Les personnes handicap�es veulent avoir leurs voix au sein de l�h�micycle et demandent un quota de personnes handicap�es pour si�ger au sein de l�Assembl�e populaire nationale (APN). Ils appellent aussi � l�amendement de la loi 02/09/2002 relative � la protection et la promotion des personnes handicap�es. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - A l� occasion de la c�l�bration, hier, de la Journ�e mondiale des personnes handicap�es, la Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l�homme (LADDH) a donn� la parole aux personnes handicap�es pour parler de leurs pr�occupations. L�acc�s � la politique, � l��ducation et au travail sont les principales pr�occupations de cette frange de la population qui lutte toujours pour son autonomie. �Il faut passer � l�application des textes de lois et arr�ter de faire dans des d�clarations de bonne foi� ont appel� les membres d�associations ayant intervenu lors d�un d�bat au si�ge de la LADDH, � Alger. Le probl�me selon eux, n�est pas au niveau des lois mais plut�t au niveau de leur application. C�est pourquoi ils appellent � la r�vision de la loi 02/09/2002 relative � la protection et la promotion des personnes handicap�es. Cette loi qui, soulignent-ils, garantit des droits aux personnes � besoins sp�cifiques est insignifiante en l�absence de textes d�application. C�est donc l� tout le probl�me, soul�vent- ils. Une sollicitation � laquelle la LADDH a r�pondu en d�cidant, avec l�association de la soci�t� civile, de proposer un projet de loi pour amender la loi suscit�e. Les d�fenseurs des droits des personnes handicap�es estiment �galement que le seul moyen de porter la voix de cette frange de la population est d��tre pr�sent au sein de l�APN. Madi Karim, membre du mouvement associatif estime que, tout comme la cons�cration d�un quota pour les femmes au sein de l�h�micycle, les pouvoirs publics doivent consacrer un quota d�au moins 1% pour les personnes handicap�es. �Qui mieux plac� qu�une personne handicap�e pour parler des probl�mes v�cus par cette cat�gorie et d�fendre ses int�r�ts� a-t-il soutenu. De son cot� Yacine Mira, membre de l�Association des non-voyants, estime que l�instauration d�un fonds de solidarit� est une solution radicale aux probl�mes des handicap�s. Mira, qui appelle les pouvoirs publics � associer les personnes handicap�es dans la prise de d�cision, appelle aussi les associations pour personnes handicap�es � s�organiser pour constituer un r�seau national, dans le but de prendre en charge les donn�es li�es � cette cat�gorie de personnes.