ANNABA-DUNKERQUE Un partenariat � concr�tiser Les possibilit�s d��tablissement d�un partenariat �conomique ont �t�, deux jours durant, au centre des rencontres d�affaires entre op�rateurs de Annaba et Skikda et ceux de Dunkerque (France). Forte d�une quinzaine de personnes, la d�l�gation de la communaut� urbaine de Dunkerque, conduite par son vice-pr�sident, aura toute latitude pour conna�tre les opportunit�s de partenariat et d�investissement dans ces deux wilayas alg�riennes. Ouvertes ce dimanche � la biblioth�que r�gionale de Annaba, ces journ�es ont �t� marqu�es par des interventions pertinentes aussi bien du c�t� des repr�sentants de Dunkerque que de ceux de Annaba et Skikda, villes coorganisatrices de cette rencontre �conomique qui s�est d�roul�e en pr�sence du maire de Annaba ainsi que du consul g�n�ral de France dans cette ville et du repr�sentant de la Chambre de commerce alg�ro-fran�aise, venu d�Alger. Ce partenariat, comme affirm� par les diff�rents orateurs lors de l�ouverture des journ�es, ne pourra �tre que gagnant-gagnant, car ces deux wilayas (Annaba et Skikda) disposent d�opportunit�s importantes dans diff�rents secteurs. Prenons l�exemple de Annaba qui rayonne sur une dizaine de wilayas de l�extr�me- est du pays. Quatri�me agglom�ration au niveau national, elle dispose d�infrastructures de base qui n�ont rien � envier � plusieurs villes d�Europe. On peut citer l�a�roport avec la mise en service prochaine d�une nouvelle a�rogare de pr�s d�un million de passagers/ an, le port, le deuxi�me du pays en termes de trafic � l�exportation, les autoroutes, les chemins de fer, entre autres . D�o� l�attractivit� de ses offres de partenariat. A titre illustratif, le plan quinquennal 2010/2014 pour la croissance �conomique nationale attribue � cette wilaya quelque 229 milliards de dinars, soit l��quivalent de 2,382 milliards d�euros. �C�est une enveloppe financi�re immense pour un programme d�action ambitieux avec des axes prioritaires pour l�am�lioration de l�environnement de l�entreprise dans notre r�gion�, a estim� Abderachid Ghimouz, pr�sident de la CCI Seybouse. �J�ai trouv� en la personne du maire ainsi que des autres responsables �conomiques et administratifs de Annaba, des gens qui ma�trisent parfaitement leurs sujets. Je demande par cons�quent aux entrepreneurs de notre r�gion, qui ont �t� ainsi un peu g�t�s, de bouger, de sortir pour nouer des relations de partenariat notamment avec les pays du Maghreb. L�Alg�rie a le plus de moyens et, partant, plus de besoins. Ceci, � travers une dynamique qui profitera � tous dans des projets gagnant-gagnant�, dira le vice-pr�sident de la communaut� urbaine de Dunkerque. Des rendez-vous sont programm�s lors de ces journ�es entre op�rateurs �conomiques des deux r�gions. Sauf que des conventions et autres accords pass�s entre les deux parties lors de visites similaires en 2004 et 2008 n�ont pas �t� mat�rialis�s depuis, estime-ton � Annaba. D�o� l�espoir �mis cette fois-ci de voir les entretiens qui auront � d�gager les pr�mices et pourquoi pas des pr�-contrats de partenariat entre les deux parties alg�rienne et fran�aise pour des projets b�n�fiques pour tous, se concr�tiser. Concernant le transfert des b�n�fices r�alis�s par les entreprises fran�aises activant dans l�industrie et les services, le repr�sentant de la Chambre alg�ro-fran�aise s�est voulu rassurant. �La totalit� des b�n�fices qui reviennent � ces entreprises sera transf�r�e apr�s visa de la Banque d�Alg�rie qui ne d�passe pas en g�n�ral quelques semaines�, a-t-il indiqu�. Le maire de Annaba, Farid Merabet, a �voqu�, pour sa part, les besoins de la collectivit� locale qu�il pr�side, notamment dans les volets de l�environnement (assainissement, espaces verts�), de l�am�nagement urbain, de l��clairage public et des �quipements de sport et de loisirs. Il a charg� � ce sujet, le vice-pr�sident de l�APC de prendre contact avec les entrepreneurs dunkerquois int�ress�s. A noter que l�Assembl�e populaire communale de Annaba et la communaut� urbaine de Dunkerque sont li�es par un contrat de jumelage. A. Bouacha BILAN DE LA GENDARMERIE D�OUM EL BOUAGHI Un millier d�affaires trait�es et pas moins de 1 200 personnes impliqu�es Dans un bilan rendu public lors d'une conf�rence de presse, le colonel Boucetta, commandant du groupement de la gendarmerie d'Oum El Bouaghi, a, devant un parterre de correspondants de diff�rents organes de presse, fait part de plus de 971 affaires ayant impliqu� 1 207 individus. Plusieurs d�lits ayant caract�ris� l'ann�e 2012, se r�partissent comme suit : 614 affaires portant atteinte aux personnes physiques, 200 autres aux biens publics et de tiers, 56 affaires ont concern� la contrebande, 44 cas ont touch� la d�tention, commercialisation et consommation de drogue et autres psychotrophes, 32 affaires ont concern� des atteintes aux familles et aux m�urs, l'usurpation de fonctions et la falsification de documents ont enregistr� 25 cas. Selon la m�me source, les d�lits pour coups et blessures occupent une place inqui�tante. Par ailleurs, les diff�rentes unit�s du corps de la gendarmerie ont r�ussi � d�manteler 14 groupes sp�cialis�s dans l'agression de routiers, vol de bijoux, de v�hicules et de cheptel, � ce titre, 50 malfaiteurs ont �t� arr�t�s et �crou�s. Durant la m�me ann�e, pr�s d'un millier de personnes �g�es entre 18 et 40 ans ont comparu devant la justice et ont �t� emprisonn�es. Le bilan nous r�v�le aussi le traitement d�affaires relevant de la r�glementation sp�cifique, o� pas moins de 186 cas figurent dans le bilan et se rapportent � la d�tention, au transport, � la consommation et � la vente illicite de boissons alcoolis�es. Ces derni�res op�rations se sont sold�es par la saisie de 10 552 bouteilles de boisson de diff�rents types, des effets vestimentaires, de ciment. Pour le volet contrebande, on apprend que 56 affaires ont abouti � la saisie de marchandises pour une somme de plus de 220 millions de DA en plus d'une saisie de 50 v�hicules et engins de diff�rents types ayant servi � la contrebande , notamment dans le trac� frontalier tunisien. Le trafic de carburants fait aussi partie de l'activit� des contrebandiers, o�, 6 190 litres ont �t� saisis dans 8 affaires. Pour la drogue et les psychotropes, les diff�rentes unit�s de la gendarmerie ont saisi 12 kg de came trait�e, et plus de 1 000 bo�tes de barbituriques. Pour ce volet, plus de 50 personnes ont �t� �crou�es par la justice. Enfin pour des cas plus graves et touchant � la s�curit� des personnes, la gendarmerie a pu d�couvrir un lieu de fabrication d'armes et de munitions de cat�gorie 5. Un atelier a �t� d�couvert � A�n Fakroun apr�s une explosion qui a caus� des d�g�ts mat�riels. A cet effet, la gendarmerie a saisi 22 588 cartouches ; 78 kg de poudre noire, 13 876 capsules et 600 g de mercure. Selon le premier responsable du corps de la gendarmerie, �malgr� la vigilance des corps de s�curit�, les malfaiteurs de tous genres continuent � menacer la s�curit� des personnes et � porter atteint d'ajouter �la fronti�re tunisienne constitue � elle seule un danger p Les contrebandiers utilisent tous les moyens pour faire passer de l'autre c�t� des produits souvent soutenus par l'Etat�. Moussa Chtatha GUELMA Bac 2013, le communiqu� du minist�re n�a pas enray� la grogne Les mesures prises par le minist�re de l�Education nationale, concernant le seuil des le�ons pour la pr�paration du baccalaur�at de cette ann�e, n�ont pas enray� la grogne des lyc�ens. Les �l�ves de la classe terminale des lyc�es de Guelma persistent dans leur mouvement de contestation, ils se sont install�s ce mardi, dans la matin�e, devant l�entr�e principale de la Direction de l��ducation de la wilaya, et en bordure des axes routiers voisins. Selon les contestataires, �la date du 2 mai, fix�e par le minist�re pour arr�ter le seuil des le�ons ne permet pas au candidat de se fixer un planning raisonnable de r�visions pour les �preuves du bac�. Donc, apr�s le d�brayage des enseignants du secondaire, observ� cette semaine, c'est au tour des �l�ves de prendre le relais de la contestation dans les lyc�es, et cela, en d�pit du communiqu� de la tutelle qui pr�cise que les mesures des ann�es pr�c�dentes seront reconduites pour la session de juin 2013. La grogne qui gagne ce secteur sensible, sera-t-elle calm�e ? N. Guergour JIJEL Relogement de 19 familles � El Milia Les autorit�s locales ont proc�d� au relogement de 19 familles qui r�sidaient dans les blocs 38 et 41 dans la cit� Tarsoust relevant de la commune d�El Milia, suite � des fissures apparues dans leurs habitations, selon la responsable de la cellule de communication de la wilaya. Par ailleurs, on apprend que cette cit� qui comprend 660 logements sociaux conna�t actuellement des travaux de confortement pour un montant de 160 millions de dinars. Ces travaux qui enregistrent � ce jour un taux d�avancement de 80%, consistent en la r�alisation des caniveaux et des tranch�es drainantes, le reprofilage des talus, l�inclusion des micro-pieux et la r�paration des b�timents affect�s. Des travaux pour la stabilisation du site en question dont le glissement a fait couler beaucoup d�encre notamment sur l�utilit� des �tudes g�otechniques r�alis�es par certains bureaux d��tude. Rappelons que cette op�ration d��vacuation des logements � risque est la deuxi�me du genre apr�s celle ordonn�e par le wali le 21 octobre 2010. Bouhali Mohamed Ch�rif 260 milliards de centimes pour la r�habilitation du r�seau AEP L'Alg�rienne des eaux vient d'attribuer l'ordre de service � un groupement alg�ro-chinois compos� de l'Entreprise alg�rienne des travaux d'am�nagement et de l'hydraulique et l'entreprise chinoise China GEO relatif au projet de r�habilitation du r�seau de l'alimentation en eau potable de la ville de Jijel. A cet effet, on apprend que le projet, dont les travaux d�marreront le mois prochain, consiste en la r�habilitation de 100 km du r�seau AEP avec une cagnotte de 260 milliards de centimes. Une aubaine pour la population locale du chef-lieu de wilaya dont la v�tust� du r�seau AEP est un s�rieux probl�me.