�Jamais le pays ne s�est retrouv� aussi vuln�rable comme il l�est aujourd�hui.� C�est l� la conviction du premier secr�taire du FFS pour qui cette ambiance est loin d��tre idoine pour la tenue des �lections locales pr�vues le 29 novembre courant. M. Kebci - Alger (Le Soir)- Par position vuln�rable, Ali Laskri, qui animait hier une conf�rence de presse la veille de l�entame de la campagne �lectorale pour le tout prochain scrutin local, fait allusion � �la capacit� d�intervention limit�e de notre gouvernement pour infl�chir le cours des �v�nements� au Sahel avec le risque encouru d��tre �entra�n� dans une intervention militaire au Mali� qui, dira-t-il, �remettrait en cause toute la doctrine de d�fense de notre pays� et r�v�lera �l��chec de sa diplomatie�, ouvrirait grandement �la porte � une remise en cause des fronti�res h�rit�es de la p�riode coloniale et de toutes les r�solutions prises au sein de l�OUA et de l�Union africaine�. Ceci pour le contexte r�gional alors que pour la donne interne au pays, le FFS signifera en tout premier lieu la persistance de �la conjonction d�une faiblesse gouvernementale et d�une situation �conomique et sociale d�l�t�re �. Laskri affirmera, fort � propos, que m�me si �le pouvoir a tent� d�acheter la paix sociale, le r�pit a �t� de courte dur�e puisque, selon lui, �l�opinion est toujours dans l�attente d�une politique de l�emploi cons�quente, une inflation et une �volution des prix qui affolent les familles alg�riennes, un investissement industriel tr�s faible et des conflits sociaux qui continuent�. Autant d�ingr�dients qui justifient amplement, expliquera-t-il, �le manque d�enthousiasme� pour les �lections locales du 29 novembre prochain. Une �ch�ance �lectorale qui, avertira Laskri, et si les choses restent en l��tat, �risque de n��tre qu�une p�rip�tie de plus dans la longue histoire des occasions perdues par un pouvoir qui ne peut pas, qui ne veut pas ou qui ne sait pas entreprendre de vraies r�formes�. Participation politique Ceci dit, ce double contexte interne et externe appuie, selon Laskri, ce qui constitue une constante de la strat�gie politique du FFS, soit la participation aux �lections locales, en sus, bien entendu, du caract�re politique qui vise, poursuivra-t-il, �� poursuivre l�effort de r�habilitation du politique, de remobilisation du parti et de la soci�t�. Une participation presque forc�e car prise en d�pit, signifera Laskri, �d�un dispositif l�gislatif qui ignore les principes de libre administration et d�autonomie de gestion financi�re pour des organes d�lib�rants que constituent les Assembl�es communales et les Assembl�es de wilaya�. Le premier secr�taire du FFS d�noncera, par ailleurs, la poursuite des enqu�tes de s�curit� men�es par les services de la gendarmerie, et ce, regrettera-t-il, �toutes les protestations du parti et les instructions du ministre de l�Int�rieur�. Et pas que cet �l�ment puisque le conf�rencier rel�vera �galement l�installation tardive de la Commission nationale de surveillance des �lections qui conf�re �un pouvoir discr�tionnaire � l�administration et aux walis concernant les listes �lectorales�, les candidatures trait�es arbitrairement par une administration locale qui �a fait preuve de partialit� et a pratiqu� la politique de �deux poids et deux mesures�.