Abdelmalek Sellal a adress�, jeudi dernier, une instruction � l�ensemble des d�partements minist�riels relevant du secteur �conomique, � la Banque d�Alg�rie ainsi qu�� toutes les institutions financi�res du pays pour que son engagement consistant � simplifier et � d�bureaucratiser le syst�me bancaire prenne effet � partir du 1er janvier 2013. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - C�est ce que nous apprend une source s�re. �A la suite de son engagement, lors de la rencontre du jeudi 22 novembre 2012 avec les partenaires �conomiques et sociaux, le Premier ministre avait charg� un groupe de travail de se pencher sur ce dossier et de lui remettre un rapport dans les meilleurs d�lais. C�est sur la base des conclusions et des propositions contenues dans ledit rapport qu�il a confectionn� cette instruction. � Selon notre source, cette instruction enjoint tous les concern�s � lever toutes les entraves bureaucratiques qui plombent notre syst�me bancaire. �Les dossiers pl�thoriques, �pais et inutiles, c�est fini ! Et cela concerne aussi bien le particulier que les entreprises. � Ainsi, le Premier ministre somme par exemple l�ensemble des banques � opter pour une proc�dure �simplifi�e et unifi�e� s�agissant de l�ouverture d�un compte bancaire par un particulier. �L�on ne demandera plus d�sormais aux particuliers d�sirant ouvrir un compte au niveau de n�importe quelle banque ou institution qu�un simple dossier constitu� d�un papier d�identit�, d�une attestation de r�sidence et la signature d�un formulaire type, simple et unifi�. � L�all�gement des �tracasseries bureaucratiques� que Sellal avait publiquement d�nonc� le 22 novembre dernier b�n�ficiera �galement aux entreprises publiques ou priv�es. �Pour les entreprises �galement, la constitution d�un dossier pour une domiciliation aupr�s d�une banque sera extr�mement simplifi�e. L�on ne demandera plus � l�entreprise concern�e que le strict minimum de documents. Juste ce qu�il faut, comme cela se fait partout ailleurs dans le monde.� Ce souci de simplifier et de fluidifier le syst�me bancaire alg�rien a amen� le Premier ministre � ordonner �galement, dans son instruction de jeudi dernier, les institutions financi�res de faire montre de la m�me souplesse s�agissant de l�octroi et de la lev�e des cr�dits bancaires au profit des entreprises. �Le dossier sera significativement all�g�. Juste ce qu�il faut �galement. Et les d�lais de r�ponse des banques, favorables ou d�favorables, r�duits � quelques jours seulement. Avec, en plus, motivation signifi�e par �crit en cas de refus.� L�instruction de Sellal insiste par ailleurs de mani�re particuli�re, sur l�obligation pour les banques de faciliter l�acc�s aux cr�dits d�investissements au profit des PME. �Car, explique notre source, les lourdeurs et les contraintes bureaucratiques ont fini par installer les uns et les autres dans une situation des plus cocasses : l�argent existe � profusion, mais l�investissement n�est pas financ� ! Ce n�est pas normal�. Il �tait vraiment temps de faire sauter ce verrou qui a pratiquement mis � l�arr�t toute l��conomie nationale.