Par Kader Bakou Que y a-t-il de commun entre Jugurtha et Vercing�torix ? Dans le film fran�ais Vercing�torix : la l�gende du druide roi de Jacques Dorfmann, nous voyons que Vercing�torix, n� aux environs de l�an 80 avant J�sus Christ en Gaule, l�actuelle France, est le premier � pouvoir f�d�rer la plupart des peuples gaulois contre l�envahisseur romain. Le consul Jules C�sar � la t�te des puissantes l�gions romaines dit au Gaulois que Rome est venue pour apporter la civilisation aux peuples �barbares�. Il leur promet �galement que les Gaulois, qui collaboreront avec Rome et se montreront �m�ritants �, seront, en r�compense, consid�r�s comme des citoyens romains. Vaincu � Al�sia en l�an 52 avant J�sus Christ, Vercing�torix sera exhib� par Jules C�sar comme troph�e symbole de sa longue campagne militaire en Gaule. Il restera prisonnier dans les ge�les du Tullianum jusqu'au triomphe de Jules C�sar, entre ao�t et septembre de l�an 46 av. J.C. Le Gaulois sera encore une fois exhib� � l'occasion de ce triomphe, puis ex�cut� par �tranglement dans sa cellule. Jughurta, n� vers l�an 160 av. J.C., est un roi de Numidie, dans l�actuelle Alg�rie, qui s�opposa durant sept ans � la puissance romaine. En 105 av. J.C., � l'initiative du questeur Sylla, Jugurtha est captur� par son beaup�re Bocchus, roi de Maur�tanie, qui le livrera � Rome et re�oit le titre d'�ami de Rome�. Caius Marius, qui avait combattu Jugurtha, est alors r��lu consul, et il re�oit les honneurs du triomphe lorsqu'il retourne � Rome. Jugurtha est mort � sans doute �trangl� ou de faim � dans la prison de Tullianum vers 104 av. J.-C. (une autre version dit qu�il a �t� livr� aux fauves au Colis�e de Rome). Jugurtha et Vercing�torix se sont oppos�s � l�occupation romaine de leurs pays respectifs, la Numidie et la Gaule. Ils sont morts tous les deux �trangl�s dans les ge�les du Tullianum. En 1830 apr�s J�sus Christ, des descendants du Gaulois sont venus pour �apporter la civilisation� aux descendants du Numide. Mais, ce n�est pas la premi�re fois dans l�histoire de l�humanit� que d�anciennes victimes se transforment en oppresseurs. K. B.