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HAUSSE DE L�INFLATION
Quelle strat�gie mon�taire pour l�Afrique ?
Publié dans Le Soir d'Algérie le 01 - 09 - 2012

La ma�trise des pouss�es inflationnistes requiert des pays africains d�adopter une strat�gie mon�tariste idoine, mais laquelle ? La question a �t� soulev�e � Alger lors du symposium que l�Association des banques centrales africaines a tenu mercredi dernier � l�h�tel Hilton.
Selon le ministre des Finances alg�rien qui avait ouvert ce symposium, l�Afrique a besoin de politiques �conomiques ad�quates pour contrer les pouss�es inflationnistes g�n�r�es par les revenus de ses mati�res premi�res. �La valorisation des cours des mati�res premi�res a engendr� dans les pays exportateurs d'Afrique un afflux de capitaux qui est potentiellement g�n�rateur de surchauffe inflationniste, et qui a besoin de politiques ad�quates pour la contrer et limiter son impact�, pr�cisait Karim Djoudi. Selon le ministre des Finances, il est imp�ratif pour l'Afrique, dans un monde de plus en plus globalis�, caract�ris� par un grand mouvement de capitaux, d'identifier ces politiques anti-inflationnistes � contrer par �des politiques mon�taires (des banques centrales), conjugu�es � des politiques budg�taire prudentes�.
L�Afrique risque un reflux des capitaux
Or, selon un expert du Fonds mon�taire international (FMI), Michael Atingi-Ego, un nouvel affaiblissement de l'�conomie mondiale, et un �ventuel ralentissement des �conomies dans les pays �mergents d'Asie se traduiraient par un repli de l'investissement, et des envois de fonds vers l'Afrique. Une �ventualit� pareille p�serait tr�s probablement sur la croissance des pays africains, ajoutait cet expert qui estime que �la grande incertitude qui serait cr��e et la volatilit� qui s'en suivrait pourraient provoquer des renversements rapides des flux de capitaux et partant menacer davantage la position ext�rieure de diverses �conomies �. Les flux de capitaux sont g�n�ralement b�n�fiques aux pays d'accueil mais il peuvent aussi nuire � leur stabilit� macro�conomique en cas d'interruption soudaine de ces fonds, selon lui. M. Atingi-Ego a expliqu� qu'un sc�nario pareil pourrait entra�ner des perturbations �conomiques qui se traduiraient par une forte d�pr�ciation de la monnaie, de graves d�s�quilibres de la balance des payement.
Les flux d�IDE modestes pour l�Afrique
Notons que de 2000 � 2011, les entr�es nettes de capitaux priv�s en Afrique repr�sentent en valeur annuelle moyenne moins d'un dixi�me de celles enregistr�s dans d'autres pays �mergents et en d�veloppement. Durant cette p�riode, l'Afrique a drain� en moyenne annuelle 30,7 milliards de dollars d'investissements directs �trangers. Ces flux restent modestes en valeur mais d�passent en pourcentage du PIB ceux dirig�s vers d'autres pays �mergents et en d�veloppement, selon les chiffres du FMI, fournis par ce responsable. Pour les transferts officiels (dons officiels) vers le continent, ils se sont �lev�s � 9 milliards de dollars en moyenne annuelle, dont 7% sont all�s aux pays d'Afrique subsaharienne.
Quid de l�Alg�rie ?
Dans le cas de l�Alg�rie, le ministre des Finances avait indiqu� que les politiques publiques men�es jusqu'ici ont entra�n� une am�lioration du niveau de vie de la population. Comme ces politiques int�grent, selon Karim Djoudi, des mesures pouvant absorber les chocs caus�s par les fluctuations des prix des mati�res premi�res et de large consommation. A ce propos, le gouverneur de la Banque d�Alg�rie, Mohamed Laksaci, avait indiqu� que l�acc�l�ration de l'inflation au premier semestre 2012 est due en grande partie � des facteurs internes, notamment au dysfonctionnement des march�s, aux positions dominantes et � la sp�culation, et non pas comme � l'accoutum�e � l'expansion de la masse mon�taire.
La hausse de l�inflation est d�ordre endog�ne
A l'oppos� de 2011, o� l'inflation �tait beaucoup plus engendr�e par l'expansion de la masse mon�taire, la hausse des prix en 2012 est le r�sultat de facteurs internes, a expliqu� M. Laksaci. Ainsi, l�inflation a progress� en d�pit de la baisse de l'expansion mon�taire durant le premier semestre 2012 � 17,88% contre 19,91% en d�cembre 2011, a pr�cis� le gouverneur de la BA. M. Laksaci a expliqu� �galement qu'au premier semestre 2012, l'inflation import�e n'a pas contribu� � la hausse des prix sur les march�s internes puisqu'elle a �t� att�nu�e par la relative appr�ciation du taux de change de dinar.
Comment la Banque d�Alg�rie a r�agi
Pour juguler cette hausse, la Banque d'Alg�rie a pris en avril dernier deux mesures de politique mon�taire visant � r�sorber l'exc�s de liquidit�s sur le march� (mon�taire) et � att�nuer son effet inflationniste. Ainsi, le taux de r�serves obligatoires a �t� port� � 11% � compter de la mi-mai, soit deux points de pourcentage d'augmentation alors que la reprise de la liquidit� s'est accrue de 250 milliards de dinars d�s avril pour atteindre un encours de 1 350 milliards de dinars selon M. Laksaci. Apr�s avoir �t� relativement stables mais �lev�s, entre 3,5% et 3,9% au cours du premier semestre 2011, les taux d'inflation en moyenne annuelle ont enregistr� un rythme haussier de juillet 2011 � juin 2012 qui s'est m�me acc�l�r� � partir de janvier 2012, atteignant un niveau record de 7,29% en juin 2012.


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