La justice alg�rienne devrait engager de nouvelles investigations pour faire la lumi�re sur le r�le de l�ancien ministre de l�Energie et des Mines dans l�affaire de corruption dite �Sonatrach 2�. C�est ce qu�a laiss� entendre le procureur g�n�ral de la cour d�Alger dans un communiqu� rendu public hier. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - �Suite aux informations r�v�l�es par certains quotidiens d�information nationaux et �trangers quant � l�implication de personnalit�s alg�riennes dans des faits � caract�re p�nal et plus pr�cis�ment de corruption, et ce, lors de l�exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l�Etat, le parquet g�n�ral pr�s la cour d�Alger informe l�opinion publique que les faits ainsi r�v�l�s sont en relation avec l�information judiciaire d�j� ouverte aupr�s du p�le p�nal sp�cialis� de Sidi M�hamed dans le cadre de l�affaire dite Sonatrach 2. Le parquet de la R�publique pr�s cette m�me juridiction a, en date d�aujourd�hui 10 f�vrier 2013, par le biais de r�quisitions suppl�tives, requis le juge d�instruction en charge du dossier l��largissement du champ des investigations � ces faits nouveaux rapport�s par les diff�rents organes de presse�, peut-on lire dans ce communiqu� sign� par le procureur Zeghmati. M�me si le nom de l�ancien ministre de l�Energie ne figure pas dans ce communiqu�, il est �vident, de par son ancien statut, qu�il est l�unique �personnalit� alg�rienne� ayant exerc� �des fonctions au sein des institutions de l�Etat� a avoir �t� cit�e par la presse italienne et alg�rienne depuis la m�diatisation de l�affaire Saipem. C�est, en effet, la lecture que font plusieurs hommes de loi contact�s, hier, � ce propos. Reste � savoir si Khelil acceptera de se mettre � la disposition de la cour d�Alger. En 2010, quelques mois apr�s son d�part du gouvernement, Chakib Khelil avait r�pondu par un rire sarcastique � un groupe de journalistes qui lui demandaient s�il avait �t� convoqu� par la justice. Bien des choses ont, semble-t-il, chang� depuis�