GR�VE DES PRATICIENS DE SANT� PUBLIQUE � ANNABA Un mouvement pour la dignit� Le mouvement de gr�ve auquel a appel� le Syndicat national des praticiens de sant� publique (SNPSP) a �t� largement suivi dans la wilaya d�Annaba. Selon le Dr Yazid Azzouz, pr�sident du syndicat des praticiens d�Annaba, la gr�ve d�une journ�e a �t� suivie � hauteur de 90% dans cette r�gion de l�extr�me nord-est du pays. Par respect � l��thique et � la d�ontologie, les praticiens gr�vistes ont tenu � assurer le service minimum, principalement les gardes et les astreintes au niveau des h�pitaux et autres cliniques relevant du secteur public, avons-nous constat�. La m�me source affirme que ce d�brayage national fait suite � l�ignorance par la tutelle d�une plateforme de revendications pourtant d�pos�e depuis des ann�es au niveau du minist�re de la Sant�, apprend-on. Le syndicat r�clame une prise en charge de ses revendications comportant notamment l�amendement du d�cret ex�cutif n� 09-393 du 24 novembre 2009 portant statut particulier des praticiens de sant� publique, l�application de l�article 19 de ce statut et l�acc�s au grade de praticien en chef. Comme il attend de la tutelle, la revalorisation des primes de garde et de contagion et leur application avec effet r�troactif. Enfin, et selon toujours le pr�sident du SPNSP de la r�gion d�Annaba, se r�f�rant au document adress� par l�instance nationale du syndicat, ce d�brayage intervient apr�s le constat du syndicat de la non-prise en charge de l�essentiel de ses revendications socioprofessionnelles. Celles-ci ont �t� exprim�es lors d�une r�union de conciliation entre le minist�re de tutelle et le SNPSP, tient-on � rappeler. Les praticiens que nous avons rencontr�s sur les lieux d�exercice, se disent d�cid�s � ne pas l�cher prise et � continuer le combat jusqu�� la satisfaction de leurs revendications qu�ils estiment justes. �Certes, nos revendications nous concernent en premier lieu, mais il faut avoir � l�esprit qu�en les satisfaisant, les pouvoirs publics nous auront aid�s � mieux prendre en charge les malades � travers l�am�lioration de nos conditions de travail�, tiennent � souligner les praticiens de sant� publique de la r�gion d�Annaba. L�observation de cette journ�e de gr�ve constitue le premier d�saccord intervenu entre les praticiens de sant� publique et le ministre de la Sant� Abdelaziz Ziari, b�n�ficiant d�un pr�jug� favorable. Il a m�me �t� qualifi� d�homme de dialogue par les gens de la profession, au lendemain de ses premi�res rencontres avec eux. C�est d� certainement aux multiples clashs ayant surgi avec son pr�d�cesseur au poste en raison des promesses non tenues et aux multiples volte faces de ce dernier. Cela se passait juste apr�s sa prise de fonction, il y a pr�s de six mois. Peut-on dire, aujourd�hui, que le dialogue est rompu entre les deux parties ? De l�avis m�me de certains praticiens, rien ne permet cette affirmation. D�autant qu�avant d��tre d�sign� � la t�te du portefeuille de la Sant�, Abdelaziz Ziari avait assum� d�autres responsabilit�s autant sinon plus lourdes que celle dont il a la charge pr�sentement, argumentent-ils. Il avait alors � rapprocher des points de vue antagonistes principalement quand il occupait le perchoir de la Chambre basse du Parlement. Pour toutes ces raisons et au regard de la disponibilit� du Syndicat des praticiens de sant� publique, le dialogue ne peut �tre rompu, et cela dans l�int�r�t de tous : minist�re, praticiens et malades, souligne la m�me source. A. Bouacha EL TARF : H�PITAL DE BOUHADJAR Une structure hospitali�re sans impact L�h�pital de Bouhadjar de 240 lits est un mastodonte aux pieds d�argile. Et pour cause, les prestations fournies par cette immense structure hospitali�re ne d�passent gu�re les premiers soins fournis par une polyclinique d�une commune ou une salle de soins de campagne quelconque. En effet, des citoyens nous ont fait part de leur d�sarroi et d�ception, face au manque flagrant de sp�cialistes et de chirurgiens dans ledit h�pital. �Auparavant, cette structure �tait un mod�le de gestion et de prestations m�dicales malheureusement, elle est actuellement d�sert�e par les sp�cialistes et les chirurgiens. Ainsi, pour un acte chirurgical banal, le patient est automatiquement orient� vers le CHU Ibn Rochd, sis, dans la wilaya d�Annaba. Une situation qui cause de gros d�sagr�ments aux citoyens qui, pour beaucoup, sont oblig�s de se rabattre sur les cliniques priv�es avec tout ce que cela engendre comme frais et charges exorbitants. Et dire qu�on parle de m�decine gratuite�, ont-ils fait savoir. Sur un autre plan, il y a lieu de signaler que l�h�pital emploie des centaines de personnes qui sont actuellement au ch�mage technique. Ils per�oivent des salaires sans fournir le moindre travail notable. Dans le m�me registre, des citoyens de Bouhadjar sont unanimes pour relever que l��loignement de la commune, l�attrait des grandes villes et le niveau des salaires �tatiques sont des arguments qui entrent en ligne de mire dans la pr�f�rence de sp�cialistes et autres chirurgiens � travailler � leur compte. Quoi qu�il en soit, il devient urgent de redynamiser cette structure d�importance r�gionale afin de faire b�n�ficier des pans entiers de personnes n�cessiteuses. Daoud Allam OP�RATION COUP-DE-POING � KHENCHELA 111 quintaux de batteries de v�hicules et 91 q de cuivre saisis par la gendarmerie Les services de la gendarmerie de la wilaya de Khenchela, au cours de diverses op�rations, ont mis au jour plusieurs r�seaux de trafic et de convoyage vers la Tunisie en saisissant plus de 111 quintaux de batteries de v�hicules usag�es et 91 quintaux d�un alliage d'aluminium et de cuivre vers la Tunisie. Cette op�ration s�est sold�e par l�arrestation de deux personnes qui se trouvaient � bord d�un semi-remorque. Les m�mes services de s�curit� ont saisi au niveau du barrage fixe sur la route reliant Khenchela � El Hama, une grande quantit� de produits chinois � bord d�un v�hicule utilitaire estim�e � 90 millions, ainsi que des factures de route falsifi�es utilis�es pour la fraude fiscale. Par ailleurs, les gendarmes de la localit� d�El Hama ont arr�t� un chauffeur de camion transportant une Yamaha grosse cylindr�e, sans papiers, deux personnes en possession de 6 g de kif destin�s � la consommation, ainsi qu�une autre personne en possession de balles de fusils de chasse de types 16 mm et 12 mm, sans autorisation. Les mis en cause ont �t� pr�sent�s devant les tribunaux de Khenchela et d�Oum El Bouaghi, en attendant leur jugement. Benza�m Abdelouahab LES M�DECINS DE L�H�PITAL 120 LITS VIVENT DANS L�INS�CURIT� Un m�decin sp�cialiste violemment agress� Rien ne va plus � l�h�pital 120 lits de la route de Batna. En effet, le m�decin charg� du service scanner vient de se faire encore violemment agresser par le parent d�un patient auquel le m�decin a refus� un scanner, faute d�indication de motif adress�e par le chirurgien. Un refus auquel le parent a r�agi violemment en lan�ant des menaces, des crachats et des injures � l�endroit du m�decin et m�me une agression physique. La victime a d�pos� plainte et lanc� un appel au directeur de l�h�pital, � la DDS, au wali et aux services de s�curit� pour mettre fin � ces agissements et veiller � la s�curit� des m�decins. B. A. D�TOURNEMENT DE 8 MILLIONS DE DINARS � L�EX-ORAVI Deux responsables poursuivis en justice Le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Skikda a plac� en d�tention pr�ventive le chef de d�partement de la comptabilit� et des finances et mis sous contr�le judiciaire le directeur d�une entreprise �conomique publique (S.A.E) bas�e � la commune de Hamadi- Krouma, pour �d�tournement de deniers publics, complicit�, mauvaise utilisation de la fonction et laisser-aller entra�nant la dilapidation�. L�enqu�te, instruite par le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Skikda et diligent�e par la Brigade �conomique et financi�re de la police judiciaire, a �t� enclench�e suite � la d�couverte par l�auditeur aupr�s de la direction g�n�rale de cette entreprise, lors d�une inspection de de routine, de ch�ques bancaires pr�sentant des anomalies. Les investigations men�es ont abouti � l�existence de 24 ch�ques sign�s par l�ancien chef de d�partement de la comptabilit� et des finances, dont quelques-uns ne figurant pas dans la liste des op�rations commerciales de l�entreprise. Il s�est av�r� que le montant du d�tournement est de l�ordre de 8 millions de dinars, utilis�s par ce responsable � des fins personnelles. Bien que la somme ait �t� r�inject�e par le premier responsable de l�entreprise, un acte pour lequel il sera poursuivi pour complicit�, le d�lit ayant �t� d�j� commis et donc n�cessit� des poursuites judiciaires. Zaid Zoheir MILA : INSTALLATION DES ASSEMBL�ES �LUES Bras de fer citoyens-administration Le wali de Mila a poursuivi en justice des citoyens de la commune de Beinen, selon un communiqu� de la wilaya, et ce, pour avoir emp�ch� le nouvel �dile et son staff d�acc�der au si�ge de la mairie afin d�accomplir leurs nouvelles t�ches. En effet, des centaines de citoyens, fous furieux de l�alliance qui s�est faite contre leur �lu, t�te de liste du PT, majoritaire aux derni�res �lections du 29 novembre, avec 7 si�ges sur les 19 que compte l�APC, suivi du FLN avec 6 si�ges, de l�Alliance verte avec 4 si�ges et du RND avec 2 si�ges, n�ont rien trouv� de mieux � faire que d��difier carr�ment un mur en parpaing, pour condamner tout acc�s � l�int�rieur de l�enceinte municipale. Emp�ch�e, dans un premier temps, la c�r�monie d�installation, pr�vue au si�ge m�me de la mairie, a �t� effectu�e quelques jours plus tard, au niveau du cabinet du wali et a vu l��lection du candidat de l�Alliance verte, en l�occurrence Mehdi Zentout (ancien P/APC), �videmment avec la b�n�diction du duo FLN/RND, chose qui a provoqu� l�ire des sympathisants de M. Boucheboura du PT. D�o� le geste d�une partie de la population, qui n�a rien trouv� d�autre � faire que de s�opposer par ce moyen extr�me, qualifi� par les pouvoirs publics d�outrage et de comportement ill�gal et immoral envers les autres citoyens et une institution publique. A. M�haimoud JIJEL / HABITAT PR�CAIRE Prochain relogement de 760 familles Les autorit�s locales ont proc�d� hier, au relogement de 53 familles dans la commune de Djema� Ben Hebibi ( da�ra d�El Ancer), dans le cadre de la r�sorption de l�habitat pr�caire, selon la cellule de communication de la wilaya. On apprend par ailleurs, que cette op�ration qui s� inscrit dans le cadre des actions visant l��radication de l�habitat pr�caire, sera suivie par une autre qui touchera 58 autres familles de la m�me commune, habitant des baraques de fortune. Des actions susceptibles de prendre en charge la question des bidonvilles qui constituent une vraie plaie sociale. Nos sources ajoutent en outre qu�une importante op�ration de recasement aura lieu durant le deuxi�me semestre de l�ann�e prochaine et concernera 649 familles. Ainsi, 232 logements seront attribu�s avant la fin de l�ann�e en cours, 153 au premier trimestre 2013 et 264 au deuxi�me trimestre 2013. Ce lot de logements a �t� r�alis� sur un quota global de 5.300 unit�s allou�es � la Wilaya de Jijel au titre du programme de r�sorption de l�habitat pr�caire. Il est � rappeler que 882 logements ont �t� d�j� attribu�s en 2011 au titre de ce m�me programme.