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LE SOIR DE L'OUEST
CHIRURGIE CARDIAQUE INFANTILE À ORAN De longues listes d'attente mettant des vies d'enfants en «sursis»
Publié dans Le Soir d'Algérie le 03 - 03 - 2013

La chirurgie des petits cœurs est quasi absente à Oran, et les enfants souffrant de malformations cardiaques meurent souvent en période d'hospitalisation. Tous les spécialistes de la santé de l'enfant à Oran se désolent qu'en Algérie, on ne dispose toujours pas de données sur le nombre réel d'enfants souffrant de malformations cardiaques.
L'indisponibilité au niveau de la région ouest du cathétérisme (un examen radiologique préopératoire qui consiste en l'exploration des voies biliaires à travers l'introduction par la bouche, puis l'estomac du patient d'un tube souple muni d'une lumière à son extrémité et relié à une caméra) oblige des centaines d'enfants à attendre un rendez-vous au niveau de l'unique établissement hospitalier public de Bou Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa, qui est submergé par la demande au niveau national. Seules quelques cliniques privées installées dans l'Algérois pratiquent cet examen post-opératoire, mais le coût n'est pas à la portée de tous (entre 50 000 et 80 000 DA). Au niveau d'une clinique privée, à Oran, cet examen est disponible contre pas moins de 80 000 DA. Seulement, il n'est pratiqué que sur des cœurs de petit poids. Souvent la mort emporte les tout petits avant même de bénéficier d'un cathétérisme ou d'une opération chirurgicale. Le nombre de ces décès reste inconnu en l'absence de statistiques et surtout en raison du refus de communiquer sur le sujet. Face à ce désarroi, en décembre 2011, une association a vu le jour, sous l'appellation «Cœurs ouverts LaLa», avec pour mission principale la prise en charge des enfants atteints de maladies cardiaques. Réunissant parents d'enfants malades, des médecins, notamment des cardiologues, l'association s'est fixé comme objectif de venir en appoint aux services de santé, notamment dans les différentes démarches auprès des établissements spécialisés dans la chirurgie cardiaque, dont les cliniques conventionnées Cnas. Car là encore c'est un autre parcours du combattant dès lors que les parents de l'enfant malade ne sont pas assurés. Pour M. Chetouane Aek, un membre très actif de cette association et fortement concerné, ayant perdu sa fille de 7 ans atteinte de cardiopathie congénitale, la solution pour ces non-assurés est d'amener les services sociaux à établir des cartes de démunis aux parents ouvrant droit aux avantages de la carte Chifa et par conséquent la possibilité d'une prise en charge dans les établissements privés. Fait inattendu, il est à présent exigé que le concerné ait un emploi. A cela, l'association avait trouvé dans la kafala de l'enfant malade par un individu assuré, une solution temporaire qui avait réglé bon nombre de dossiers. Toutefois, nous confie avec amertume notre interlocuteur, «ces temps-ci même l'idée de kafala nous a été conditionnée par le fait que l'assuré doit être un membre de la famille de l'enfant et porter le même nom, ce qui complique davantage la tâche aux familles souvent démunies». L'association Cœur ouverts recense à son niveau un listing de 300 enfants en attente de prise en charge et d'un rendez-vous au niveau de l'établissement spécialisé de Bou Ismaïl. «Même après avoir gagné "la bataille" du cathétérisme, l'attente d'un rendez-vous pour se faire opérer achève bien des vies, ceux inscrits dans mon association sont au nombre de 20 enfants à avoir rendu l'âme l'an passé dans l'attente d'un rendez-vous pour se faire opérer du cœur», dira M. Chetouane Aek membre de l'association «cœurs ouverts». En visite au service des urgences de la clinique de chirurgie infantile (CCI) du CHUO nous avons été surpris par l'affluence enregistrée pour diverses raisons : hospitalisation, consultation, ou pour s'inscrire dans la longue liste des opérations au niveau de Bou Ismaïl. Un interne nous dira que ce nombre va en augmentant au fil des heures, pour atteindre des centaines dans le mois. Selon les informations collectées auprès des internes en cardiologie et de pédiatres aux services des urgences et de réanimation, face à cette situation déplorable des enfants atteints de cardiopathie, l'attente pour l'établissement hospitalier public de Bou Ismaïl n'étant pas une assurance pour leur vie. Il est urgent, très urgent même, de réaliser un service de chirurgie cardiologique pédiatrique avec tous les équipements adéquats au niveau du CHU d'Oran ou de l'EHS de Canastel afin de prendre en charge les malades de la région Ouest et même du Sud-Ouest, car le nombre de décès ne cesse d'augmenter. Une question reste néanmoins en suspens : qui pense aux enfants non assurés ? Doivent-ils mourir à défaut d'une assurance ? Qui se soucie d'eux ?
Amel Bentolba
ENTRETIEN AVEC M. BEN ALI, DIRECTEUR GENERAL DE L'ETABLISSEMENT HOSPITALIER PEDIATRIQUE DE CANASTEL :
«Le service de chirurgie cardiaque pédiatrique ouvrira vers la fin du premier semestre»
Sollicité pour nous éclairer sur l'avancement de l'ouverture du service de chirurgie cardiaque pédiatrique au niveau de l'hôpital de Canastel, le directeur général de cet établissement a bien voulu répondre à nos questions.
Il nous apprend que le service en question est en phase de réception de ses équipements en provenance de l'étranger et que tout se passe pour le mieux. Concernant le personnel médical qui y sera affecté, il a déjà été désigné et l'équipe des paramédicaux a terminé sa formation au niveau du service de chirurgie cardiaque pédiatrique de Bou Ismaïl, wilaya de Tipasa, ainsi qu'à l'étranger. L'ouverture est prévue d'ici la fin du premier semestre 2013 où les premières interventions seront réalisées pour la première fois ici à Oran qui deviendra ainsi le deuxième service de chirurgie cardiaque pédiatrique au niveau national après celui de Bou Ismaïl et le premier au niveau de l'Ouest. L'importance que revêt l'ouverture de ce service de chirurgie cardiaque pédiatrique est primordiale. Grâce aux interventions chirurgicales qui y seront pratiquées, il permettra d'éviter le transfert des enfants atteints de cette maladie, souvent obligés de se déplacer à leurs frais vers l'unique service spécialisé dans la chirurgie cardiaque pédiatrique, à Bou Ismaïl à Tipasa. M. Ben Ali nous apprendra également que son établissement a publié un avis d'appel d'offres pour lancer la cardiologie interventionnelle infantile, une première, qui permet d'associer l'imagerie radiologique, le savoir de la médecine cardiologique, la technologie la plus fine des matériels employés et le savoir-faire du praticien dans ce domaine.
A. B.
TIARET
Qui est derrière les agitations à Rosfa ?
Rattachée administrativement à la daïra d'Aïn Kermès, dans la wilaya de Tiaret, la paisible commune de Rosfa a connu la semaine dernière quelques agitations lorsque des dizaines de jeunes se sont manifestés à l'entrée de la localité pour crier à la marginalisation et du coup revendiquer leur part de développement. Seulement, plus d'un au niveau local n'y est allé par quatre chemins pour imputer la situation à des conflits internes. Selon des échos en provenance de la région, ce mouvement de protestation a été orchestré par l'actuel président d'APC d'obédience RND, qui, dans ses déclarations publiques à l'adresse de la population locale, a incité celle-ci à exprimer son courroux. Il devait agir de la sorte, car incapable de tenir les promesses faites aux habitants notamment ceux qui l'ont élu, nous dit-on. A noter que la commune de Rosfa a bénéficié de plusieurs opérations de développement, telle la réalisation de cent logements ruraux et quarante autres publics locatifs. Au volet emploi, pas moins de cent jeunes chômeurs ont été embauchés dernièrement au titre du projet de la voie ferroviaire réalisée par Cosider. La commune a été également dotée d'un nouveau siège de mairie pour une somme de 4 milliards de centimes. S'agissant du projet de raccordement au gaz naturel, il est au stade de l'étude et devrait être lancé prochainement. Il convient, enfin, de souligner que le maire de Rosfa aurait été rappelé à l'ordre par les autorités locales.
M. B.
EDUCATION
Les procédures de recrutement contestées
Des dizaines de candidats non retenus après avoir passé leur concours au poste «d'ouvrier polyvalent», organisé la semaine dernière par le secteur de l'éducation, ont fermé plusieurs axes routiers de la wilaya de Tiaret en guise de protestation contre le procédé de recrutement adopté par la tutelle qu'ils ont qualifié d'injuste. En effet, outre la répartition des quotas de postes jugée inéquitable, ces derniers se sont élevés contre les procédures d'embauche basées, selon eux, sur des affectations «hors régions». La colère des candidats est montée d'un cran lorsqu'ils se sont aperçus que des agents ont été affectés à partir des localités voisines. «J'admets qu'un cadre de haut niveau soit recruté» d'ailleurs, mais pas pour le poste de simple agent ou femme de ménage», dira un jeune candidat de Takhmaret, l'une des communes qui aurait été le théâtre de revendications. A noter que la direction de l'éducation de la wilaya de Tiaret a ouvert 104 postes d'ouvriers polyvalents pour un nombre de plus de 7 000 demandes. Le mécontentement des jeunes a été enregistré à travers plusieurs localités telles entre autres, Si El Houas, Ksar Cheitaia ou encore Rosfra, une situation qui a requis, faut-il le signaler l'intervention de la Gendarmerie nationale pour dégager les routes. Quant au recrutement en question, ce denier aurait été gelé jusqu'à nouvel ordre en attendant l'assainissement de la situation.


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