Le Syndicat national du personnel de l�administration publique (Snapap) maintient son mot d�ordre de gr�ve. D�s lundi, les fonctionnaires de tous les secteurs sont appel�s � observer une gr�ve de trois jours. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Le Snapap met ses menaces � ex�cution. Il maintient son mot d�ordre de gr�ve multisectorielle qui devrait paralyser pas moins de 36 secteurs d�activit�. Depuis l�annonce de la gr�ve en janvier dernier, aucun contact �officiel� n�a �t� �tabli avec le syndicat pour d�samorcer la crise. Une situation qui pousse le Snapap � aller au bout de sa d�marche pour imposer une plateforme commune � l�ensemble des secteurs de la Fonction publique. Apr�s avoir vainement interpell� plusieurs d�partements minist�riels, le syndicat autonome a fini par saisir le Premier ministre. Le Snapap exige la satisfaction d�une plateforme de onze points. En t�te de liste de ces revendications, la r�habilitation des corps communs qui, selon le Snapap, font partie de la cat�gorie la plus marginalis�e. Le Snapap consid�re en effet que les chauffeurs, les agents administratifs et les gardiens, pour ne citer que ceux-l�, sont l�s�s au m�pris de la loi qui �voque une �galit� entre les fonctionnaires. Pour mettre fin � cette situation, le syndicat appelle � la r�vision du d�cret ex�cutif relatif au statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps communs et celui relatif au statut particulier des travailleurs professionnels, chauffeurs et gardiens ainsi que le r�gime indemnitaire les concernant. Mais ce n�est pas la seule pr�occupation du syndicat autonome qui revendique le rel�vement de la prime de rentabilit�, la promotion de mani�re automatique des employ�s ayant dix ann�es d�exp�rience, le classement des titulaires de DEUA � la onzi�me cat�gorie au lieu de la dixi�me actuellement. Le Snapap revendique �galement la r�vision du statut particulier des agents de s�curit� et appelle � la titularisation des contractuels qui sont, selon les statistiques su Snapap, au nombre de 300 000. Il exige la proposition d�emplois durables aux 600 000 employ�s dans le cadre du pr�-emploi. Le syndicaliste estime que cette proposition est r�alisable au regard des statistiques qui font part du d�part � la retraite de 20% des fonctionnaires dans les cinq ann�es � venir. Il insiste �galement sur la n�cessit� d�abroger l�article 87 bis qui freine toute r�elle augmentation de salaires. Des revendications qui avaient �t� transmises dans un premier temps aux premiers responsables des d�partements minist�riels avant que la plateforme de revendications ne soit remise aux services du chef du gouvernement puisque les revendications sont quasiment communes � l�ensemble des secteurs et que les ministres concern�s n�ont pas apport� de r�ponses.