Le service d'anatomie et cytologie pathologie a organisé ce jeudi, au centre hospitalo-universitaire de Bab El Oued Mohamed-Lamine Debaghine, une journée médicale de formation continue, ayant pour thème le cancer de la prostate. Le service d'anatomie et cytologie pathologie a organisé ce jeudi, au centre hospitalo-universitaire de Bab El Oued Mohamed-Lamine Debaghine, une journée médicale de formation continue, ayant pour thème le cancer de la prostate. En fait, c'est la deuxième journée après celle qui a eu lieu dans le même hôpital le mois de mai passé, qui a rassemblé plusieurs médecins généralistes de Bab El Oued, des gynécologues de l'hôpital de Zéralda, des oncologues radiothérapeutes, des oncologues médicaux (chimiothérapeutes) et des virologues de l'institut Pasteur et ce pour débattre le thème sur le cancer du col utérin, son dépistage et la prise en charge de ce dernier. Daprès le professeur R. Baba Ahmed, chef de service d'anatomie et cytologie pathologiques au CHU Bab El Oued :« Ces deux journées de formation médicale que nous avons organisées s'intéressent exclusivement au diagnostique et à la prise en charge des cancers dans les hôpitaux. » Et d'ajouter : « Mais, il ne faut pas oublier qu'on doit tenir compte du secteur privé qui travaille bien et multiplie les efforts avec le secteur public dans le but d'arriver à un diagnostic précoce du cancer et à une meilleure prise en charge de ce dernier». « Je considère qu'il faut penser plutôt à l'intérêt des malades avant de penser en privé ou en public », estime t-elle. Le diagnostique et le traitement du cancer de la prostate est multidisciplinaire, c'est pour cette raison que cette journée a réuni plusieurs spécialistes, le radiologue, l'anatomo-pathologique qui pose le diagnostique de certitude, l'urologue, l'oncologue radiothérapeute et l'oncologue médical, pour intervenir à ce sujet et, notamment, discuter de la meilleure prise en charge du cancer de la prostate en Algérie. Il faut noter que le cancer de la prostate est le premier cancer chez l'homme après cinquante ans en Algérie et la deuxième cause de mortalité après le cancer du poumon. Plusieurs communications ont été présentées portant sur les techniques de diagnostic, le dépistage précoce et sur les méthodes thérapeutiques. De son côté, le Dr Belkacem, chirurgien urologue au CHU de BEO, a parlé de l'expérience de leur service qui a commencé à pratiquer depuis l'année 2005 la chirurgie carcinologique du cancer de la prostate (prostatectomie radicale qui veut dire l'ablation totale de la prostate). Selon le Dr Belkacem, « la prostatectomie radicale est le traitement chirurgical de référence dans le cancer de la prostate ». Ce qui explique que cette technique commence à être maîtrisée et les résultats sont encourageants. Pour ce qui est du traitement radiothérapique du cancer de la prostate, le Pr M. Afiane, chef de service d'oncologie radiothérapie au CPMC, a parlé de la radiothérapie conformationnelle qui est une autre méthode de traitement qui cible le traitement du cancer de la prostate localisé (non métastatique) et qui consiste à traiter la tumeur par des radiations tout en épargnant les organes avoisinants (vessie, rectum…). Cette technique est nouvelle en Algérie et va révolutionner le traitement curateur du cancer de la prostate localisé. L'intervention du Pr Bouzid, chef de service d'oncologie médicale au CPMC, a porté sur le traitement par chimiothérapie du cancer de la prostate métastatique qui a échappé au traitement hormonal (cancer de la prostate métastatique hormono-réfractaire). Ce traitement a pour but le confort du malade et surtout de prolonger sa survie. Cette journée a pu réunir plusieurs spécialistes qui s'occupent du cancer, notamment celui de la prostate, et réfléchir ensemble aux modalités et aux moyens qui peuvent permettre de dépister et de diagnostiquer le cancer à temps. Le Pr R. Baba Ahmed estime que si aujourd'hui, et après trois ans, ils sont arrivés à maîtriser les techniques de prélèvement, c'est grâce à un travail d'équipe qui regroupe les spécialistes sus-cités et « il s'agit maintenant de la maintenir et de continuer à se rencontrer pour pouvoir faire de sorte à ce qu'il y ait des interventions et des concertations entre tous ceux qui s'occupent du cancer » juge t-elle. L'objectif des organisateurs de cette journée est, en fait, de travailler toujours en coopération avec les médecins qui veulent faire des progrès et qui cherchent à améliorer davantage la prise en charge des malades. «Mon souhait est de faire des réunions chaque mois et de prendre des initiatives comme cela a été fait pour le cancer du col utérin, d'être actifs», ajoute le Pr R. Baba Ahmed. Selon elle, chacun travaille seul et les malades arrivent à l'hôpital à un stade métastatique. « Pour cette raison, déclare-t-elle, nous devons travailler ensemble pour le bien du malade, à condition que nous soyons nous mêmes préparés pour faire le diagnostique précoce et pour ce faire, il faut apprendre à bien faire la biopsie et à l'interpréter.» Mais pour cela, il faut aussi metter tous les moyens qu'il faut de leur côté pour permettre de dépister d'abord, de diagnostiquer à temps et d'offrir une meilleure prise en charge aux malades cancéreux. En fait, c'est la deuxième journée après celle qui a eu lieu dans le même hôpital le mois de mai passé, qui a rassemblé plusieurs médecins généralistes de Bab El Oued, des gynécologues de l'hôpital de Zéralda, des oncologues radiothérapeutes, des oncologues médicaux (chimiothérapeutes) et des virologues de l'institut Pasteur et ce pour débattre le thème sur le cancer du col utérin, son dépistage et la prise en charge de ce dernier. Daprès le professeur R. Baba Ahmed, chef de service d'anatomie et cytologie pathologiques au CHU Bab El Oued :« Ces deux journées de formation médicale que nous avons organisées s'intéressent exclusivement au diagnostique et à la prise en charge des cancers dans les hôpitaux. » Et d'ajouter : « Mais, il ne faut pas oublier qu'on doit tenir compte du secteur privé qui travaille bien et multiplie les efforts avec le secteur public dans le but d'arriver à un diagnostic précoce du cancer et à une meilleure prise en charge de ce dernier». « Je considère qu'il faut penser plutôt à l'intérêt des malades avant de penser en privé ou en public », estime t-elle. Le diagnostique et le traitement du cancer de la prostate est multidisciplinaire, c'est pour cette raison que cette journée a réuni plusieurs spécialistes, le radiologue, l'anatomo-pathologique qui pose le diagnostique de certitude, l'urologue, l'oncologue radiothérapeute et l'oncologue médical, pour intervenir à ce sujet et, notamment, discuter de la meilleure prise en charge du cancer de la prostate en Algérie. Il faut noter que le cancer de la prostate est le premier cancer chez l'homme après cinquante ans en Algérie et la deuxième cause de mortalité après le cancer du poumon. Plusieurs communications ont été présentées portant sur les techniques de diagnostic, le dépistage précoce et sur les méthodes thérapeutiques. De son côté, le Dr Belkacem, chirurgien urologue au CHU de BEO, a parlé de l'expérience de leur service qui a commencé à pratiquer depuis l'année 2005 la chirurgie carcinologique du cancer de la prostate (prostatectomie radicale qui veut dire l'ablation totale de la prostate). Selon le Dr Belkacem, « la prostatectomie radicale est le traitement chirurgical de référence dans le cancer de la prostate ». Ce qui explique que cette technique commence à être maîtrisée et les résultats sont encourageants. Pour ce qui est du traitement radiothérapique du cancer de la prostate, le Pr M. Afiane, chef de service d'oncologie radiothérapie au CPMC, a parlé de la radiothérapie conformationnelle qui est une autre méthode de traitement qui cible le traitement du cancer de la prostate localisé (non métastatique) et qui consiste à traiter la tumeur par des radiations tout en épargnant les organes avoisinants (vessie, rectum…). Cette technique est nouvelle en Algérie et va révolutionner le traitement curateur du cancer de la prostate localisé. L'intervention du Pr Bouzid, chef de service d'oncologie médicale au CPMC, a porté sur le traitement par chimiothérapie du cancer de la prostate métastatique qui a échappé au traitement hormonal (cancer de la prostate métastatique hormono-réfractaire). Ce traitement a pour but le confort du malade et surtout de prolonger sa survie. Cette journée a pu réunir plusieurs spécialistes qui s'occupent du cancer, notamment celui de la prostate, et réfléchir ensemble aux modalités et aux moyens qui peuvent permettre de dépister et de diagnostiquer le cancer à temps. Le Pr R. Baba Ahmed estime que si aujourd'hui, et après trois ans, ils sont arrivés à maîtriser les techniques de prélèvement, c'est grâce à un travail d'équipe qui regroupe les spécialistes sus-cités et « il s'agit maintenant de la maintenir et de continuer à se rencontrer pour pouvoir faire de sorte à ce qu'il y ait des interventions et des concertations entre tous ceux qui s'occupent du cancer » juge t-elle. L'objectif des organisateurs de cette journée est, en fait, de travailler toujours en coopération avec les médecins qui veulent faire des progrès et qui cherchent à améliorer davantage la prise en charge des malades. «Mon souhait est de faire des réunions chaque mois et de prendre des initiatives comme cela a été fait pour le cancer du col utérin, d'être actifs», ajoute le Pr R. Baba Ahmed. Selon elle, chacun travaille seul et les malades arrivent à l'hôpital à un stade métastatique. « Pour cette raison, déclare-t-elle, nous devons travailler ensemble pour le bien du malade, à condition que nous soyons nous mêmes préparés pour faire le diagnostique précoce et pour ce faire, il faut apprendre à bien faire la biopsie et à l'interpréter.» Mais pour cela, il faut aussi metter tous les moyens qu'il faut de leur côté pour permettre de dépister d'abord, de diagnostiquer à temps et d'offrir une meilleure prise en charge aux malades cancéreux.