UNIVERSIT� DE BLIDA Les �tudiantes sensibilis�es contre la drogue Les responsables des activit�s culturelles, scientifiques et sportives de la r�sidence universitaire Zoubida- Hamadouche de Blida ont organis� une journ�e de sensibilisation � l�endroit des �tudiantes de l�universit� Sa�d- Dahleb pour les pr�venir contre les m�faits de la consommation de la drogue surtout qu�en Alg�rie, 500 000 personnes �g�es de 20 � 30 ans en consomment. Anim�e par le Pr Nacer Dib, expert international dans la lutte contre les fl�aux sociaux, et deux m�decins psychiatres de l�h�pital Frantz-Fanon de Blida, que sont le Dr Bouguelmouh et le Dr Leulmi, cette journ�e avait pour objectif en premier chef de rendre les �tudiantes conscientes des d�sastres que peuvent causer les psychotropes et les autres droguess comme le haschich et l�h�ro�ne, sur la sant� dont les troubles psychologiques et le sida. Apr�s avoir donn� une large d�finition sur ces drogues et leurs effets n�fastes sur l�individu, les communicateurs ont averti l�assistance quant aux mauvaises fr�quentations et l�oisivet� ainsi que les veill�es en dehors du domicile familial. Tout comme, ils ont averti contre la tentation d�exp�rimentation car d�s que l�on y go�te pour la premi�re fois, disent-ils, l�on ne peut plus s�en d�faire par la suite. Pour ces derniers, la communication au sein de la famille a un r�le tr�s important pour les enfants. �Si tu ne parles pas � ton enfant de la drogue, c�est la drogue qui va lui parler�, soutiendra le Pr Nacer Dib. Pour celui-ci, l�ouverture du march� a permis sensiblement l�expansion de la drogue en Alg�rie. Avec un enjeu financier tr�s important sachant que les dividendes r�alis�s � partir de la drogue avoisinent les 400 milliards de dollars par an au niveau mondial, les dealers sont pr�ts � tout pour �couler leurs marchandises. Le r�le �ducatif, affirmera-t-il, peut r�duire �norm�ment la propagation de ce fl�au surtout quand on sait que le service de d�sintoxication de l�h�pital psychiatrique de Blida re�oit des enfants de 9 ans qui viennent consulter pour des d�pendances � la drogue. Par ailleurs, et sur le plan �conomique, les communicateurs ont attir� l�attention des �tudiantes sur l�autre cons�quence de la drogue, � savoir la d�vastation du d�veloppement d�un pays puisque sa consommation en constitue un frein. En Alg�rie, la pr�sence de drogues notamment la r�sine de cannabis s�est multipli� par 20 ces dix derni�res ann�es, annoncent les conf�renciers, du fait que les volumes de kif saisis sont incalculables. Enfin, les deux psychiatres ont d�plor� le manque de structures de d�sintoxication en Alg�rie puisqu�il n�en existe que deux, une � Oran et l�autre � Blida qui ne d�passent pas 40 lits pour les hommes et 10 lits pour les femmes. M. B. BOUIRA Des artistes crient � la marginalisation Hier, d�s les premi�res heures de la matin�e, une trentaine d�artistes venus des quatre coins de la wilaya, pour la plupart des chanteurs, ont organis� un sit-in de protestation devant le si�ge de la Direction de la culture de la wilaya. Sur place, les pr�sents parlent d�un directeur autoritaire, non communicatif ne recevant r�guli�rement que certaines personnes, alors que d�autres sont marginalis�es. Celles-ci ne sont jamais programm�es pour participer ni aux activit�s culturelles organis�es � l��chelle de la wilaya, ni � celles organis�es en dehors de la wilaya. D�autres �voquent le probl�me des enveloppes financi�res allou�es � leurs spectacles qui ne sont pas �quitables et varient d�un artiste � l�autre, selon l�humeur et la seule appr�ciation subjective du directeur de la culture, lequel proc�de dans la plupart des cas � r�gler cash, c�est-�-dire en liquide, les montants de ces spectacles, loin de toute r�gle. D�autres encore parlent de spectacles organis�s apr�s signature de conventions, mais qui ne sont pas encore honor�s par le directeur de la culture. Cela, tandis qu�un autre chanteur parle carr�ment de vol puisque, selon ses dires, lors de sa production � Tlemcen dans le cadre de �Tlemcen, capitale islamique�, la convention parlait, de 150 000 DA, alors qu�il n�avait touch� que 50 000 DA. Aussi, face � tous ces probl�mes, les artistes pr�sents r�clament un audit par le minist�re de la Culture sur toute la gestion de ce responsable, dont ils r�clament le d�part. Tous ces probl�mes ont �t� expos�s devant le repr�sentant du wali, qu�une d�l�gation de protestataires �tait all�e voir au si�ge de la wilaya. Le repr�sentant du wali a pris des engagements selon les d�l�gu�s des artistes, � transmettre leurs dol�ances au wali. Pour sa part, le directeur, Nacer Mourad, nous a re�us dans son bureau, et s�est montr� tr�s � l�aise nous exhibant tous les documents attestant du contraire de ce que ces artistes m�contents, avancent. En effet, au sujet du probl�me de leur marginalisation, le directeur nous montra un tableau r�capitulatif depuis son arriv�e � la t�te de cette direction en f�vrier 2011, dans lequel, tous les artistes sont r�pertori�s et programm�s selon un planning ne l�sant personne. Ainsi, le directeur nous montra les dates de programmation de chaque chanteur aussi bien pour les activit�s culturelles de la wilaya comme celles du Ramadan, que celles organis�es dans le cadre de semaines culturelles, comme celle de �Tlemcen, capitale de la culture islamique� ou encore celles organis�es par le minist�re de la Culture par l�interm�diaire de l�OREF. Selon notre interlocuteur, tous les chanteurs ayant particip� aux diff�rents festivals et autres semaines culturelles sont pay�s par le Tr�sor public apr�s mandatements, mais jamais en liquide. Il ne reste que ceux qui se sont produits lors des soir�es ramadhanesques de l'�t� dernier, pour lesquels, le minist�re n�a pas encore d�gag� l�enveloppe financi�re pour les payer. Outre ces d�tails, le directeur assure que les artistes qui �taient devant le perron de la Direction de la culture se trouvaient dans son bureau mercredi dernier. Apr�s trois heures que le responsable de la wilaya leur a conscr�es, chacun �tait reparti satisfait. Aussi, se dit-il �tre serein et pr�t � recevoir tout artiste qui se pr�senterait � son bureau, �par respect pour l�art et la culture�, comme il a tenu � le pr�ciser. Il impute cette action au fait que certains parmi ces artistes n��taient pas programm�s pour le festival de Tikjda, qui aura lieu la semaine prochaine dans sa 3e �dition. D�apr�s lui, pour ce festival plac� sous le haut patronage du wali et qui durera deux jours, les 22 et 23 d�cembre, tous les chanteurs de la wilaya voulaient y participer. Le choix des artistes, a-t-il soulign� rel�ve de l�autorit� du wali qui a insist� pour que ce soit des chanteurs de haut niveau � l��chelle de la wilaya et un autre chanteur de renomm�e internationale. Aussi et pr�sentement, le directeur, et de concert avec le wali, a jet� son d�volu sur le chanteur Kamel Chennane qui n�est plus � pr�senter, et la star kabyle de renomm�e internationale, Allaoua, avec quatre autres chanteurs locaux qui n�ont pas eu la chance de se produire souvent, � savoir Kamel Yahiaoui, Khaled Taibi, Kamel Belkbir et, enfin, la chanteuse Louisa. Y. Y. ASSEMBL�E POPULAIRE DE LA WILAYA D�ALGER Le nouveau pr�sident au secours de la culture et des loisirs Le nouveau pr�sident de l�Assembl�e populaire de la wilaya d�Alger, install� r�cemment, a affich� ses ambitions. Il compte donner un nouveau souffle, en particulier � la culture et aux loisirs dans la capitale. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Karim Bennour, �lu FLN, qui dit n�avoir pas eu encore le temps de consulter tous les dossiers qui attendent d��tre lanc�s, souligne cependant, qu�il compte �travailler dans la continuit� et l�innovation �. Ses priorit�s, m�me si elles ne sont pas encore toutes trac�es, consistent, souligne-t-il, � redonner une dynamique � la ville d�Alger et renforcer les programmes de d�veloppement destin�s aux femmes, aux jeunes et aux enfants. Le P/ APW de la capitale a indiqu� que le nouveau plan strat�gique d�Alger prendra justement en consid�ration �toutes les pr�occupations des citoyens�. Il a soulign� qu�il s�agit d��un grand projet qui n�cessite beaucoup de comp�tences et une vision�. Et les comp�tences existent, selon le nouvel �lu qui a pr�sid�, hier, la session ordinaire de la wilaya d�Alger durant laquelle six vice-pr�sidents (4 �lus du FLN, 1 du FFS et 1 du RND) et douze commissions permanentes de wilaya ont �t� install�s. Trois commissions, d�veloppement durable et perspectives, hygi�ne et environnement et une charg�e de l�insertion des jeunes et de l�emploi ont �t� int�gr�es durant ce nouveau mandat, o� pour la premi�re fois, les commissions sont permanentes. �Les commissions qui englobent beaucoup de comp�tences, ce qui nous permettra d�avoir une p�pini�re d�id�es, vont proposer des choses novatrices pour les Alg�rois�, a promis le P/ APW d�Alger. S�exprimant au sujet de l�alliance entre les trois partis FLN, FFS et RND, Bennour dira que �cette alliance me pla�t beaucoup, je suis coll�gial et je n�ai aucun complexe � travailler avec nos amis du FFS et du RND�. L�APW d�Alger est compos�e de 55 membres. Le Front de lib�ration nationale (FLN) y si�ge avec 29 candidats, le Front des forces socialistes (FFS) avec 14 membres et le Rassemblement national d�mocratique (RND) avec 12 si�ges. S. A. ILS D�NONCENT �LA MARCHANDISATION MAFIEUSE DES �LUS� � BARBACHA Les partisans de la liste du PST se rassemblent devant le si�ge de la Wilaya Plusieurs dizaines de personnes de la municipalit� de Barbacha se sont rassembl�es hier, devant le si�ge de la Wilaya de B�ja�a, � l�appel du Parti socialiste des travailleurs (PST) pour d�noncer ce qu�elles qualifient de �marchandisations mafieuses des �lus�. Dans sa d�claration-appel � la population, le PST s�est insurg� contre l�emp�chement d�installer le pr�sident d�APC issu de sa liste qui a obtenu une majorit� relative lors du dernier scrutin, par �une coalition instrumentalis�e par l�administration �. Cette coalition compos�e du FLN, FFS et du RCD s�appuie, explique le Parti socialiste des travailleurs, sur �une injonction du minist�re de l�Int�rieur visant � fabriquer une majorit� relative contre la volont� populaire en tordant le cou � l�article 80 de la loi organique relative au r�gime �lectoral�, dans son appel � la population � s�organiser dans les quartiers et villages pour �imposer le contr�le populaire sur les �lus�. Le PST affirme que �ses �lus continueront d��tre les porte-voix de la population, la r�sistance du peuple d�en-bas face aux politiques lib�rales responsables de la mis�re et de la corruption�. Il convient de signaler que le si�ge de la da�ra de Barbacha a �t� ferm� hier par les sympathisants et militants du PST. Il est � rappeler par ailleurs, que lors de la c�r�monie d�installation du nouveau maire de Barbacha, Mohand Sadek Akrour, qui brigue un second mandat sur la liste du PST, a obtenu six si�ges lors des locales du 29 novembre dernier. Il n�a r�colt� que sept voix sur les quinze que compte l�assembl�e de Barbacha. Seul l��lu du RND a choisi d�apporter son soutien au PST. Le FLN (3), le RCD (3) et le FFS avec deux si�ges, composant la nouvelle majorit� absolue de 8 si�ges sur 15, conform�ment � la nouvelle instruction du d�partement d�Ould Kablia ont vot� contre le candidat du PST � la pr�sidence de l�APC. A. K. AHMER EL A�N D�mant�lement d�un r�seau de commercialisation ill�gale de CD-DVD La semaine derni�re, vers 5 heures de l�apr�s-midi, une patrouille itin�rante de la police de Ahmer El A�n a proc�d� au d�mant�lement d�un r�seau de production et de vente illicites de CD et DVD. Plusieurs milliers de CD et DVD saisis, des bests sellers musicaux et des films vid�o, fabriqu�s dans la wilaya de Blida, �taient destin�s � la wilaya de Tipasa. Le revendeur impliqu�, M.A., �g� de 26 ans et r�sidant dans la wilaya de Blida, �tait accompagn� d�une autre personne, � bord d�un v�hicule de location. La fouille du v�hicule a permis de trouver une quantit� consid�rable de CDROM estim�e � 2 662 unit�s. Au si�ge de la police, le d�nomm� M. A. a reconnu que les CD et le mat�riel lui appartenaient et �taient destin�s � la revente locale. Le repr�sentant l�gal de l'Office national des droits d'auteur et connexes (ONDA) fut convoqu� en vue de constater les faits et d�poser une plainte officielle contre le mis en cause. L�ONDA s�est constitu�e partie civile dans ce cas.