Par Kader Bakou Les gens qui passent pr�s de la salle Ibn Khaldoun � Alger-Centre, peuvent remarquer que le monument d�Issiakhem est en train d��tre restaur�. Ce monument a �t� r�alis� par M�hamed Issiakhem et une douzaine de collaborateurs, en 1978, � l�occasion des Jeux africains d�Alger. Mais sous ce monument se cache un autre monument qui, lui aussi, a une longue histoire. En effet, l� se dressait �Le Pavois, le monuments aux morts� con�u par le sculpteur Paul-Maximilien Landowski, � la demande des autorit�s coloniales d�Alger, afin de c�l�brer le centenaire de la colonisation de l�Alg�rie (1930). C�est ce m�me sculpteur fran�ais d�origine polonaise qui avait r�alis� (en 1931) la statue du Christ r�dempteur sur le mont Corcovado dominant Rio de Janeiro, au Br�sil. Le monument en marbre blanc � Alger �tait d�di� � �la fraternit� franco- alg�rienne� et aux �morts pour la France� des guerres de 1870, de 1914-18 et de la Deuxi�me Guerre mondiale (1939- 1945). Aujourd�hui, en jetant un coup d��il � travers les fissures de l��uvre d�Issiakhem, on peut voir les trois cavaliers portant un cercueil du monument r�alis� par Landowski. On raconte qu�en 1978, Momo (Himoud Brahimi) �le fou de La Casbah�, �tait venu veiller sur les lieux pour emp�cher toute �ventuelle d�t�rioration de la sculpture en marbre blanc. Selon un artiste alg�rois, c�est M�hamed Issiakhem qui avait refus� de d�molir le monument fran�ais en faisant remarquer : �Un artiste ne d�truit jamais. Un artiste construit !�. K. B.