Les commer�ants du centre commercial OREF, organis�s en coordination, demandent � �tre re�us par leur tutelle en vue d�exposer leurs probl�mes. Ils d�noncent ainsi la mauvaise gestion ainsi que le laisser-aller et le manque de s�curit� qui pr�valent dans ce lieu depuis des ann�es. F-Zohra B. Alger (Le Soir) : Les membres de la Coordination des concessionnaires du centre commercial OREF montent encore une fois au cr�neau pour demander � �tre �cout�s par leur tutelle, en l�occurrence le minist�re de la Culture. S�exprimant hier, lors d�une conf�rence de presse organis�e au si�ge de l�UGCAA, ces commer�ants ont d�nonc�, en premier lieu, leurs conditions de travail dans lesquelles ils activent. Ils ont de ce fait annonc� que plusieurs dizaines de commer�ants ont d� fermer leurs boutiques. Ils ont aussi attir� l�attention sur �le manque de s�curit� et l�absence de conditions d�hygi�ne dans ce lieu qui a connu des ann�es de faste�, ont-ils comment�. Toutefois, la principale revendication des commer�ants de l�OREF reste de jouir du droit de se d�sister des locaux � des tiers. Concernant ce dernier point, ils ont expliqu� que le minist�re de la Culture a d�cid� de geler depuis trois ann�es, la d�cision prise en 2007. Elle concerne la possibilit� pour les concessionnaires de c�der le local � une tierce personne, expliquent les membres de la Coordination. Ainsi, ils noteront, par ailleurs, que le gel du d�sistement des locaux aurait occasionn� des pertes financi�res importantes aux commer�ants. Ils d�nonceront, de ce fait, �une mauvaise gestion administrative qui a abouti � la d�gradation de ce qui a �t� un haut lieu touristique �. Les intervenants expliqueront aussi que le conseil d�administration de l�OREF, compos� de repr�sentants de plusieurs minist�res, se charge uniquement de l�administration tout comme les directeurs de l�Office qui se sont succ�d� n�ont pas assez de pr�rogatives pour g�rer les lieux, accusent les membres de la Coordination. Ils exigent �galement l�abrogation du cahier des charges qui r�git les relations entre les concessionnaires et l�administration. Le document est jug� inadapt�, comme les commer�ants exigent d��tre associ�s � la gestion du centre par l�interm�diaire d�un conseil d�administration o� ils seraient repr�sent�s.