AYANT V�CU EN DIRECT L�ASSASSINAT DE LEUR ENSEIGNANT � ANNABA Soutien psychologique pour les �l�ves de l��cole d�El Karma Au lendemain de l�assassinat de l�un de ses enseignants par un commissaire de police qui s�est ensuite suicid�, l��cole Lakhdar Sabri d�El Karma, ainsi que l�ensemble de cet ancien village socialiste agricole de la commune d�El-Hadjar (Annaba), se sont r�veill�s ce lundi matin dans un climat marqu� par une immense tristesse et une totale consternation. Des �l�ves de l��cole en bas �ge, notamment ceux en 2e ann�e primaire de l�enseignant tu� au milieu de la cour, devant leurs yeux, sont fragilis�s davantage par cet acte. Ils ont pass� une nuit tr�s agit�e, qualifi�e de cauchemardesque, selon leurs parents. Et pour cause, ils n�arr�taient pas de se r�veiller en sursaut et en pleurs, se rem�morant la terrible sc�ne qu�ils avaient v�cue en direct, dimanche apr�s midi, au moment o� ils s�appr�taient � rejoindre leur salle de classe. Apr�s une br�ve discussion avec son meurtrier, leur enseignant re�ut cinq balles dans diff�rentes parties de son corps, tir�es par un commissaire de police, chef d�un service � la s�ret� de wilaya d�Annaba. Il baignait dans son sang. Devant cette horrible sc�ne, les �l�ves dont le plus �g� ne d�passait pas 12 ans, se sont mis � courir dans tous les sens en criant. M�me les enseignants qui �taient pr�sents n�ont pu retenir leur �motion. Ils �taient eux aussi dans un �tat d�plorable, le visage d�form� par la douleur de ce qu�ils venaient de vivre. Pour une prise en charge psychologique des �l�ves, une d�l�gation constitu�e de psychologues et d�assistantes sociales relevant de la s�ret� de la wilaya de Annaba et de la Direction de l��ducation a �t� d�p�ch�e sur place, ce lundi. Outre son d�placement aux domiciles de la victime et du meurtrier, afin de pr�senter les condol�ances et de consoler les membres des deux familles �plor�es, la d�l�gation a entam� son travail de d�briefing psychologique des �l�ves. Les psychologues et les assistantes sociales resteront sur les lieux le temps n�cessaire que prendra leur mission, nous ont affirm� des membres de cette d�l�gation. L�enqu�te qui a �t� entam�e mettra en lumi�re tous les tenants et aboutissants ayant conduit � ce drame. Selon une indiscr�tion de l�un des habitants de ce village, le commissaire meurtrier, qui aurait fait l�objet de soins � l�h�pital psychiatrique Er-Razi de Annaba � information que nous n�avons pu confirmer au sein de cet �tablissement hospitalier sp�cialis� �, �tait en d�saccord avec son �pouse, une enseignante dans le m�me �tablissement que la victime. Une foule nombreuse a accompagn� la victime, lundi apr�s la pri�re du Dohr, � sa derni�re demeure au cimeti�re du village d�El Karma. A Annaba, c�est le troisi�me drame enregistr� au cour de ces deux derni�res ann�es, ayant mis en cause des policiers qui se sont servis de leurs armes de service. Ceci requiert un renforcement du service psychologique d�j� mis en place par la Direction g�n�rale de la S�ret� nationale afin d��viter d�arriver � de tels drames. A. Bouacha RELOGEMENT � EMZEDJ-EDCHICHE (SKIKDA) 20 logements jug�s non conformes provoquent le m�contentement des recas�s Le relogement dans les 20 logements d�nomm�s Logements � tuiles ne semble pas �tre du go�t des habitants d�Emzedj-Edchiche, commune relevant de la da�ra d�El-Harrouche. L��tat lamentable dans lequel se trouvent ces habitations construites en 1999 par l�OPGI en est la cause. Jug�s non conformes aux normes d�habitation par les services du CTC et longtemps laiss�s � l�abandon, � la merci des adeptes de Bacchus et des pigeons, ces logements semblent susciter l�int�r�t des pouvoirs publics depuis que la vague de recasement est devenue un imp�ratif � concr�tiser dans les d�lais requis. Deux ans apr�s avoir �t� attribu�s aux occupants des habitations pr�caires d�El Kef, d�Ar-Staiha, de Baabouche Madjid, d�El- Mechta, ces logements n�ont toujours pas b�n�fici� de travaux de r�fection par les instances comp�tentes, selon les dires de quelques �relog�s�, citant les propos des responsables de ces derni�res. Le gardien a re�u des instructions pour ne pas laisser la presse prendre des photos. Notre objectif �tait d��tayer par des photos, les propos rapport�s par le repr�sentant des 20 familles. �Est-ce logique de vivre dans une superficie de 9 m2 ? Trouvez-vous �galement normal que la salle de bains comprenne une douche et des WC. dans laquelle une personne d�un certain poids trouverait du mal � y entrer ? Qui pourrait vivre sous un toit en tuiles, construit d�une mani�re qui laisse � d�sirer, pouvant provoquer, selon les dires d�un entrepreneur, des rhumatismes en hiver et la suffocation en �t� ?� Ce sont l� autant de questions qui d�notent que tout ne va pas dans les logements o� seront �parqu�es� vingt familles alg�riennes. Ce qui a fait dire � un recas�, �l�habitation pr�caire datant de l'�poque coloniale que j�occupe actuellement, est bien meilleure�. Pour un autre, l�architecture de l�immeuble si�rait mieux pour accueillir une maison des associations. Regrouper toutes celles activant sur le territoire d�Emzedj-Edchiche dans les disciplines sportives ou autres n�est pas une si mauvaise id�e. Zaid Zoheir DIRECTION DU COMMERCE D�EL TARF 10 005 op�rateurs contr�l�s durant l�ann�e 2012 Il ressort du bilan d�activit� �tabli par la Direction du commerce d�El Tarf pour l�ann�e 2012 que les agents de contr�le ont effectu�, durant l�ann�e en question, 9 820 interventions qui ont permis de relever 2 434 infractions ayant trait particuli�rement � la qualit� des produits et � la r�pression des fraudes. Ainsi, ce sont 2 112 proc�s-verbaux qui ont �t� �tablis et adress�s � la justice, la saisie de produits pour d�faut de factures d�un montant de 104 031 205 DA de 43,67 tonnes et de produits n�ob�issant pas aux normes requises pour un montant de 4 690 457 DA. Ces op�rations de contr�le ont permis la fermeture de 118 locaux commerciaux pour d�faut de registre du commerce et non-respect des conditions d�hygi�ne sanitaire. Par ailleurs, les services du commerce ont analys� 284 pr�l�vements sur des produits de large consommation. Les r�sultats ont confirm� que 75 produits sont impropres � la consommation et non conformes aux normes nationales. Le but escompt� de cette surveillance accrue et de ces interventions est de diminuer le danger alimentaire avec un taux de r�alisation des objectifs de 96,72 % d�informer le consommateur pour un taux atteint de 95, 38% des objectifs assign�s, de lutter contre le commerce informel avec des r�sultats de 140,43% des objectifs trac�s et de veiller � la s�curit� des produits alimentaires avec un taux de r�alisation des objectifs de 121,79%. Cependant il est � signaler que 10 005 op�rateurs commerciaux ont �t� touch�s par les op�rations de contr�le. Concernant le volet recommandations pour plus d�efficacit�, de rigueur et de professionnalisme dans la mise en �uvre des objectifs et des actions projet�s le long de l�ann�e 2013, les r�dacteurs du bilan pr�conisent, entre autres, la mise en place de centres de formation affili�s au minist�re du Commerce, l�intensification des programmes de formation et de recyclage au profit du personnel de la direction de wilaya, la modernisation des laboratoires d�analyses et la mise en place de labos pour les produits industriels, la redynamisation des brigades mixtes, commerce- agriculture-sant�, la dotation de la direction d�un budget d�di� exclusivement aux journ�es d�information, de sensibilisation et l�organisation de rencontres p�riodiques avec les repr�sentants des tribunaux pour mieux appr�hender les proc�dures judiciaires et enfin, le r�am�nagement ext�rieur de l�Inspection du poste frontalier d�El Ayoune ainsi que sa dotation en mat�riel pour faciliter le travail de contr�le des agents. Daoud Allam JIJEL Une journ�e de formation au profit des nouveaux maires Les autorit�s locales ont organis�, jeudi dernier, une journ�e de formation au profit des nouveaux maires des Assembl�es populaires communales de la wilaya de Jijel, � la salle de conf�rences de la cit� administrative, au cours de laquelle il �tait question de d�battre du code communal et du budget communal. Dans son allocution, le wali a affirm� que cette journ�e de formation a pour objectif d'expliquer les pr�rogatives des maires et leurs relations avec les autres partenaires qui leur sont assign�s par le nouveau code communal qui s�inscrit dans le cadre des r�formes lanc�es par le pr�sident de la R�publique. Il convient de signaler que cette journ�e de formation a suscit� un riche d�bat parmi les �lus qui ont soulev� un certain nombre de questions touchant � diff�rents aspects de la r�glementation en vigueur. Pour leur part, le directeur de l�administration locale et l�inspecteur g�n�ral de wilaya ont apport� des �clairages juridiques concernant les question pos�es par les nouveaux maires. Le wali a, enfin, annonc� qu�il a �t� d�cid� d�organiser une conf�rence des pr�sidents d�APC tous les trois mois pour discuter de tous les probl�mes et d�gager des solutions. Bouhali Mohamed Ch�rif COUVERTURE SANITAIRE � CHEKFA Une maternit� rurale... un vrai souci La couverture sanitaire � Chekfa demeure, au niveau de la polyclinique, en de�� des attentes de la population locale de cette commune �rig�e chef-lieu de da�ra depuis plus de vingt ans. En effet, faute d'un service de maternit�, les habitants de cette commune sont contraints de conduire leurs femmes enceintes vers l'Etablissement public hospitalier de Taher. Face � ce calvaire qui perdure depuis plusieurs ann�es, ils lancent un appel aux autorit�s comp�tentes pour prendre en charge leur revendication, � savoir l�ouverture d�un service de maternit� rurale au niveau de la polyclinique Chibout-Mohamed. B. M. C. KHENCHELA Un policier tue son ami en lui tirant une balle dans le c�ur Suite � un malentendu � cause d�une affaire d�argent, un agent de police, travaillant dans l�un des arrondissements du chef-lieu de la wilaya de Khenchela, a tu� son ami en lui tirant une balle dans le c�ur. La victime aurait provoqu� la col�re de son ami en l�agressant avec un tournevis. Le policier a �t� arr�t� et une enqu�te a �t� ouverte pour faire toute la lumi�re sur cette affaire. Benza�m Abdelouahab Un chauffeur de taxi tente de s�immoler par le feu Un chauffeur de taxi clandestin, �g� de 47 ans et p�re de famille, demeurant � Khenchela, a tent� de mettre fin � ses jours devant le commissariat principal du chef-lieu de la wilaya, � la stup�faction de citoyens pr�sents sur les lieux et qui ont v�cu un moment de stress et de panique. Le chauffeur clandestin s��tait asperg� d�essence et voulait allumer le feu, avant que les policiers n�interviennent et le sauvent miraculeusement. Le retrait de son permis de conduire dans un point de contr�le de police serait � l�origine de cet acte. Une enqu�te a �t� ouverte pour faire la lumi�re sur cette affaire.