L'université n'est pas à l'abri de fortes perturbations dans les tous prochains jours. La colère des enseignants semble, en effet, avoir atteint son paroxysme et leur volonté de faire entendre leurs voix est assez perceptible. L'université n'est pas à l'abri de fortes perturbations dans les tous prochains jours. La colère des enseignants semble, en effet, avoir atteint son paroxysme et leur volonté de faire entendre leurs voix est assez perceptible. Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) s'apprête à initier une action de protestation d'envergure, avons-nous appris hier de sources proches de ce syndicat. "Cette action de protestation pourrait bien être un mouvement de grève", indiquent nos sources. Donc tout porte à croire que le CNES appellera ses troupes au débrayage la semaine prochaine puisque la rentrée des vacances est prévue pour le 1er avril. Ce syndicat a déjà , à plusieurs reprises, menacé d'initier des actions de protestations pour faire valoir les droits des enseignants sur de nombreux dossiers sur lesquels le ministère de l'Enseignement supérieur est accusé de tergiversations. Parmi ces questions encore en suspens, celle relative au logement n'est pas des moindres. Mais le recours à cette action de protestation reste tributaire des résultats de la rencontre entre le CNES et le ministère de l'Enseignement supérieur. Cette rencontre aura lieu dans les jours qui viennent, avons-nous appris hier. "Plusieurs dossiers seront discutés avec la tutelle", a indiqué, à cet effet, le coordinateur national du CNES, Abdelmalek Rahani. Ce dernier, contacté hier, a en effet souligné "que la question du logement sera en tête des préoccupations". En effet, le Cnes reproche à la tutelle l'instrumentalisation de la directive qui porte sur les critères de classement des enseignants postulants aux logements de fonction améliorés de type F4. Le CNES a dénoncé, dans une plateforme rendue publique il y a quelques semaines, l'ingérence des Conférences régionales dans ce dossier alors que cette prérogative revenait jusque-là aux "commissions de logement". Le syndicat a alors considéré que cette démarche visant à uniformiser les critères de classement dans tous les établissements va "à contre-sens des intérêts des enseignants et menace la stabilité des établissements, notamment ceux qui ont finalisé leurs critères". Le CNES exige, pour ce faire, "de permettre aux enseignants non logés de disposer rapidement de ces quotas de logements" . Par conséquent, le syndicat exige l'annulation de cette directive. Selon notre interlocuteur il sera aussi question lors de cette rencontre, au cours de laquelle les deux parties tenteront de trouver les moyens d'assurer une rentrée dans la sérénité, "de passer en revue les dépassements de certains recteurs qui piétinent ouvertement la réglementation". Il est ainsi question, ajoute Abdelmalek Rahmani, "de l'autoritarisme, notamment s'agissant de la question de la gestion de la pédagogie. Car ce qui se passe en la matière est inadmissible". Le CNES s'élève aussi contre les pressions que subissent certains syndicalistes et appelle à la cessation de ces intimidations et autres pressions. Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) s'apprête à initier une action de protestation d'envergure, avons-nous appris hier de sources proches de ce syndicat. "Cette action de protestation pourrait bien être un mouvement de grève", indiquent nos sources. Donc tout porte à croire que le CNES appellera ses troupes au débrayage la semaine prochaine puisque la rentrée des vacances est prévue pour le 1er avril. Ce syndicat a déjà , à plusieurs reprises, menacé d'initier des actions de protestations pour faire valoir les droits des enseignants sur de nombreux dossiers sur lesquels le ministère de l'Enseignement supérieur est accusé de tergiversations. Parmi ces questions encore en suspens, celle relative au logement n'est pas des moindres. Mais le recours à cette action de protestation reste tributaire des résultats de la rencontre entre le CNES et le ministère de l'Enseignement supérieur. Cette rencontre aura lieu dans les jours qui viennent, avons-nous appris hier. "Plusieurs dossiers seront discutés avec la tutelle", a indiqué, à cet effet, le coordinateur national du CNES, Abdelmalek Rahani. Ce dernier, contacté hier, a en effet souligné "que la question du logement sera en tête des préoccupations". En effet, le Cnes reproche à la tutelle l'instrumentalisation de la directive qui porte sur les critères de classement des enseignants postulants aux logements de fonction améliorés de type F4. Le CNES a dénoncé, dans une plateforme rendue publique il y a quelques semaines, l'ingérence des Conférences régionales dans ce dossier alors que cette prérogative revenait jusque-là aux "commissions de logement". Le syndicat a alors considéré que cette démarche visant à uniformiser les critères de classement dans tous les établissements va "à contre-sens des intérêts des enseignants et menace la stabilité des établissements, notamment ceux qui ont finalisé leurs critères". Le CNES exige, pour ce faire, "de permettre aux enseignants non logés de disposer rapidement de ces quotas de logements" . Par conséquent, le syndicat exige l'annulation de cette directive. Selon notre interlocuteur il sera aussi question lors de cette rencontre, au cours de laquelle les deux parties tenteront de trouver les moyens d'assurer une rentrée dans la sérénité, "de passer en revue les dépassements de certains recteurs qui piétinent ouvertement la réglementation". Il est ainsi question, ajoute Abdelmalek Rahmani, "de l'autoritarisme, notamment s'agissant de la question de la gestion de la pédagogie. Car ce qui se passe en la matière est inadmissible". Le CNES s'élève aussi contre les pressions que subissent certains syndicalistes et appelle à la cessation de ces intimidations et autres pressions.