Mohamed Laksaci a été élu, jeudi, nouveau président de l'Association des banques centrales d'Afriques (ABCA). Il a été élu par le conseil des gouverneurs de l'ABCA, dont les travaux viennent de s'achever à Alger, succédant ainsi au gouverneur de la Banque centrale du Malawi, Charles Chuka. Le conseil a également élu le gouverneur de la Banque centrale de Maurice, Rundheersing Bheenick en qualité de vice-président.Il a également procédé à l'élection des membres du bureau de l'ABCA qui sera constitué des gouverneurs des banques centrales du Soudan, du Congo et des représentants des comités sous-régionaux de l'Afrique centrale, australe, de l'ouest et de l'est.Pas moins de 31 banques centrales africaines, membres de l'ABCA, ainsi que des institutions africaines et internationales, ont pris part à la 36e réunion du conseil de l'ABCA qui s'est tenue sur un jour à Alger. Le conseil des gouverneurs a examiné l'état de la mise en œuvre du programme de coopération monétaire en Afrique.La réunion a été précédée comme à l'accoutumée par un symposium, tenu sous le thème "Défis pour les banques centrales africaines face à la volatilité des mouvements de capitaux et des cours des matières premières".Les débats au cours de ce symposium ont montré que la majorité des pays africains sont confrontés à des difficultés financières et monétaires similaires qui nécessitent une coordination des politiques des banques centrales du continent. Les gouverneurs ont par ailleurs mis en exergue la nécessité pour les banques centrales de mettre en place un ensemble de politiques appropriées qui tiennent compte de la nature des chocs externes et de la spécificité de chaque pays. Les travaux de la 36e réunion de l'Association des gouverneurs des banques centrales d'Afrique (ABCA), centrés sur l'examen du rapport d'activité 2011, se poursuivaient jeudi à Alger à huis-clos.Les travaux de cette rencontre portent notamment sur l'examen du rapport d'activité de l'association et les résultats de l'exercice écoulé, ainsi que les questions organiques relatives au fonctionnement de l'ABCA. Ainsi un symposium sur la problématique de la volatilité des cours mondiaux des produits de base et des mouvements de capitaux, ainsi sur le rôle des banques centrales africaines pour contrer les poussées inflationnistes à travers des politiques monétaires efficaces a précédé cette réunion de l'ABCA.L'Afrique a besoin de politiques économiques adéquates pour contrer les poussées inflationnistes générées par les revenus de ses matières premières, avait estimé dans son intervention lors de ce symposium le ministre des Finances, Karim Djoudi. "La valorisation des cours des matières premières a engendré dans les pays exportateurs d'Afrique un afflux de capitaux qui est potentiellement générateur de surchauffe inflationniste, et qui a besoin de politiques adéquates pour la contrer et limiter son impact", a-t-il précisé. Pour un expert du FMI, le continent africain risque de connaître un ralentissement des flux de capitaux si la crise économique mondiale gagne les économies des pays émergents de l'Asie. Selon Michael Atingi-Ego, un nouvel affaiblissement de l'économie mondiale, et un éventuel ralentissement des économies dans les pays émergents d'Asie se traduiraient par un repli de l'investissement, et des envois de fonds vers l'Afrique. Mohamed Laksaci a été élu, jeudi, nouveau président de l'Association des banques centrales d'Afriques (ABCA). Il a été élu par le conseil des gouverneurs de l'ABCA, dont les travaux viennent de s'achever à Alger, succédant ainsi au gouverneur de la Banque centrale du Malawi, Charles Chuka. Le conseil a également élu le gouverneur de la Banque centrale de Maurice, Rundheersing Bheenick en qualité de vice-président.Il a également procédé à l'élection des membres du bureau de l'ABCA qui sera constitué des gouverneurs des banques centrales du Soudan, du Congo et des représentants des comités sous-régionaux de l'Afrique centrale, australe, de l'ouest et de l'est.Pas moins de 31 banques centrales africaines, membres de l'ABCA, ainsi que des institutions africaines et internationales, ont pris part à la 36e réunion du conseil de l'ABCA qui s'est tenue sur un jour à Alger. Le conseil des gouverneurs a examiné l'état de la mise en œuvre du programme de coopération monétaire en Afrique.La réunion a été précédée comme à l'accoutumée par un symposium, tenu sous le thème "Défis pour les banques centrales africaines face à la volatilité des mouvements de capitaux et des cours des matières premières".Les débats au cours de ce symposium ont montré que la majorité des pays africains sont confrontés à des difficultés financières et monétaires similaires qui nécessitent une coordination des politiques des banques centrales du continent. Les gouverneurs ont par ailleurs mis en exergue la nécessité pour les banques centrales de mettre en place un ensemble de politiques appropriées qui tiennent compte de la nature des chocs externes et de la spécificité de chaque pays. Les travaux de la 36e réunion de l'Association des gouverneurs des banques centrales d'Afrique (ABCA), centrés sur l'examen du rapport d'activité 2011, se poursuivaient jeudi à Alger à huis-clos.Les travaux de cette rencontre portent notamment sur l'examen du rapport d'activité de l'association et les résultats de l'exercice écoulé, ainsi que les questions organiques relatives au fonctionnement de l'ABCA. Ainsi un symposium sur la problématique de la volatilité des cours mondiaux des produits de base et des mouvements de capitaux, ainsi sur le rôle des banques centrales africaines pour contrer les poussées inflationnistes à travers des politiques monétaires efficaces a précédé cette réunion de l'ABCA.L'Afrique a besoin de politiques économiques adéquates pour contrer les poussées inflationnistes générées par les revenus de ses matières premières, avait estimé dans son intervention lors de ce symposium le ministre des Finances, Karim Djoudi. "La valorisation des cours des matières premières a engendré dans les pays exportateurs d'Afrique un afflux de capitaux qui est potentiellement générateur de surchauffe inflationniste, et qui a besoin de politiques adéquates pour la contrer et limiter son impact", a-t-il précisé. Pour un expert du FMI, le continent africain risque de connaître un ralentissement des flux de capitaux si la crise économique mondiale gagne les économies des pays émergents de l'Asie. Selon Michael Atingi-Ego, un nouvel affaiblissement de l'économie mondiale, et un éventuel ralentissement des économies dans les pays émergents d'Asie se traduiraient par un repli de l'investissement, et des envois de fonds vers l'Afrique.