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Des contraintes persistent
MARCHE DU CREDIT EN ALGERIE
Publié dans Liberté le 22 - 03 - 2008

Lenteur bureaucratique des procédures, réseau d'agences bancaires insuffisant, problème de bancabilité des entreprises fragilisées par l'ouverture du marché… sont autant de facteurs qui bloquent l'évolution accrue de ce marché.
Le marché du crédit en Algérie enregistre actuellement une croissance soutenue. Son évolution a atteint 15%, contrairement aux années précédentes où elle ne dépassait pas les 9%. Il joue par conséquent un rôle important dans l'économie nationale en boostant les diverses activités y afférentes. Le marché, est-il reconnu toutefois, ne couvre pas tous les besoins de financements dans notre pays.
Les capacités bancaires ne répondent pas encore à la demande de ce marché. Deux points positifs sont cependant remarqués par les observateurs quant à l'émergence de ce créneau. Primo, la moitié des 2 100 milliards de DA de crédits accordés en 2007 était destinée au privé, alors qu'auparavant, seules les entreprises publiques en étaient bénéficiaires. Secundo, ces financements ne sont pas dédiés exclusivement à l'exploitation, mais touchent aussi les investissements et les actions d'extension des sociétés. Cette propension doit être effectivement encouragée.
Comment ? Il faut impérativement éliminer les contraintes qui persistent toujours. Il s'agit de prime abord de débureaucratiser les procédures bancaires. Puis, il y a lieu d'élargir l'espace de la place à travers l'élargissement des agences bancaires. Car la moyenne actuelle n'est que d'un point bancaire pour 29 000 habitants. Insuffisant par rapport à ce qui se fait ailleurs où chaque population de 5 000 habitants a sa propre banque.
M. Abderahmane Benkhalfa, délégué général de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), évoque également la maturité des projets et la “bancabilité” des entreprises. Le tissu des PME/PMI est, selon lui, fragilisé par un marché excessivement ouvert. La faible viabilité commerciale de celles-ci les empêche d'honorer leurs engagements vis-à-vis des établissements financiers.
Dans un entretien qu'il a accordé au mensuel de la Chambre française de commerce et d'industrie en Algérie (CFCIA) Partenaires, M. Benkhalfa propose un partage de risques entre les pouvoirs publics, les banques et les opérateurs économiques afin de viabiliser les entreprises fragiles. Cela passe par une rénovation des instruments d'évaluation des risques, une anticipation sur ces derniers et une étude approfondie des projets. “Cela va des instruments traditionnels jusqu'aux plus modernes, tels que le système de cotation des entreprises. L'autre action à accomplir a trait à la mise à niveau de ces sociétés qui reste insuffisante. Les structures de capital-investissement et capital-risque doivent venir compléter les fonds propres des banques pour les renforcer et leur donner la capacité de négocier des crédits à long terme”, suggère le délégué général de l'Abef.
Une chose est certaine, le marché est encore en retard et la monétique en Algérie n'est, pour l'instant, pas assez développée pour atteindre les standards européens. Par ailleurs, le crédit aux particuliers est évalué à 10% de l'ensemble des prêts accordés en 2007.
Ainsi, sur les 2 100 milliards de DA, 10%, soit environ 210 milliards de DA, seulement ont été destinés aux ménages. Ce type de crédits connaît en ce moment un véritable engouement de la part des familles. Ce qui a engendré d'ailleurs quelques cas de surendettement. Pour appréhender au mieux ce risque, les banques exigent de leurs clients une déclaration des prêts qu'ils ont déjà contractés. Une centrale de risque ménages est pour cela créée à la Banque centrale et sera opérationnelle au courant de l'année 2008. Cette structure pourra de ce fait enregistrer chaque crédit contracté par un citoyen auprès de n'importe quelle banque. À noter que sur les 10%, 3,7%, soit plus de 77 milliards de DA, ont été contractés sous forme de crédits à la consommation.
Les familles optent pour ce genre de financement pour l'acquisition surtout de biens immobiliers et/ou de véhicules. Viennent ensuite les biens d'équipement tels que les réfrigérateurs, les machines à laver, l'ameublement… Il faut dire que l'évolution du marché du crédit, notamment celui lié à la consommation, a été renforcée par la présence de banques étrangères et privées.
Société Générale Algérie et Cetelem restent, selon les observateurs, les leaders dans ce créneau. La filiale de la BNP Paribas, en l'occurrence Cetelem, a octroyé 70 000 prêts dont une moitié concerne l'automobile et une autre pour le financement de biens d'équipement durables.
Badreddine KHRIS


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