Le projet de la cimenterie de A�n Kerm�s dans la wilaya de Tiaret qui devait �tre confi� � une soci�t� mixte Alg�ro- Qu�b�coise d�nomm� �SOALKA�, au titre de la promotion de l�investissement dans la r�gion, est finalement tomb� � l�eau pour susciter l�int�ressement d�une autre entreprise belge, la New Balon Leveque East (NBLE), en l�occurrence, a-t-on appris de sources s�res. Tout r�cemment une d�l�gation repr�sentant ladite soci�t� a �t� d�p�ch�e � A�n Kerm�s, par l�Agence nationale du patrimoine minier o� elle a visit� le site de ce projet dont la superficie s��tend sur 153 hectares. Lors de leur prospection, les experts belges ont eu � pr�lever sur place des �chantillons de calcaire et d�argile non sans afficher d�ores et d�j� leur satisfecit quant � l�aboutissement �ventuel de ce projet tant attendu par la population locale du fait de son impact positif au double plan social et �conomique plus particuli�rement en mati�re de r�sorption du taux de ch�mage, sachant que la localit� de A�n Kerm�s rayonne sur cinq communes d�sh�rit�es o� les opportunit�s d�emploi sont quasiment insignifiantes. Les m�mes sources pr�cisent que la concr�tisation de ce projet devrait g�n�rer dans une premi�re �tape quelque 500 postes de travail directs et 500 autres indirects. Il y a lieu de rappeler dans le m�me ordre d�id�es que la da�ra de A�n Kerm�s a accueilli derni�rement le pr�sident-directeur g�n�ral de Naftal venu en prospection en vue de la r�alisation d�un d�p�t r�gional de carburants, un projet vraisemblablement appuy� par le passage de la voie ferroviaire reliant la wilaya de Relizane � celle de Sa�da, une op�ration dont le taux d�avancement des travaux de terrassement est � 30% seulement, en raison des intemp�ries qui continuent � s�vir dans la r�gion. Mourad Benameur 110 logements seront attribu�s avant la fin du mois de mars La commission d�attribution des logements sociaux relevant de la da�ra de A�n Kerm�s a renou� de fa�on tr�s active ces derniers jours avec le traitement des dossiers des postulants, avant l�affichage des listes des b�n�ficiaires pr�vu avant la fin du mois de mars prochain. Hier samedi, ladite commission �tait toujours � pied d��uvre pour apporter les derni�res retouches que ce soit pour les quarantes futurs b�n�ficiaires de la commune de Medrissa ou les 70 autres de A�n Kerm�s. Selon le chef de da�ra, le nombre global des demandes enregistr� pour les deux communes, est de plus de 3 000, dont plus de 1 000 sont d�j� ficel�es, ce qui n�est pas �vident, pour satisfaire l�ensemble des postulants, ajoutant que les �ventuels recours des citoyens m�contents seront minutieusement pris en charge selon la r�glementation en vigueur. A noter enfin que ces 110 logements en question sont issus du programme destin� initialement � la r�sorption de l�habitat pr�caire. M. B. RELIZANE Douar Ouled Ali� une localit� en marge du d�veloppement Les habitants de la localit� Ouled Ali, relevant de la commune de Zemmoura, crient � la d�gradation de leur cadre de vie. Dans une lettre adress�e au premier responsable de la wilaya, les habitants de cette localit�, rattach�e administrativement � la da�ra de Zemmoura, �num�rent les probl�mes qu'ils rencontrent au quotidien. �Absence de raccordement au gaz de ville, �clairage public d�fectueux, routes impraticables, absence d'espaces verts, de stade et de march�. La vie est devenue quasiment insupportable pour nombre de riverains� affirment-ils. �Ces villageois demandent au premier responsable de la wilaya son intervention afin d��tre raccord�s � la conduite principale d�eau mais ledit projet est d�vi� pour une autre localit�. Concernant le r�seau routier, il est quasiment impraticable. Il suffit de quelques gouttes de pluie, pour transformer toute la zone en un vrai bourbier. La localit� pr�sente encore de nombreuses lacunes, en mati�re d'AEP et d'assainissement, �tant donn� le nombre important de groupements immobiliers qui restent encore d�pourvus d'eau potable, et de r�seaux d'�vacuation des eaux us�es, pour plusieurs motifs, dont la non-conformit� ou encore leur v�tust�. Les habitants r�clament surtout du travail pour les jeunes qui passent leur temps � tourner en rond, et quand il y a du travail, c'est uniquement durant la saison agricole. �Aucune zone industrielle n'a �t� cr��e pour la r�sorption du ch�mage, qui ne cesse d'augmenter. Les habitants d�noncent aussi l'absence d'un centre de sant�, pour une population de pr�s de 1 000 �mes, dont la majorit� est compos�e de retrait�s qui sont contraints d'effectuer plusieurs d�placements, pour une simple injection ou pansement. Le transport est insuffisant et irr�gulier. Les employ�s et les enfants scolaris�s arrivent toujours en retard, � leurs �tablissements. Dans leur requ�te les habitants demandent aussi la r�habilitation de la mosqu�e qui se trouve dans un �tat de d�gradation tr�s avanc�.�Nos pr�occupations ont �t� maintes fois pr�sent�es aux �lus mais en vain. Ces derniers sont toujours absents durant leur mandat, enferm�s dans leurs bureaux et jamais sur le terrain.� A. Rahmane ORAN �Seule l�union donnera raison aux boulangers� Apr�s la journ�e sans pain qui avait �t� organis�e il y a une semaine dans la wilaya d�Oran et qui avait clairement fait ressortir la division qui r�gne entre les boulangers de la wilaya puisque tous n�ont pas r�pondu pr�sent � cet appel, il semblait urgent pour M. Kalafat Youcef, Pr�sident de l�Union Nationale des Boulangers (UNB) de se rendre ce samedi � Oran pour tirer tout cela au clair et surtout tenter d�unir tous les boulangers. Hier au si�ge de l�Union des commer�ants et artisans alg�riens (UGCAA), on comptait deux ailes pr�sentes sur les lieux, l�une sous l��gide de l�Union nationale des boulangers et l�autre qui lui est hostile. L�occasion pour le pr�sident de l�UNB de pr�ciser qu�il existe une seule union des boulangers, qui se d�marque de ceux qui en son nom ont organis� une journ�e sans pain. �L�Union nationale d�gage sa responsabilit� quant � cette forme de protestation et nul ne peut venir me dire le contraire, il s�agissait d�un acte d�cid� en dehors de l�union�. Tout en mettant en avant la d�termination de l�Union nationale des boulangers cr��e en 2008 et qui regroupe 21 000 boulangers au niveau national, il rappellera � l�assistance les efforts de l�union � porter en haut lieu l�une des principales revendications � savoir l�augmentation de la marge b�n�ficiaire, qui est de l�ordre de 15% sur le prix de revient. A ce sujet, l�intervenant se fait interrompre par le pr�sident du bureau d�Oran de l�union qui lui, voit cette marge aux alentours de 25%. Ce � quoi M. Kalafat lui r�torque �qu�elle soit de 15 ou de 25% l�essentiel est de voir cette marge augmenter, une revendication dont nous avons fix� la date butoir au 1er mars 2013.� A. B. MOSTAGANEM Des organes humains dans une d�charge ! Ces d�chets jet�s en pleine nature sont consid�r�s comme dangereux et peuvent �tre infectieux et toxiques ou radioactifs, les autres risques infectieux potentiels sont notamment le rejet dans l�environnement des micro-organismes pharmaco-r�sistants. Quelle ne fut la surprise des passants en d�couvrant dans une d�charge du quartier du Mouchet� � Mostaganem, tout pr�s de la r�sidence universitaire 1 500 lits des d�chets humains notamment des reins, poumons, seins et autres organes mais aussi des d�chets m�dicaux au milieu de d�chets m�nagers domestiques � la grande satisfaction des animaux errants comme les chiens et les chats qui raffolaient de ces organes. Une commission relevant de la Direction de la sant� et de la population en pr�sence des services de s�curit� s�est rendue sur les lieux, jeudi dernier, pour constater la v�racit� de cette d�couverte macabre et identifier l�auteur de cette grave n�gligence. Sur injonction de M. le wali, une fermeture est intervenue aussit�t sur la base de plaintes de la D.S.P, de la Direction de l�environnement et de la municipalit�. Pourtant, la Direction de la sant� de wilaya permet aux cliniques priv�es de se servir gratuitement, dans pareils cas, des incin�rateurs des h�pitaux de la wilaya. Ces d�chets jet�s en pleine nature, nous dira un biologiste, sont consid�r�s comme dangereux et peuvent �tre infectieux et toxiques ou radioactifs, les autres risques infectieux potentiels sont notamment le rejet dans l�environnement des micro- organismes pharmaco-r�sistants. Un dossier sur cette affaire trait�e par la police, sera transmis au niveau de la justice d�s demain dimanche. A. Bensadok A�N-SEFRA Augmentation du prix du pain Le prix de la baguette de pain sera d�sormais de 8,50 DA chez les boulangers, et 9,00 DA chez les revendeurs. Cette augmentation qui intervient au lendemain d�une gr�ve des boulangers de deux jours, n�a pas �t� du go�t du consommateur qui se demande si elle d�coule d�un accord avec l�Etat. Une femme se donne la mort Une m�re de famille quinquag�naire s�est donn� la mort au domicile conjugal. L�on ignore tout de m�me les circonstances de cet acte fatal qui demeure un fl�au tabou dans la soci�t�. Une enqu�te a �t� aussit�t ouverte pour d�terminer cette mort pr�matur�e. Le nouvel h�pital psychiatrique au nom de Khaled Benmiloud II semblerait que le nouvel h�pital psychiatrique de 120 lits qui serait livr� au courant de cette ann�e, serait baptis� du nom du p�re de la psychiatrie alg�rienne, le professeur Khaled Benmiloud (1930-2003). Ce bienfaiteur de la sant� mentale, issu d�une lign�e de notables de l�oasis de Tiout, �tait le premier � avoir fond� d�s l��t� 1962, des services de psychiatrie au niveau des h�pitaux d�Alger. Ne dit-on pas qu'� chaque seigneur, tout honneur ! B. Henine