A�N DEFLA C�r�aliculture : une lecture �difiante des bilans La Direction des services agricoles de la wilaya de A�n Defla vient de pr�senter au conseil ex�cutif de la fili�re c�r�aliculture les bilans de la derni�re campagne de moissons-battages et labours-semailles qui vient de d�buter. Si la campagne des semailles ne rel�ve, � son d�but, que de sp�culations, de projections, de ciblage de r�sultats et autres contrats de performance, conditionn�s par un ensemble de facteurs al�atoires, pour ce qui concerne la campagne moissons- battages, ses r�sultats sont en principe effectifs, palpables, analysables et m�me v�rifiables. Selon un document rendu public, la superficie r�serv�e � la c�r�aliculture repr�sente 60% de la surface agricole utile (SAU) dont 45% destin�e � la c�r�aliculture. Superficie constitu�e de 3 zones en fonction du relief, la zone de plaine pour les hauts rendements de 20 000 ha, la zone de pi�monts de rendements moyens avec 34 000 ha et la zone montagneuse de 26 000 ha consid�r�e comme �tant � rendements faibles ou tr�s faibles. Selon le responsable du secteur agricole qui a expos� le bilan, il a �t� enregistr� des taux record de production estim�s entre 50 et 80 q � l�hectare, la production engrang�e ayant �t� de 2 059 442 q. Cependant, la seule donn�e attest�e dans ce bilan est la production collect�e par la Coop�rative des c�r�ales et l�gumes secs (CCLS) qui a atteint cette ann�e quelque 877 000 q, un chiffre jamais atteint depuis 1962. Cette donn�e attest�e implique une diff�rence de 1 182 237 q, soit plus de 57% de la production dont l�auteur du rapport explique par des calculs purement th�oriques. Il note que pr�s de 10% de la production est � mettre au compte de la Zakat (199 006 (au kg pr�s), que 128 277 q d�orge sont all�s � l�alimentation du b�tail, que 125 209 q ont �t� vendus dans les march�s, 19 144 q ont �t� export�s vers d�autres wilayas, 635 218 q sont � mettre sur le compte de l�autoconsommation, et 75 382 q ont �t� gard�s comme semences par les agriculteurs eux-m�mes. Ala lecture de ce bilan, les participants se sont interrog�s sur la fiabilit� de ces chiffres. �Ils rel�vent plus de l�application de taux purement th�oriques avec lesquels on peut cibler un volume de production qui restera th�orique �, avons-nous entendu dire. Par ailleurs, certains observateurs n�ont pu s�emp�cher de noter que pour justifier les 2 059 442 q, il y a lieu de signaler le double emploi. Par exemple, les 10% cens�s �tre distribu�s au titre de la Zakat doivent �tre retranch�s de l�auto-consommation et en aucun cas ne peuvent venir s�ajouter. On rel�ve aussi que le volume de c�r�ales qui ont �t� destin�es � l�autoconsommation a �t� �tabli par un calcul purement th�orique, � savoir le rapport entre les 501 171 habitants de la wilaya et les 111 moulins traditionnels et, de ce fait, les 30% de la production affect�e � l�autoconsommation demeurent pour le moins difficilement v�rifiables. Certains observateurs notent que �l�application de param�tres th�oriques peut permettre de justifier n�importe quel volume de production�. Concernant un autre volet du rapport expos� au conseil ex�cutif de la fili�re de la c�r�aliculture, celui relatif � la consommation de la subvention allou�e dans le cadre du Fonds national de d�veloppement et de l�investissement agricole (FNDIA) : on note qu�au titre du quinquennat en cours, le montant de cette subvention s��l�ve � plus de 355 milliards de centimes dont celui engag� � la fin 2011 n�a atteint que 114 milliards de centimes, soit le tiers seulement, consomm� � hauteur de 107 milliards. Ce qui saute aux yeux � la lecture de ce rapport, c�est que les op�rations engag�es ne rel�vent pas de l�investissement proprement dit, telles que le �soutien � l��nergie (conservation sous froid de la pomme de terre), soutien � l�acquisition des engrais, achats de tracteurs pneumatiques, 10 sur 84 au programme. Tout un chacun se demande si ces op�rations ont un apport avec l�investissement tel que d�fini par les principes de l��conomie. Mieux encore, on peut noter dans ce rapport le reliquat au chapitre �investissement �. Il s��l�ve � la fin 2011 � plus de 244 milliards de centimes. Quand on sait combien l�investissement dans l�agriculture peut mener � l�auto-suffisance alimentaire vitale, quand on sait qu�on enregistre de tels reliquats qui dorment, quand on sait que nos agriculteurs ne demandent qu�� produire, que le citoyen se plaint des prix � la consommation, quand le financement existe, on ne peut qu��tre sceptique de voir, � court terme, cette autosuffisance atteinte. Karim O. HISTOIRE ET ENVIRONNEMENT � TIZI-OUZOU Volontariat � la fort�t de l�Akfadou, haut lieu de la R�volution Pour les villageois d�A�t- Salah, l�histoire rime aussi avec l�environnement Jeudi, journ�e co�ncidant avant la comm�moration du 58e anniversaire du d�clenchement de la guerre de Lib�ration nationale, les citoyens de ce village martyr, jouxtant la for�t de l�Akfadou, ont choisi de c�l�brer � leur fa�on cet �v�nement historique, en organisant une m�morable journ�e de volontariat consistant en le nettoyage des abords de la nouvelle route qui reliera bient�t les wilayas de Tizi-Ouzou et B�ja�a par Chemini. Les villageois ne se sont pas content�s de ramasser les d�tritus de tous genres qui pars�ment les accotements, mais, aussi ils ont d�broussaill� et d�barrass� un large pan de cette c�l�bre for�t des herbes folles et autres r�sidus des incendies qui ont mis � mal ce massif forestier qui a fait la gloire des maquisards de la Wilaya III historique. Les moindres recoins de cette for�t hant�e par le souvenir des maquisards vivants ou disparus ont �t� revisit�s par les villageois pour les d�barrasser des r�sidus de repas que d�ind�licats randonneurs et piqueniqueurs ont n�gligemment oubli�s sur les lieux souill�s par les sachets, bo�tes de conserve et autres cannettes de bi�re. Pour donner de l�allure et un sens � leur action, les volontaires d�A�t-Salah projettent de faire du site un lieu de p�lerinage et un vaste mus�e � ciel ouvert glorifiant la R�volution dans ce haut lieu, antre des moudjahidine dont certains ont tenu � participer � cet original volontariat. Tout comme ils pr�voient d�am�nager le site, berceau de la R�volution, en un espace familial respectable. S. Hammoum JUMELAGE Le maire d�Aubervilliers accueilli avec faste � Bouzegu�ne A la t�te d�une forte d�l�gation compos�e de Mme Christine Ratzel Togo, adjointe � la coop�ration centralis�e, Mme V�ronique Hammache, maire adjointe, Djida Madi, conseill�re municipale, Carlos Semedo, directeur de la vie associative et des relations internationales, Ali Cherif Yazid, doyen de la facult� des sciences, Jacques Salvator, maire d�Aubervilliers, dans la Seine, Saint-Denis, a effectu� une visite de travail et d�amiti� dans la commune de Bouzegu�ne du 2 au 3 novembre dans le cadre d�un jumelage entre les deux communes. A son arriv�e au chef-lieu de la commune de Bouzegu�ne, le maire d�Aubervilliers a �t� accueilli chaleureusement par une foule nombreuse, � sa t�te le maire de Bouzegu�ne, Mourad Sadji, l�ex�cutif communal ainsi que des repr�sentants de la soci�t� civile. En application du protocole d�accord de jumelage entre les deux municipalit�s, le maire d�Aubervilliers a rencontr� la soci�t� civile dans une m�morable manifestation � laquelle ont pris part l�ensemble des 22 villages de Bouzegu�ne dans une salle archicomble. Dans son intervention entam�e par un sympathique �azul fellawen�, l�h�te de Bouzegu�ne a d�clin� les grands axes du jumelage qui sera � l�ordre du jour du conseil municipal d�Aubervilliers qui se tiendra courant novembre. Cette initiative co�ncidant avec la comm�moration du 58e anniversaire de la R�volution a �t� tr�s bien accueillie par les citoyens qui y voient une excellente opportunit� de d�veloppement entre les deux municipalit�s, comme l�a si bien expliqu� le pr�sident de la Chambre de commerce et d�industrie de Tizi-Ouzou, avec l�exp�rience plurielle qui en sera tir�e dans le domaine de la coop�ration d�centralis�e. L�initiative est d�autant plus louable qu�elle rappelle que dans le d�partement de la Seine-Saint- Denis, plusieurs hommages ont �t� rendus aux victimes de la manifestation du 17 Octobre 1961. Lors de son intervention, le pr�sident de l�association Bouzegu�ne-Europe a mis l�accent sur les projets de sa structure qui vise le rassemblement de la diaspora de Bouzegu�ne � travers l�Europe et la facilitation d��changes dans les cadres sportifs, touristiques et sanitaires en attendant une coop�ration dans le cadre du d�veloppement. La solidarit� entre les villes de Bouzegu�ne, en passant par la Chine et la Palestine a �t� �voqu�e par le pr�sident de Bouzegu�ne-Europe avant le franc d�bat avec la soci�t� civile au sujet des perspectives de coop�ration. Un repr�sentant du wali et le chef de da�ra de Bouzegu�ne ont �galement assist� � la rencontre pour inscrire cette visite dans un cadre plus global de coop�ration avec la France. Notons qu�un hommage a �t� rendu par un membre de la F�d�ration du FLN en France, Mettouchi Hafid, au pr�sident fran�ais Fran�ois Hollande pour avoir reconnu les massacres du 17 Octobre 1961. S. H. BLIDA Un mort et quatorze bless�s dans trois accidents de la circulation La fin de ce week-end a �t� meurtri�re � Blida. Trois accidents de la circulation ont eu lieu, hier, principalement sur l�autoroute Est- Ouest, faisant un mort et quatorze bless�s graves. Le premier, survenu � Boufarik, a caus� la blessure � 10 passagers, lorsqu�un camion de petit tonnage percuta une Peugeot 306. Les bless�s ont �t� �vacu�s en urgence � l�h�pital de Boufarik. La Gendarmerie nationale a ouvert une enqu�te pour conna�tre les circonstances de ce drame. Dans les heures qui ont suivi, un autre accident s�est produit sur l�autoroute Est- Ouest aux environs de la ville de Mouza�a. C�est �galement un camion qui a heurt� un jeune homme de 25 ans qui tentait de traverser l�autoroute mais le camion qui roulait � vive allure l�a surpris en plein milieu de la voie. La victime, originaire de Taher, dans la wilaya de Jijel, a rendu l��me lors de son transfert � l�h�pital. Le troisi�me accident, toujours sur l�autoroute Est- Ouest, a fait quatre bless�s graves � ils souffrent de plusieurs traumatismes � qui ont �t� �vacu�s � l�h�pital M�hamed-Yazid de Blida. Une collision entre deux v�hicules l�gers, une Daewoo et une Renault Clio, est survenue � proximit� de la commune de Chiffa. Le facteur humain est la cause principale de ce malheureux accident.