En l�absence d�une politique nationale de lutte contre le cancer, les statistiques restent ambigu�s, la maladie prend de l�ampleur dans notre pays et les pauvres malades sont abandonn�s � leur sort, affrontant leur destin sans espoir de gu�rir un jour. Devant ce d�sastre, l�Etat, � travers les h�pitaux, demeure dans le bricolage qui dure. Ni des centres de d�pistage � travers le territoire national afin de diagnostiquer la maladie au moment voulu ni les centres de radioth�rapie de Ouargla, Constantine et Tizi Ouzou, comme promis par les pouvoirs publics, n�ont vu le jour. Nos malades meurent en silence avant m�me le rendez-vous de la premi�re s�ance de radioth�rapie, car deux ann�es d�attente suffiront � la maladie pour ravager le corps du patient. Au moment o� d�autres pays comme la Jordanie, consid�r�e moins riche que nous, ma�trisent beaucoup de maladies chroniques et mortelles telles que le cancer �les oncologues jordaniens arrivent � sauver deux malades canc�reux sur trois et ces derniers retrouveront le go�t et le rythme de la vie normale �, nous n'arrivons m�me pas � diagnostiquer convenablement une m�ningite, une maladie ancienne, aujourd�hui �radiqu�e m�me du Larousse m�dical, qui a tu� deux jeunes dans la wilaya de M�sila. C'est notre sort � nous les pauvres citoyens, alors que nos responsables et leurs familles se font soigner dans les meilleures cliniques de Londres et de Paris avec les nouvelles th�rapies et par les meilleurs sp�cialistes. Les convalescences et la r�cup�ration physique et mentale aux aux Bahamas sont financ�es par le Tr�sor public.