Aveu lourd de sens que celui qu�a fait le secr�taire g�n�ral du parti Fadjr El Djadid. Tahar Benba�b�che soutient qu�il n�est plus utile, plus opportun de d�noncer la fraude tant, explique-t-il, �cela a perdu tout son sens�. M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et l�ancien patron du RND, avant qu�il n�en soit �ject� ne manque pas d�arguments pour appuyer son avis qui est loin de constituer un simple �tat d��me, lui qui ira loin dans son constat quant � la pollution avanc�e de la sc�ne politique nationale. Benba�b�che exprime sa crainte que d�ici peu de temps, la chkara, qui gangr�ne les us politiques, �ne s�adjuge tous les postes �lectifs et � travers des �lections libres et honn�tes�. Il en veut pour preuve �parlante� ces alliances contre-nature d�fiant toute logique politique, tiss�es � l�occasion de l�installation des assembl�es locales issues des �lections du 29 novembre dernier. Un v�ritable �march� � o� les voix des nouveaux �lus locaux se monnaient � des montants donnant le vertige. Ce qui, a martel� hier le patron de Fadjr El Djdaidi, lors d�une conf�rence de presse au cours de laquelle il a pr�sent� le bilan de son parti au double scrutin local d�il y a un peu plus de quinze jours, d�teint sur le militantisme, notion en voie de disparition par la faute de �l�interconnexion de l�argent sale avec le milieu politique�. Ph�nom�ne encourag�, explique-t-il encore, par un code �lectoral qui fait que la volont� populaire est le plus souvent contrari�e par justement ces cas d�adult�re politique commis � coups de sommes sonnantes et tr�buchantes. Et � Benba�b�che de citer en exemple le cas de la commune de Staou�li, � Alger, o� son parti s�est adjug� une majorit� relative de sept si�ges mais a perdu la pr�sidence par la gr�ce d�une alliance tout ce qu�il y a de patchwork. Le cas est � multiplier � souhait � travers la majorit� des communes du pays. Fadjr El Djadid, dont la participation � ces joutes locales rel�ve d�une strat�gie en vue de consacrer par les urnes le changement tant souhait� par le peuple, se dit relativement satisfait de sa moisson. Une escarcelle de plus de 630 �lus locaux dont 27 maires et de nombreux mairesadjoints. Ce qui fait dire � Benba�b�che que le parti est, contrairement � son classement somme toute relatif au 10e rang, par le minist�re de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, est sur la bonne voie et fera parler de lui dans les toutes prochaines ann�es. Lui pour qui Fadjr el Dajdid fait partie du lot des principaux partis du pays et qui s�attellera le long de l�ann�e prochaine � un tr�s vaste chantier de structuration. Aussi, Benba�b�che ne manque-til pas de commenter la visite, cette fin de semaine, dans le pays, du pr�sident fran�ais, exprimant � l�occasion son opposition ferme � la r�habilitation des harkis et autres pieds-noirs dont, dira-t-il, les vell�it�s de r�cup�ration de leurs biens ne sont plus un secret pour personne. �C�est un acte de haute trahison aux martyrs et au peuple alg�riens�, lancera-t-il, exprimant aussi ses r�serves quant � une priorisation des entreprises fran�aises, plaidant dans ce sens pour une application stricte du code des march�s publics.