Le Syndicat national des travailleurs de l��ducation a annonc� la suspension du mouvement de gr�ve des coordinations qui lui sont affili�es et pr�vue pour les 1, 2, 3 et 4 octobre prochain. Le syndicat affirme avoir temporis� suite � la rencontre, jeudi, avec le nouveau ministre de l�Education. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Le d�brayage de quatre jours annonc� par les coordinations affili�es au SNTE n�aura finalement pas lieu. Ainsi, le bureau du SNTE pr�f�re temporiser en attendant d�autres rencontres avec Abdellatif Baba-Ahmed, ministre de l�Education nationale, a annonc�, hier, Abdelkrim Boudjenah, pr�sident du SNTE. Ce dernier a expliqu�, par ailleurs, qu�apr�s les discussions de concertation qui ont eu lieu ce jeudi avec le premier responsable du secteur, une autre r�union est pr�vue la semaine prochaine en vue de d�battre des revendications des coordinations ayant menac� d�aller vers un mouvement de gr�ve. Il s�agit de la Coordination de l�orientation scolaire et professionnelle, corps communs et ouvriers professionnels, fonctionnaires de laboratoire et des intendants. Selon A. Boudjenah, les coordinations affili�es au SNTE attendront les r�sultats des discussions et de la concertation avec le ministre de l�Education pour d�cider par la suite �s�il y a lieu d�aller ou non vers une action de protestation pour faire valoir leurs droits�. Les membres des coordinations revendiquent, notamment, l�int�gration de tous les corps communs et ouvriers professionnels dans le secteur de l��ducation, la r�vision du statut particulier et du r�gime indemnitaire, sign�s par le Conseil des ministres le 7 f�vrier 2012 dans le cadre de la loi de finances compl�mentaire ainsi que la r�vision des salaires de base. Le syndicat exige �galement la g�n�ralisation de la prime de rendement � tous les travailleurs et l�abrogation de l�article 87 du code du travail. Les syndicalistes diront aussi que pr�c�demment, la tutelle n�avait pas accept� de prendre en charge les revendications de ces professions et n�a pas pris notamment en charge les lacunes enregistr�es dans le texte du statut.