LA LUTTE CONTRE LA PAUVRET� ET L�EXODE RURAL � BOUMERD�S L�aide aux familles rurales se poursuit Lorsque l�on attribue des aides �conomiques aux jeunes des zones rurales, on leur attribue par l� m�me, une fonction productive. Les jeunes qui ont des projets � faire aboutir et des biens � d�fendre, deviennent ainsi des remparts contre les salafistes. Ces derniers n�ont en v�rit� que la mis�re sociale et la frustration comme arguments pour recruter. C�est ce que nous avons observ� depuis longtemps dans les piedmonts de la wilaya de Boumerd�s. On peut par ailleurs, �mettre des critiques au secteur que dirige docteur Rachid Bena�ssa, ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, en mati�re de production agricole. Mais en mettant en place plusieurs programmes de d�veloppement rural, singuli�rement le PPDRI (programme de proximit� du d�veloppement rural int�gr�), que chapeaute les services des For�ts, M. Bena�ssa a ainsi arm� un service de l�Etat pour lutter sur le front �conomique contre les djihadistes de tout bord. C�est dans ce contexte qu�il faut situer ce programme, lanc� � titre exp�rimental en 2008, pour lui donner toutes les chances de r�ussite. Le PPDRI et les autres programmes ont �galement des instruments de lutte contre la pauvret� et l�exode rural. Ne dit-on pas qu�un espace occup� est un espace gagn� aux islamistes arm�s ? 450 millions de dinars en 2013 �R�cemment, un jeune nous a sollicit�, pour une aide pour am�nager une �table pour ses 15 vaches. Ce jeune avait commenc� avec seulement deux g�nisses dont il a b�n�fici� dans le cadre du PPDRI. Pour nous, c�est la satisfaction. Parce que c�est l�objectif recherch�, � savoir l�attribution d�un capital de d�part � un m�nage ou � un jeune pour se constituer une fonction qui lui assure des revenus.� Hocine Amrouche, le directeur des For�ts de la wilaya de Boumerd�s ne cache pas sa satisfaction sur les r�sultats de ce programme. Effectivement, ce programme pluriannuel est maintenant rod�. Il ne reste aux citoyens des zones rurales que de s�informer aupr�s des communes ou des services des For�ts, de s�organiser, d�identifier leurs besoins, de demander l�aide de l�Etat, de faire pression sur les maires pour faire aboutir leurs demandes car l�argent est disponible. A noter que les pouvoirs publics privil�gient dans ce programme, pour plus d�efficacit� et afin de toucher un grand nombre d�individus, des groupes sociaux homog�nes � m�nages ou communaut�s villageoises � mais les demandes des jeunes sont aussi prises en consid�ration. D�j� pour l�ann�e en cours, 450 millions de dinars seront affect�s � la wilaya de Boumerd�s. Ce budget concerne seulement les for�ts. La dotation budg�taire sera beaucoup plus importante si les autres secteurs (sant�, hydraulique, artisanat, �ducation,�) sont mis � contribution et interviennent dans le sillages des for�ts. N�oublions pas qu�il est question de programme int�gre. De cette cagnotte, 350 millions seront consacr�s aux actions collectives en direction des communaut�s qui en formuleront des demandes (hameau, d�chra ou village) situ�s dans des communes r�put�es rurales (27 dans la wilaya de Boumerd�s). Il y a lieu de rappeler que l�aide n�est pas remboursable. Ouverture ou am�nagement des pistes, enfon�age de puits, captage et am�nagement des sources, am�lioration du foncier, acquisition de plants fruitiers� sont les quelques actions � caract�re collectif. S�agissant d�aides personnelles attribu�es directement aux individus ou aux m�nages pour lesquels 100 millions de dinars ont �t� r�serv�s rien que pour l�ann�e en cours, elle concerne l�affectation, au choix, de deux vaches imm�diatement productives, cinq brebis ou ch�vres, cinq ruches �galement en production ou des dindes, des poules. Le b�n�ficiaire ne re�oit pas de num�raire mais de l�aide en nature. S�agissant des travaux, ils sont confi�s, selon le directeur des for�ts, Hocine Amrouche, � une entreprise �tatique sp�cialis�e, �vitant, comme par le pass� le gaspillage de l�argent de l�Etat. M. Amrouche a recens�, 41 294 m�nages aid�s entre 2009 et 2012. C�est probablement quelque 200 000 personnes qui ont directement b�n�fici� d�une petite part de la rente p�troli�re. Abachi L. MOUVEMENTS DE PROTESTATION EN 2012 � TIZI-OUZOU Une ann�e mouvement�e, selon la Gendarmerie nationale Manifestations de rue, occupations de la voie publique et autres occupations et fermeture de si�ge d�institutions �tatiques, l�ann�e 2012 fut charg�e � Tizi-Ouzou o� les citoyens ont �t� nombreux � recourir � cette forme de contestation soft et, parfois, violente, pour revendiquer leurs droits sociaux. Les chiffres fournis, lundi dernier, par le commandant du groupement de la Gendarmerie nationale pour la wilaya de Tizi-Ouzou constituent le r�v�lateur sur le rapport qu�entretiennent les citoyens avec les institutions et les diff�rents d�membrements de l�Etat charg�s de la gouvernance et de la gestion des affaires publiques et du quotidien des citoyens. Fait nouveau, les syndicats et les organisations corporatistes n�ont plus l�apanage de cette forme d�action revendicative qui s��tend d�sormais aux autres groupements et segments de la soci�t�. Les chiffres de la Gendarmerie nationale placent les organisations syndicales et corporatistes en haut de l�affiche, impliquant presque tous les secteurs d�activit�s comme la sant� dont les diff�rents personnels ont organis� seize gr�ves. Les revendications sont souvent d�ordre salarial ou socio-professionnel. Pour le secteur des transports, dix gr�ves ont �t� organis�es par les diff�rents intervenants comme les transporteurs publics de voyageurs et les propri�taires d�auto-�coles. Les enseignants ont cess� leur activit� une dizaine de fois. Les travailleurs du secteur industriel, les corps communs de l�administration publique et des APC ont d�bray� vingt-cinq fois. Les lyc�ens et les �tudiants ont d�sert� les salles de cours vingt-six fois. Les villageois et d�autres groupements de citoyens ont organis� soixante-huit actions qui s��taient sold�es par la fermeture � la circulation de grands axes routiers (routes nationales et chemins de wilaya). Les si�ges d�administrations et d�institutions �tatiques (APC, daira, sit-in devant la wilaya). Quarante quatre rassemblements et sept marches non autoris�es ont �t� organis�s par des citoyens. Le logement, l�emploi, la mise en place de certains services publics sont les principales dol�ances qui ont motiv� la protestation des citoyens selon le document de la Gendarmerie nationale qui fait l�impasse sur les demandes � caract�re politique pr�sent�es sous la formule vague et g�n�rique de revendications li�es au printemps berb�re. Durant son point de presse, le chef du groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale de la wilaya de Tizi-Ouzou a pr�sent� un bilan succinct des activit�s des diff�rents services de ce corps de s�curit�, au niveau de la wilaya. Signalons que la Gendarmerie nationale dont l�op�ration de red�ploiement se poursuit avec les constructions progressives de nouvelles brigades, au niveau des 67 communes de la wilaya o� le taux de couverture et de pr�sence des gendarmes est estim� � 30%. S. A. M. GLISSEMENT DE TERRAIN ET COUL�E DE BOUE D�ILLILTEN Des aides financi�res pour les sinistr�s Tant que ne sont pas encore techniquement ma�tris�s, l�impressionnant glissement de terrain et l�effrayante coul�e de boue qui en a r�sult�, l�inqui�tude n�est pas pr�s de s�estomper chez les citoyens du village A�t- A�ssa-Ouyahia, dans la commune d�Illilten, � 70 km � l�est de Tizi-Ouzou. Pour parer � l�urgence, dans l�attente des solutions � pr�coniser en conclusion des �tudes engag�es pour enrayer ce ph�nom�ne qui fait craindre le pire chez les villageois d�A�t-A�ssa-Ouyahia, les autorit�s de la wilaya de Tizi-Ouzou ont pris des mesures, � l�issue d�une s�ance de travail d�urgence tenue lundi, consistant, en premier lieu, en l�octroi d�une aide financi�re en direction des familles sinistr�es. Celles-ci b�n�ficieront chacune, en effet, de 70 millions de centimes destin�s � la r�habilitation de leurs habitations et ce, en attendant la concr�tisation d�un projet de logement pour leur recasement d�finitif. Quant aux habitations menac�es, parce que sises sur les berges de l�oued, une solution a �t� promise apr�s l�aboutissement des proc�dures administratives et r�glementaires d�indemnisation. Puis, apr�s que toutes les explications techniques eurent �t� pass�es en revue � travers les expos�s des directeurs des secteurs concern�s ainsi que des bureaux d��tudes, non sans qu�il ait �t� rappel� que des travaux ont �t� engag�s depuis l�ann�e derni�re, lorsque le glissement de terrain s�est d�clench�, d�autres mesures ont �t� arr�t�es. Ainsi, entre autres dispositions, des instructions ont �t� donn�es, d�une part, pour que soient achev�s dans les plus brefs d�lais, les travaux sur le pont en voie de r�alisation, et d�autre part, pour qu�il soit proc�d� � la destruction de l�ancien pont situ� sur le chemin de wilaya 253 et � son remplacement par un nouvel ouvrage de dimensions plus appropri�es, pour faciliter l��vacuation des coul�es de boue. Des mesures, �videmment, toutes faites pour rassurer autant que faire se peut les familles sinistr�es et celles qui se trouvent encore menac�es et, par la force des choses, se retrouvent � guetter la moindre alerte m�t�o. M. Azedine AHMER EL A�N (EL AFFROUN) Des citoyens interpellent l�APC pour un march� hebdomadaire Le lieu-dit Hai Zitoun, est une parcelle agricole de 8 hectares frontaliere avec la commune d�El Affroun, mais d�pendant administrativement de la commune d�Ahmer El A�n. Les citoyens de cette ville, envisagent de r�aliser un march� hebdomadaire, sur cette parcelle agricole, attenante � la voie ferr�e et jouxtant la route nationale. Selon M. Med Lahoual, le maire d�Ahmer El A�n, �c�est d�un commun accord avec les repr�sentants des citoyens que l�actuelle mairie entreprend des d�marches et des prospections, lanc�es r�cemment�. Celui-ci, nous a pr�cis�, au cours d�une entrevue, plusieurs aspects de ce projet. �D�abord, il s�agit d�une ex-coop�rative agricole d�saffect�e et ne devant en aucun cas �tre destin�e � abriter un projet agricole�, pr�cise-t-il et a ajout� que �plusieurs personnes ayant b�n�fici� d�autorisations d�exploitations provisoires, furent invit�es � quitter cette parcelle par voie judiciaire. D�autres personnes, qui se sont fait pr�valoir d�un document d�exploitation d�livr� en 2007, pour y planter des arbres fruitiers, continuent � le faire pr�valoir.� Ce pr�sident d�APC, est formel, �tous les indus occupants, doivent quitter les lieux, � d�faut nous utiliserons la force publique, afin d�enlever la cl�ture illicitement �rig�e et construire une infrastucture sociale au profit des r�sidents d�Ahmer El A�n�, conclut M. Lahouel. Nous n�avons pas pu joindre les b�n�ficiaires des titres d�exploitation qui, selon certaines sources, leur furent d�livr�s par la Direction de l�agriculture. Cependant, une op�ration coup de poing, pour d�loger ces personnes est imminente selon le P/APC d�Ahmer El A�n, et on esp�re y rencontrer ces derni�res pour de plus amples informations. Larbi Houari M'SILA Un mort et 7 bless�s dans trois accidents de la route Une femme �g�e de 35 ans a trouv� la mort dans la matin�e de la journ�e du lundi, dans un grave accident de la route survenu vers 10h, � la sortie sud, � quelques encablures de la ville de M'sila, sur la RN 45 o� deux v�hicules sont entr�s en collision faisant 1 mort sur le champ du drame et 4 bless�s dont une fillette de 3 ans. Les victimes ont toutes �t� transf�r�es par les services de la Protection civile � l'h�pital �Zehraoui� de M'sila,selon l'officier charg� de la communication. Les m�mes services ont enregistr� dans cette journ�e, 2 autres accidents moins graves que le premier. Ces derniers se sont produits sur la RN8 dans la r�gion de Kouadria situ�e dans la commune de Sidi A�ssa o� une voiture a d�rap� causant deux bless�s ainsi que dans la ville de Bou Sa�da o� une moto a heurt� sur le c�t�, un v�hicule, blessant s�rieusement sa conductrice qui a �t� conduite au service des urgences de cette ville.