Le Hydra Amel Chabab (HAC), association sportive du quartier de Hydra, dispose depuis quelques semaines de sa section de karaté shotokan, le style traditionnel de cet art martial japonais. «La section de karaté shotokan du HAC se veut être bien plus qu'un simple club. Notre ambition est d'en faire une véritable école de formation pour les enfants de l'ensemble des quartiers d'Alger. La possibilité d'aller vers d'autres villes est aussi un de nos objectifs», souligne Mounir Djouaher, le président de cette section. Pour l'heure, les initiateurs disposent de très peu de moyens. «La direction du stade de Hydra a mis à notre disposition une petite salle. Nous avons introduit des demandes pour bénéficier de créneaux horaires au niveau de la grande salle, qui est plus adaptée à notre art et à nos ambitions », explique Mounir Djouaher. Mais le manque de moyens n'est qu'un simple détail. Le principal atout du HAC karaté shotokan réside dans la qualité et l'expérience de ses instructeurs : Abdelkader Adjal et Rachid Naoui. Ceinture noire de karaté 7e dan et détenteur d'Etat de 3e degré, Abdelkader Adjal est chef instructeur de la Fédération internationale de karaté shotokan (ISKF). Ceinture noire de karaté 5e dan, Naoui Rachid est également diplômé d'Etat de 3e degré en sport. «Les deux maîtres sont des références internationales dans le monde de cet art martial traditionnel», insiste le président du HAC karaté shotokan.