Pas un tra�tre mot sur les capitaux �trangers. Les s�minaristes, qui se sont attel�s sur la question les 1er et 2 d�cembre derniers � Djenane El Mithak, ont recommand� l��ouverture au priv� national, l�ind�pendance du secteur public de l�audiovisuel et la cr�ation d�une autorit� de r�gulation �. Plut�t une ouverture partielle� Lyas Hallas � Alger (Le Soir) � Le consensus qui s�est form� au sein de l�atelier consacr� au �droit de l�audiovisuel et la r�gulation� sugg�re la prudence : �D�finir des r�gles prudentielles r�gissant les conditions d��ligibilit� � la cr�ation de services audiovisuels autoris�s, aux plans �conomique, technique et de contenu des programmes �. Ainsi, a-t-on convenu, il serait �n�cessaire de consacrer la libert� de la communication audiovisuelle dans le sens d�une ouverture de l�activit� audiovisuelle � l�investissement priv� national et de l�ind�pendance du secteur public de l�audiovisuel�. Et de souligner : �Faire pr�valoir les suj�tions de service public sur tous les services de communication audiovisuelle quel que soit leur statut.� Les missions de r�gulation, ajoute-t-on, doivent �tre confi�es � une �autorit� ind�pendante, dot�e de pr�rogatives de puissance publique et disposant de moyens et de ressources appropri�s �. Des missions consacrant �le respect des principes et obligations contenus dans le projet de loi, notamment l�ind�pendance du secteur public audiovisuel, la pr�dominance de la notion de service public et le respect des r�gles prudentielles�. Protectionnisme L�atelier consacr� � l��industrie des programmes� a fait n�anmoins dans le syndicalisme en faveur des producteurs locaux. Ses recommandations se r�sument en la �n�cessit� d�aide � la production nationale aussi bien en amont, par l�adoption de r�gles pr�f�rentielles (quotas), qu�en aval, par la cr�ation de m�canismes de soutien financier�. Et d�insister pour que le projet de loi �consacre la sp�cificit� des entreprises de production des contenus afin qu�elles puissent b�n�ficier des aides publiques�. Dans son allocution de cl�ture, le ministre de la Communication, Mohamed Sa�d, a promis, en tout cas, de favoriser les producteurs nationaux. Ceci, tout en pr�chant la circonspection : �Aux gens qui insistent pour qu�on ouvre vite, je dis que faire vite ne veut pas dire se pr�cipiter. Le consensus qui s�est construit a insist� sur la mise en place de garde-fous. Or, pour qu�on ouvre et maintienne l�ouverture, nous devons r�unir les conditions techniques n�cessaires, et ce, afin d��viter les emb�ches�. Et de conclure : �Le d�bat �tait riche lors de ce s�minaire. Nous restons � l��coute de toutes les parties prenantes, en vue d�approfondir ce qui n�cessite encore un approfondissement. L�essentiel pour le moment est d�ouvrir le champ. C�est un long processus qui n�cessite beaucoup d�efforts. Mais, je rassure les op�rateurs, que nous allons cr�er un environnement concurrentiel valorisant les comp�tences nationales et tout le monde y trouvera son compte, incha�Allah�.