Le retour au bac professionnel en Alg�rie n�est pas exclu, selon le ministre de l�Enseignement et de la Formation professionnels. Si cette option s�impose pour revaloriser les dipl�mes de la formation professionnelle, �nous la d�fendrons �, dira-t-il. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Pr�s de 360 000 nouveaux stagiaires rejoindront, � partir de ce dimanche, les �tablissements de la formation professionnelle. Ces �tablissements, qui offrent pr�s de 200 sp�cialit�s, peinent, cependant, � attirer les candidats. �Il faut absolument r�agir�, s�exclamait, hier, le nouveau ministre de l�Enseignement professionnel sur les ondes de la radio nationale Cha�ne III. D�ailleurs, estime-t-il, �il n�est plus possible que les �tablissements de l��ducation nationale fonctionnent avec 50 �l�ves par classe alors que dans la formation professionnelle, l�offre est beaucoup plus importante que la demande�. Afin d�int�resser les jeunes, le ministre, qui dit faire dor�navant de la formation de qualit� la politique du secteur, s�appr�te � mener une op�ration de s�duction. La revalorisation de la bourse, des pr�salaires, l�actualisation des programmes et la modernisation des �quipements de travail sont parmi les futurs changements qu�op�rera le secteur. Cependant, M. Mebarki compte rouvrir le dossier du bac professionnel. Une option �cart�e jusque-l� par son pr�d�cesseur. pr�d�cesseur. Le ministre de l�Enseignement et de la Formation professionnels a indiqu� que pour valoriser le dipl�me de la formation professionnelle, deux points importants sont inscrits dans le plan d�action du gouvernement. La premi�re proposition, dit-il, consiste � revoir le syst�me d�orientation et la seconde � revoir les dipl�mes. �Si l�on d�cide que le bac est int�ressant, on le proposera et on le d�fendra �, a-t-il indiqu�. Par ailleurs, le ministre de l�Enseignement et de la Formation professionnels a indiqu� que des mesures �fermes� ont �t� prises pour trouver une solution au probl�me de l�inad�quation entre les formations propos�es par le secteur et la demande �mise par la sph�re �conomique. �Nous avons donn� des instructions fermes aux directeurs de wilaya en mati�re d�ad�quation entre les formations ouvertes et les demandes exprim�es par les entreprises tout en prenant compte de la r�alit� locale�, a-t-il dit. Puisque, cite M. Mebarki, selon la Banque mondiale, l��conomie alg�rienne est frein�e en raison de la corruption mais aussi de l�absence d�expertise et de qualification.