Le repr�sentant international pour la Syrie Lakhdar Brahimi a r�affirm� hier vendredi �la n�cessit� urgente� d'une solution politique pour mettre fin aux violences en Syrie, � l'issue de ses discussions � Gen�ve avec les repr�sentants russe et am�ricain. M. Brahimi, qui s'exprimait aussi au nom des participants am�ricain et russe � la discussion, a dit combien �ils insistaient sur la n�cessit� urgente d'arr�ter l'effusion de sang, les destructions et les violences�. �Nous avons soulign� � nouveau que de notre point de vue, il n'y avait pas de solution militaire au conflit�, a-t-il ajout�. �Nous avons soulign� la n�cessit� de parvenir � une solution politique bas�e sur le communiqu� de Gen�ve du 30 juin dernier�, a-t-il ajout�. Ce communiqu�, adopt� par les ministres des Affaires �trang�res des principaux pays concern�s par l'avenir de la Syrie, fruit d'�pres n�gociations avec le ministre russe Sergei Lavrov, pr�voyait notamment la mise en place d'un processus de transition politique mais ne disait rien quant au devenir du pr�sident Bachar Al-Assad. Ce communiqu� reste la pierre angulaire de la position de la Russie. Le secr�taire d'Etat adjoint am�ricain William Burns et le vice-ministre russe des Affaires �trang�res Mikhail Bogdanov ont men� hier vendredi � l'ONU � Gen�ve plus de cinq heures de discussions avec l'�missaire sp�cial de l'ONU et de la Ligue arabe. �Si vous me demandez si une solution s'approche, je ne suis pas s�r que cela soit le cas. Ce dont je suis certain, c'est qu'il y a une absolue n�cessit� de continuer � travailler � une solution de paix, et c'est la communaut� internationale au sens large, en particulier les membres du Conseil de s�curit� qui peuvent cr�er une ouverture n�cessaire pour r�gler effectivement le probl�me�, a ajout� M. Brahimi. Il a indiqu� qu'il comptait rendre compte de sa mission au Conseil d'ici la fin du mois, et notamment de ses r�cents entretiens � Damas. C'est la troisi�me fois depuis d�cembre que ce type de rencontre est organis�. Les chefs de la diplomatie russe et am�ricaine, Serguei Lavrov et Hillary Clinton, avaient inaugur� ce format de discussions le 6 d�cembre � Dublin. MM. Burns et Bogdanov avaient pris le relais le 9 d�cembre � Gen�ve. Ils se sont retrouv�s � nouveau hier vendredi au si�ge des Nations Unies � Gen�ve. Ces discussions se sont jusqu'ici d�roul�es dans une grande discr�tion et peu a filtr� sur leur contenu. Cette r�union intervient alors que la Syrie s'est d�cha�n�e jeudi contre M. Brahimi, sans toutefois lui fermer la porte. �Les d�clarations de Lakhdar Brahimi montrent sa partialit� flagrante en faveur des cercles (conspirant) contre la Syrie et le peuple syrien�, a affirm� un responsable du minist�re des Affaires �trang�res. Cependant, Damas a refus� de couper les ponts avec le m�diateur international. �La Syrie esp�re toujours le succ�s de sa mission et continuera � coop�rer avec lui dans le cadre de sa vision de la solution politique de la crise syrienne�, a pr�cis� le responsable. Damas r�agissait � un entretien mercredi de M. Brahimi avec la BBC o� il avait estim� que le plan de sortie de crise pr�sent� dimanche par le chef de l'Etat syrien �tait �encore plus sectaire et partial� que les pr�c�dents.