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LE SOIR DU CENTRE
Publié dans Le Soir d'Algérie le 06 - 12 - 2012


TIPASA
Des moudjahidine de la Wilaya IV en conclave
C'est dans le cadre du cinquantenaire de l'Indépendance que les associations «les amis de Cherchell» et «Alaouzerf» de Hadjret Ennouss, ont réuni en conclave plusieurs moudjahidine de la Wilaya IV historique.
L'objectif de ce conclave, selon M. Kebilene, un des dirigeants de l'association «les amis de Cherchell», était «d'organiser une évocation des hauts faits d'armes de la révolution armée dans la Wilaya IV historique mais aussi de pérenniser et d'écrire l'histoire de l'Algérie par le témoignage de ceux qui sont encore en vie». Ce conclave s'est tenu tout au long du mois de novembre, dans des lieux réputés historiques où se sont déroulés des hauts faits d'armes, avec la contribution d'éminents responsables locaux de la révolution algérienne. Ce fut l'association «Alaouzerf» de Hadjret Ennouss, et sa section «histoire» dirigée et animée par l'historien et chercheur Mohamed Rebah et les dirigeants Ghilassi et Nacer Melhani, qui proposa plusieurs thèmes, notamment l'évocation des hauts faits d'armes du chahid Abdelhak dans la célèbre bataille de Lalla Aouda, le chahid Lakhdar Bouchema, dans l'affaire Si Salah et, enfin, le rôle des camps de regroupement, ou SAS, dans les efforts de démantèlement de la lutte armée dans la Wilaya IV et dans toute l'Algérie. Des personnalités prestigieuses de la Wilaya IV historique étaient présentes, à l'instar du commandant Lakhdar Bouregaa, des moudjahidine Hmimed Ghebalou, Mohamed Younes, Ali Azibi et autres valeureux témoins et acteurs de la lutte armée. Le témoignage du moudjahid Younes Mohammed, membre du commando Abdelhak, contemporain des chouhada Bouchema et Abdelhak, a été édifiant. Ce moudjahid qui a rejoint le maquis en 1956, fut le témoin vivant des combats, mais aussi l'ami et l'allié des héros de la Wilaya IV-ALN, à l'instar des leaders de la 1re Section commando FLN/ALN, tels Si Abdelhak, Bouchema Lakhdar, Zegrar, Abdi, Bendifallah, Djeloul Benmiloud et tant d'autres héros tombés au champ d'honneur. A ce propos, il retraça une brève biographie du chahid Bouchema, en disant que «Bouchema Lakhdar avait milité activement dans une cellule de postiers au centre de triage d'Alger- Gare. Ce fut à cette époque qu'il fit la connaissance du colonel M'hamed Bouguerra, recherché par la police coloniale de Cherchell et rejoignit le maquis de la Wilaya IV, en octobre 1956. Intellectuel, stratège et combattant émérite, il sut gravir tous les échelons de l'organisation politicomilitaire de la Wilaya IV. Il fut l'une des figures marquantes de la guerre de Libération nationale, tant sur le plan national au sein de la Wilaya IV, dont il était l'officier supérieur chargé des liaisons et du renseignement, qu'au niveau externe avec «l'affaire de l'Elysée», dite aussi «affaire Si Salah», dont il joua un rôle majeur». Pour sa part, le moudjahid Ghebalou Hmimed a rapporté que «le colonel Bouguerra avait toujours apprécié les capacités et les compétences de Lakhdar, qui furent précieuses pour la Révolution algérienne. Il emmena ensuite Lakhdar avec lui dans la zone de combat de Tenès. Il avait prédit un rôle et une mission historique à Lakhdar». Quant au commandant Bouregaa, son intervention et son témoignage à propos de Lakhdar Bouchema furent émouvants. «Il fut un compagnon d'armes, un intellectuel et un héros de la Révolution algérienne. Il fut tué à son retour de Paris, après l'entrevue des dirigeants de la Wilaya IV, avec le général de Gaule», déclarait avec émotion Bouregaa, qui demanda la tenue d'une autre conférence de ce type, regroupant tous les acteurs ou témoins vivants de cette tragédie. Mohamed Younes, à l'appui de son poignant témoignage, tira de ses poches de vieux documents écrits par le chahid Bouchema, en guise de témoignages écrits depuis le cœur des zones de combat, intitulé «Tatouilt ou le souvenir» que l'orateur déclama fièrement et avec émotion : «Les colonnes françaises progressaient lentement, car hier au matin, dans les monts du Zaccar… car hier au matin, dans les monts du Zaccar… la décision héroïque d'atteindre l'ennemi avait été prise… La bouleversante fraternité qui unit les moudjahidine avait joué, et pour dégager la «Hamdania» du Zaccar, 100 braves allaient affronter plusieurs régiments soutenus par l'artillerie et l'aviation.» Mohamed Younes, tout au long de sa lecture, ponctua son récit pour reprendre fièrement le manuscrit de Bouchema : «Au loin, une rumeur sourde monte derrière les monts Aneb ; les hélicoptères tels des pachydermes volants, déversent plusieurs bataillons de parachutistes en renfort. Presque aussitôt, les escadrilles de Jaguar, T6 et Mistral emplissent le ciel d'une clameur immense. Lâcheté suprême, le commandant français fait donner du napalm. Le tonnerre des batteries 105 se déclenche. La première section repérée engage le duel avec l'aviation. L'explosion des roquettes labourant le sol, déchire les tympans et la terre meurtrie semble vomir ses entrailles !...» Quant au moudjahid Ali Azibi, il évoqua «le sort dramatique et poignant qui fut réservé à plusieurs femmes du camp de regroupement de Messelmoune, dont certaines furent surprises hors de ce camp portant du café, du sucre et de la galette aux moudjahidine campés dans les maquis de Hayouna, à Gouraya. Ces femmes héroïques furent assassinées par les soldats coloniaux du sinistre 22e Régiment d'infanterie et jetées à la mer sur la plage de Bois Sacré». Evoquant une brève biographie de ce chahid, Ghebalou Hmimed, un de ses fidèles compagnons, a déclaré que «Noufi Ahmed de son vrai nom, Abdelhak, déserta l'armée française pour rejoindre Alger clandestinement. De là, il rejoignit le maquis de Palestro en 1955, dans lequel se trouvait Ali Khodja. Ce fut en compagnie de Ali Khodja que Abdelhak se distingua par sa bravoure et son engagement guerrier.Il fut désigné par Abane Ramdane, en même temps que Soufi et Hmimed Ghebalou, en juillet 1956 pour organiser le maquis à l'Ouest et effectuer la jonction avec l'Oranie. Il décéda héroïquement en 1957 lors de la bataille de Lalla Aouda Damous. Son corps fut exposé sur un halftrack au cœur de la ville de Cherchell». Et Ghebalou Hmimed d'ajouter : «Le sacrifice de Abdelhak a été un sacrifice intelligent.» L'historien et chercheur Rebah, dans son exposé, avait évoqué la douloureuse période des camps de regroupement et des sinistres SAS. A ce titre, il mit l'accent sur «le parcage inhumain de la population rurale, déracinée et délocalisée contre son gré et encerclée par des barbelés et totalement démunie au sein de ces camps de regroupement».
Larbi Houari
BOUIRA
Un radio-thon pour les malades chroniques
Louable initiative que celle que vient de lancer la radio régionale de Bouira, en collaboration avec le Croissant- Rouge algérien, pour venir en aide aux malades chroniques de la wilaya de Bouira.
En effet, samedi prochain et tout au long de la journée, un radio-thon sera lancé par la radio de Bouira pour collecter des fonds et des équipements spécifiques nécessaires pour les malades chroniques. Il faut dire que cette idée n'est pas du tout nouvelle puisque, chaque semaine, la radio de Bouira anime une émission où il est question à chaque fois d'invitation d'un ou de plusieurs malades chroniques se trouvant dans le besoin et nécessitant des aides de la part des âmes charitables. Pendant l'émission, et à chaque fois, un imam est présent pour appeler les auditeurs à faire œuvre de charité, le tout sur fond de versets coraniques et autres sentences et exemples tirés de la vie du Prophète ( QSSSL) et ses compagnons, quant aux vertus de tels actes. Chaque fois et pendant toutes les semaines, des dizaines de gens, pas nécessairement de Bouira, téléphonent pendant l'émission pour apporter leurs aides aux malades chroniques invités du jour. D'ailleurs, en ce qui concerne les malades, il s'est trouvé même certains, venus des autres wilayas pour participer à l'émission et qui repartent à la fin avec une somme d'argent inespérée tant l'émission est parmi les plus suivies. Ce samedi donc, et pendant toute la journée, plusieurs directions seront présentes pour apporter leur soutien à l'opération, ainsi qu'un huissier de justice, le directeur des affaires religieuses et des waqf et les représentants des associations de malades, pour superviser l'opération et participer à la distribution équitable des aides qui auront été collectées pendant la journée. Aussi, et à travers la presse écrite, le directeur de la radio régionale de Bouira, appelle l'ensemble des Algériens où qu'ils soient, à participer à cette opération en venant en aide même d'une manière symbolique, à ces malades pour leur redonner, le temps d'une journée, un peu d'espoir et surtout, le sourire dont ils ont tant besoin.
Y. Y.
IL ETAIT PARMI LES PREMIERS INSTITUTEURS DE FRANÇAIS À M'CHEDALLAH
El Hadj Amarouche Aoudia n'est plus
La région de M'chedallah vient de perdre ce mercredi, l'un des premiers instituteurs de français de l'Algérie indépendante, en la personne de Amar Aoudia, plus connu sous le nom de El-Hadj Amarouche, à l'âge de 69 ans.
C'est avec un diplôme de certificat de fin d'études, obtenu brillamment en 1955, avant que les moudjahidine ne donnent l'ordre à tous les enfants scolarisés de la région de ne plus suivre les études dans les écoles françaises, que feu El Hadj Amarouche Aoudia, commencera sa carrière d'instituteur dès janvier 1962. Son compagnon d'enfance, Si Madjid Toumi se rappelle très bien de cet événement. «C'était le 4 janvier 1963 que le défunt et moi, eûmes nos affectations vers l'école primaire de Taourirt pour El-Hadj Amarouche et Ath-Vouali pour ce qui me concerne. Nous étions affectés en tant que, je me le rappelle très bien, moniteurs en qualité précaire et révocable. Cela voudrait dire que l'on étaient comme on dit aujourd'hui, recrutés en tant que vacataires. Ce n'est que plus tard, après les stages que nous avons effectués pendant les vacances scolaires à Dellys, que nous avons obtenu nos diplômes supérieurs et donc, nos titularisations …» Le défunt a ainsi entamé sa carrière professionnelle en tant qu'instituteur, dès janvier 1963, pour gravir ensuite les échelons pour devenir plus tard, soit en 1975, d'abord directeur d'école et instituteur, puis à partir de 1982, conseiller pédagogique à Boussaâda, puis à Aïn Bessem, et ce jusqu'à sa retraite en 1998. Ce mercredi, à M'chédallah, ils étaient des milliers de personnes, camarades d'enfance, anciens élèves ou simplement de simples citoyens, à venir rendre un dernier hommage à cet homme qui a marqué de son empreinte, la région de M'chedallah et toute la vallée du Sahel. Tout le monde témoignait des qualités humaines et la générosité du défunt.
Y. Y.
BLIDA/ POUR DENONCER LE PROBLÈME DU TRANSPORT DU COUS
Les étudiants de l'Université d'El Affroun en grève
Les étudiants du pôle universitaire d'El Affroun, à 20 kilomètres à l'ouest de Blida, sont entrés hier en grève générale pour dénoncer le problème du transport du COUS, lequel se répercute, disent-ils, sur leurs études en raison des retards accusés par les bus. Alors que le mouvement de protestation a commencé timidement lundi dernier, hier les étudiants sont montés au créneau et ont bloqué carrément l'accès à l'université. Ce sont notamment ceux qui habitent les communes de Meftah et de Bousmaïl qui en pâtissent le plus car les bus qui les transportent doivent marquer un arrêt à l'université Saâd Dahleb à Soumaâ, dépassant parfois une heure d'attente, déplorent les étudiants. Soutenue par l'Union générale des étudiants libres, UGEL, cette grève pourrait prendre des proportions alarmantes, nous disent les étudiants, si des solutions effectives ne sont pas apportées dans l'immédiat. Il est à noter qu'à l'heure où nous mettons sous presse, des représentants des étudiants vont rencontrer le directeur des œuvres universitaires en vue de lui faire part de leur souffrance et trouver des solutions effectives au crucial problème de transport. Sur un autre plan et de sources proches de la direction des œuvres universitaires de Blida, nous avons appris qu'à partir de l'année 2013, des lignes directes entre l'Université d'El Affroun et les régions de Meftah, Bousmail et Hadjout seront mises en service. Tout comme, il y aura l'ajout de huit bus supplémentaires aux fins de résorber le manque accusé pour ces lignes de transport. En même temps, les rotations de bus seront doublées, voire quadruplées d'ici le début de l'année prochaine. Il importe de souligner que ce problème de transport s'est accentué depuis le transfert de la spécialité de droit vers le pôle universitaire d'El Affroun qui accueille presque 20 000 étudiants.


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