Quatre mois apr�s le spectaculaire �boulement de terrain qui a eu lieu au niveau de la localit� d�Ighil Oumenchar, dans la commune de Taghzout, � 8 km au nord de Bouira, les 24 familles dont les maisons ont �t� emport�es par les �boulements ne sont toujours pas relog�es par les autorit�s. Pis, la semaine derni�re, le chef de la da�ra de Ha�zer qui avait pris la d�cision en avril dernier, de loger temporairement ces familles dans une �cole primaire � Cha�bet Brahim, � quelques encablures du village Ighil Oumenchar, a menac� ces familles de les d�loger avant la rentr�e scolaire, c�est-�-dire dans quelques jours. Selon un repr�sentant de ces familles sinistr�es, Mensar Boualem, qui a assist� � cette rencontre, malgr� les promesses des autorit�s de les recaser avant la rentr�e scolaire, rien n�a �t� fait jusqu�� pr�sent. Mercredi dernier lors d�une rencontre avec le chef de da�ra, au lieu d��tre rassur�s sur leur sort et celui de ces familles sinistr�es, ces repr�sentants ont �t� surpris d�entendre le chef de da�ra leur parler de la n�cessit� de lib�rer l��cole primaire pour permettre aux �l�ves de la localit� de Cha�bet Brahim de poursuivre normalement leurs cours. Autant dire que ce responsable les menace d�expulsion pour les jeter � la rue. Pourtant, selon le maire de Taghzout, Silem Moussa, que nous avons joint par t�l�phone, la solution est tr�s simple. D�abord, veiller � ce que ces familles qui ont �t� recas�es par les autorit�s au niveau de cette �cole soient toujours � l�abri. En parall�le, il faut agir sur deux fronts selon le maire. D�abord, acc�l�rer la cadence des travaux au niveau des logements sociaux qui sont en cours de r�alisation au niveau du chef-lieu de commune afin de permettre le recasement de ces 24 familles dans les plus brefs d�lais, en attendant et puisque le d�part de ces familles depuis cette �cole n�est qu�une question de semaines, les �l�ves de la localit� de Chabert Brahim seront orient�s dans un premier temps vers une autre �cole du village. D�ailleurs, la P/APC nous expliquera que cette orientation a �t� d�j� faite au mois d�avril dernier lors du transfert en urgence de ces familles dans cet �tablissement. Cela �tant, malgr� toutes les assurances du maire, les familles Manser et Mansouri, qui sont au nombre de 24 personnes, continuent � vivre dans la tourmente puisque il y a le sort de leurs enfants scolaris�s dans la commune limitrophe d�Ath-La�ziz. Signalons �galement que ces familles, qui attendent toujours les r�sultats de l�expertise de leurs maisons et de la nature du sol au niveau du village Ighil Oumenchar, se disent d��ues de ce qu�aucun responsable de la wilaya n�ait daign� leur rendre visite depuis leur recasement au niveau de cette �cole primaire.