Le Conseil national des enseignants du sup�rieur (CNES) a d�cid� d�aller vers une action de protestation d�non�ant par l�, �l�indiff�rence de la tutelle devant la d�liquescence de l�universit� alg�rienne�. Le syndicat a opt� pour deux journ�es de protestation, les 18 et 19 mars prochains. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Lors d�une r�union du conseil national du CNES tenue cette semaine, le syndicat, selon son coordinateur national, M. Rahmani a pass� en revue les difficult�s dans lesquelles se d�bat l�universit�. Ainsi le conseil du CNES a d�cid� d�aller vers des assembl�es g�n�rales au niveau des diff�rentes universit�s en vue de faire un point de situation. �Nous voulons ainsi d�noncer le laisser-aller que conna�t l�universit�. Nous avons expos� depuis des mois, un ensemble de probl�mes � la tutelle mais nous n�avons pas eu de r�ponse.� explique M. Rahmani. Pour le syndicaliste, alors que les universit�s priv�es sont pr�tes � ouvrir leurs portes, l�universit� publique coule et n�arrive pas � prendre correctement en charge, le nombre important d��tudiants qui la rejoignent chaque ann�e. �C�est une r�alit�, l�universit� alg�rienne peine a accueillir de nouveaux bacheliers chaque ann�e. Ainsi, le niveau de qualit� vis� n�est pas atteint. Il n�y a pas de r�flexion ni de discussions sur l�universit�, d�clare le coordinateur du CNES. Il annoncera ainsi que des commissions ont �t� install�es dans le but d�initier une r�flexion et une �valuation du syst�me LMD et de la recherche scientifique. �Nous ferons apr�s cela des propositions concr�tes.�, a-t-il en outre pr�cis�. M. Rahmani �voquera aussi, le statut particulier des enseignants du sup�rieur qui a �t� sign� depuis 2008 alors que les textes d�application ne sont pas parus � ce jour. Concernant les salaires, explique le syndicaliste, la grille a �t� �labor�e selon le dipl�me et non selon l�anciennet�, ce qui p�nalise le corps enseignant souligne M. Rahmani. �Depuis le mois de juin pass�, l�anciennet� a �t� retenue pour les enseignants du secondaire, pourquoi pas alors pour le reste des fonctionnaires� s�interroge le coordinateur du CNES. �Par ailleurs et en plus des probl�mes p�dagogiques et sociaux, nous perdons du terrain pour ce qui est des libert�s syndicales. Les enseignants subissent des pressions de la part des administrations et de la justice.� rappelle aussi notre interlocuteur d�non�ant, �les dysfonctionnements qui portent atteinte � l�universit�. M. Rahmani expliquera que le programme de logements destin�s aux enseignants universitaires dans le cadre d�un programme pr�sidentiel en 2007, n�a pas encore abouti puisque seulement 1200 logements ont �t� r�alis�s, sur 11 000 en projet soit 10 %.