'entre eux sont des incestes. De l'avis des psychologues, qui sont appelés à traiter au quotidien ce type de situation, cet état de fait reste un tabou chez les Algériens. La Journée mondiale de l'enfant qui coïncide avec la date du 1er juin de chaque année, est l'occasion de rappeler une réalité amère face à laquelle tous les pays se battent. Il s'agit de l'exploitation des enfants et du mauvais traitement qui leur est infligé au quotidien. En 2011, le réseau Nada a révélé que 7.000 enfants ont été victimes d'agressions sexuelles dont 80% d'entre eux sont des incestes. De l'avis des psychologues, qui sont appelés à traiter au quotidien ce type de situation, cet état de fait reste un tabou chez les Algériens. Force est de constater qu'aujourd'hui, les enfants en Algérie restent, en dépit de tous les efforts et moyens de défense existants, exposés à divers abus, à commencer par les agressions sexuelles. Autre réalité, qui n'est pas des moindres, le phénomène de l'exploitation des enfants. Dans notre pays, il y aurait un demi-million d'enfants exploités, à en croire les chiffres des différentes associations de protection de l'enfance. Ces chiffres laissent craindre le pire et renseignent sur l'urgence de mettre en place des mécanismes de protection des enfants pour leur garantir de grandir dans de bonnes conditions, faut-il le dire. Ce phénomène engendre des conséquences néfastes sur la vie de ces enfants à court et à long terme, affirment les spécialistes. Les associations algériennes parlent de plus d'un million d'enfants qui travaillent au noir, souvent pour subvenir aux besoins de leurs familles pauvres, bien que ce ne soit pas une raison qui convainc. Ils seraient environ 500.000 à avoir moins de 16 ans. Plus de 50 % d'entre eux ne vont même pas à l'école, selon ces mêmes associations, qui tirent la sonnette d'alarme. Les dangers qui guettent les enfants sont à chaque coin de rue, même dans le foyer familial. La drogue, le tabac, l'Internet, ou du moins l'utilisation malsaine de cette technologie, représentent des dangers permanents face auxquels l'enfant ne peut faire face seul. Là, se trouve le rôle des parents en premier lieu avec notamment le devoir de les sensibiliser. Parmi les mesures proposées par le réseau Nada, «le renforcement du partenariat avec la société civile, dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies et programmes ainsi que la prise de décision à travers des passerelles de partenariat et de concertation». Ce même réseau évoque également l'installation d'une structure de suivi et de surveillance des degrés d'avancement des droits de l'enfant dans le cadre de la convention internationale des droits de l'enfant. Justement, Le président du Réseau algérien de défense des droits des enfants (NADA), Abderrahmane Aarar, a appelé jeudi à Alger à la coordination des efforts entre les différentes parties concernées pour la protection des enfants du phénomène de la mendicité. M. Aarar a indiqué, dans une allocution à l'ouverture de la conférence organisée par le réseau NADA sur l'exploitation des enfants dans la mendicité, que "les institutions de l'Etat et les organisations de la société civile et de la famille se doivent de coordonner leurs efforts pour la protection de l'enfant de ce phénomène". Il a insisté sur la mise en place d'un cadre juridique pour mettre l'enfant à l'abri de ce phénomène "grave", soulignant "l'importance de prendre en charge immédiatement les enfants qui y sont impliqués". Il a souligné en outre l'importance d'un suivi psychologique des enfants placés dans les centres d'accueil spécialisés en vue de leur réinsertion au sein de la société. La représentante du ministère délégué chargé de la Famille, Mme Hassiba Houacine, a précisé dans son intervention, que le ministère avait mis en place un plan national de l'enfance (2008-2015) pour la prise en charge des enfants dont les enfants mendiants. Concernant le cadre juridique de cette catégorie, elle a affirmé qu'il existait un projet de loi en cours d'élaboration, déplorant toutefois, "l'inexistence d'études exactes sur ce phénomène dont sont victimes 18387 enfants selon les statistiques de 2005". Pour sa part, le secrétaire général de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme, Abdelouhab Morjana, a souligné "l'importance de l'action de sensibilisation avant les mesures coercitives énoncées par la loi". Le président de l'assemblée populaire communale de Sidi M'Hamed, Mokhtar Bourouina, s'est interrogé, lui, sur les raisons de ce phénomène. Mme Louisa Ferchane, psychologue, a imputé les causes de ce phénomène à des facteurs sociaux dont la dislocation de la famille et la démission des parents de leur rôle au sein de la famille. Force est de constater qu'aujourd'hui, les enfants en Algérie restent, en dépit de tous les efforts et moyens de défense existants, exposés à divers abus, à commencer par les agressions sexuelles. Autre réalité, qui n'est pas des moindres, le phénomène de l'exploitation des enfants. Dans notre pays, il y aurait un demi-million d'enfants exploités, à en croire les chiffres des différentes associations de protection de l'enfance. Ces chiffres laissent craindre le pire et renseignent sur l'urgence de mettre en place des mécanismes de protection des enfants pour leur garantir de grandir dans de bonnes conditions, faut-il le dire. Ce phénomène engendre des conséquences néfastes sur la vie de ces enfants à court et à long terme, affirment les spécialistes. Les associations algériennes parlent de plus d'un million d'enfants qui travaillent au noir, souvent pour subvenir aux besoins de leurs familles pauvres, bien que ce ne soit pas une raison qui convainc. Ils seraient environ 500.000 à avoir moins de 16 ans. Plus de 50 % d'entre eux ne vont même pas à l'école, selon ces mêmes associations, qui tirent la sonnette d'alarme. Les dangers qui guettent les enfants sont à chaque coin de rue, même dans le foyer familial. La drogue, le tabac, l'Internet, ou du moins l'utilisation malsaine de cette technologie, représentent des dangers permanents face auxquels l'enfant ne peut faire face seul. Là, se trouve le rôle des parents en premier lieu avec notamment le devoir de les sensibiliser. Parmi les mesures proposées par le réseau Nada, «le renforcement du partenariat avec la société civile, dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies et programmes ainsi que la prise de décision à travers des passerelles de partenariat et de concertation». Ce même réseau évoque également l'installation d'une structure de suivi et de surveillance des degrés d'avancement des droits de l'enfant dans le cadre de la convention internationale des droits de l'enfant. Justement, Le président du Réseau algérien de défense des droits des enfants (NADA), Abderrahmane Aarar, a appelé jeudi à Alger à la coordination des efforts entre les différentes parties concernées pour la protection des enfants du phénomène de la mendicité. M. Aarar a indiqué, dans une allocution à l'ouverture de la conférence organisée par le réseau NADA sur l'exploitation des enfants dans la mendicité, que "les institutions de l'Etat et les organisations de la société civile et de la famille se doivent de coordonner leurs efforts pour la protection de l'enfant de ce phénomène". Il a insisté sur la mise en place d'un cadre juridique pour mettre l'enfant à l'abri de ce phénomène "grave", soulignant "l'importance de prendre en charge immédiatement les enfants qui y sont impliqués". Il a souligné en outre l'importance d'un suivi psychologique des enfants placés dans les centres d'accueil spécialisés en vue de leur réinsertion au sein de la société. La représentante du ministère délégué chargé de la Famille, Mme Hassiba Houacine, a précisé dans son intervention, que le ministère avait mis en place un plan national de l'enfance (2008-2015) pour la prise en charge des enfants dont les enfants mendiants. Concernant le cadre juridique de cette catégorie, elle a affirmé qu'il existait un projet de loi en cours d'élaboration, déplorant toutefois, "l'inexistence d'études exactes sur ce phénomène dont sont victimes 18387 enfants selon les statistiques de 2005". Pour sa part, le secrétaire général de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'homme, Abdelouhab Morjana, a souligné "l'importance de l'action de sensibilisation avant les mesures coercitives énoncées par la loi". Le président de l'assemblée populaire communale de Sidi M'Hamed, Mokhtar Bourouina, s'est interrogé, lui, sur les raisons de ce phénomène. Mme Louisa Ferchane, psychologue, a imputé les causes de ce phénomène à des facteurs sociaux dont la dislocation de la famille et la démission des parents de leur rôle au sein de la famille.