Les gardes communaux ont renou� le contact entre eux en tenant, avant-hier, une session de leur conseil national avec l�option dialoguiste ent�rin�e, de m�me que le souci de ne pas �pol�mique� avec Ould-Kablia. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une session initialement pr�vue hier dans la journ�e � Alger mais qui s�est finalement tenue avant-hier en soir�e et � Boufarik, localit� o� ils ont eu � camper durant pr�s de deux semaines avant de d�cider de d�camper, mardi dernier suite � l�entrevue, le m�me jour, avec le secr�taire g�n�ral du minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales. Et ce fut l�occasion pour les repr�sentants des gardes communaux au niveau de 44 wilayas o� la corporation est structur�e de faire le point sur le mouvement de contestation enclench� le 26 juin dernier et de faire d�sormais avec la derni�re donne, celle de l�offre de dialogue de la tutelle. Une offre que les gardes communaux semblent prendre tr�s au s�rieux en d�cidant de s�inscrire r�solument dans cette d�marche dialoguiste � l�effet, comme l�affirmait, hier, Lahlou Aliouat, un des coordinateurs nationaux des gardes communaux, de montrer � l�opinion publique qui des deux parties est sinc�re dans l�initiative. Et � notre interlocuteur d�affirmer que ses pairs du conseil consultatif ont, au bout d�un riche d�bat, d�cid� de faire abstraction des derni�res d�clarations du ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales et d��viter de pol�miquer avec la tutelle. Mani�re pour notre interlocuteur de se concentrer sur l�essentiel, � savoir le processus de n�gociations qui sera officiellement enclench� demain � l�occasion d�une rencontre au minist�re. Il s�agira pour Aliouat et trois coordinateurs nationaux des gardes communaux d�entrer dans le vif du sujet � travers les divers ateliers � installer de concert avec les cadres de la tutelle et d�autres d�partements minist�riels directement impliqu�s dans l�application et la mise en �uvre d��ventuels accords sur bien de points figurant dans leur plateforme de revendications. Des points demeur�s en suspens en raison de l�impossibilit� de les honorer par la tutelle qui brandit l�absence de tout socle juridique � m�me de les satisfaire. Ceci pour dire que le processus de n�gociations qui sera enclench� ce jeudi est loin de constituer une partie de plaisir pour Aliouat et ses coll�gues qui tiennent, n�anmoins, � souligner qu�ils sont loin d�avoir paraph� �un ch�que en blanc pour la tutelle� � valeur de r�signation que plus d�un observateur de la sc�ne contestataire nationale semble d�celer dans la nouvelle d�marche des gardes communaux.