Bouras Mimoune, directeur du commerce de la wilaya d�Alger, a assur�, hier, que l�approche s�agissant du contr�le va conna�tre un changement avec l�affectation de brigades � la prise en charge des anomalies enregistr�es sur le terrain. Il s�agira notamment de l�affichage des prix et la vente des produits dont les prix sont soutenus par l�Etat. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Intervenant hier dans le cadre du forum du quotidien DK News, le directeur du commerce de la wilaya d�Alger a annonc� que l�approche en mati�re de contr�le va conna�tre un changement en vue d�assurer le bien-�tre du citoyen. �Nous allons nous attaquer au quotidien de l�Alg�rois. Nous n�allons pas nous accrocher aux statistiques des op�rations de contr�le. Ainsi et parall�lement au contr�le classique, nous aurons un programme d�intervention permanent. Il s�agit de d�l�guer une brigade au niveau de l�inspection et de chaque circonscription administrative pour se fixer sur un objectif, cela concerne notamment l�affichage des prix en premier lieu�, a d�clar� ce responsable assurant aussi que l�op�ration ne prendra fin que quand le probl�me d�affichage des prix sera r�gl�. Par la suite, c�est au tour des produits soutenus par l�Etat dont les prix sont fix�s qui seront vis�s. �Nous veillerons � ce que la loi soient respect�e et les prix r�els de ces produits pratiqu�s �, a-t-il soulign� annon�ant que l�effectif de la direction est pass� de 300 � 900 agents, notant toutefois que ce n�est pas le nombre d�agents qui fait la qualit� du contr�le. Selon M. Harzelli Mahfoud, pr�sident de l�Union nationale de la protection du consommateur, en d�pit du soutien du minist�re du Commerce, le mouvement associatif ne peut agir seul sur le terrain concernant la question de la protection du consommateur. Ainsi et selon l�intervenant, chaque ann�e quatre ou cinq wilayas organisent des activit�s nationales en vue de faire des campagnes de sensibilisation sur les intoxications alimentaires et sur les accidents domestiques dus � du mat�riel d�faillant notamment. �Toutefois, en tant qu�association, nous ne pouvons pas agir seuls. Il y�a un grand nombre de d�passements par des op�rateurs �conomiques. Par exemple, en 2012, plus de 5 000 plaintes ont �t� d�pos�es par des citoyens et sont relatives � l�achat de v�hicules, de t�l�phones, de produits alimentaires et de location de logements entre autres�, a d�clar� M. Harzelli. Il a not�, en outre, qu�il n�y a pas de culture de l�autocontr�le par le consommateur. �Notre r�le est de le sensibiliser sur cette question. Nous voyons tous les jours les cas des emballages et des publicit�s mensong�res. Il y a un manque aussi dans les agents de contr�le� explique l�intervenant. Il d�noncera aussi �les produits qui arrivent des pays asiatiques et les agissements des importateurs qui ram�nent des produits de qualit� moindre et m�me de contrefa�on�. Pour le pr�sident de l�Union de la protection des consommateurs, il s�agit aussi d�encourager la production nationale qui offre une tra�abilit� et une possibilit� de contr�le. L�intervenant attirera aussi l�attention sur les march�s anarchiques o� sont vendus des produits qui ne r�pondent pas aux normes et qui mettent la sant� du consommateur en danger.