L�Alg�rie lance une banque de g�nes d�animaux, de v�g�taux et de micro-organismes, dans le cadre de la consolidation de la s�curit� alimentaire. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - En cours de r�alisation tr�s avanc�e � Baraki (est d�Alger), une banque de g�nes du patrimoine animalier, v�g�tal et de micro-organismes devrait �tre op�rationnelle d�s la mi- 2014, selon le directeur g�n�ral de l�Institut national de recherche agronomique d�Alg�rie (INRAA), Foued Chehat. Intervenant jeudi dernier lors de l�installation, sous l��gide du ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural, Rachid Bena�ssa, du Comit� sectoriel des ressources g�n�tiques, le responsable de l�INRAA a indiqu� qu�un appel d�offres sera lanc� prochainement pour le choix des �quipements de stockage et de conservation de ces ressources, sur plus de 5 000 m2. Cette banque sera, en fait, indique Foued Chehat, �l�outil op�rationnel� de ce comit� sectoriel dont la vocation principale sera l�impulsion d�une r�flexion, la d�finition d�une strat�gie active, rationalis�e et efficiente de conservation, gestion et valorisation du patrimoine g�n�tique alg�rien, tant connu qu�inconnu. A ce propos, le DG de l�INRAA a indiqu� que l�Alg�rie constitue un centre secondaire de ressources g�n�tiques (avec l�Am�rique latine et l�Asie), au regard de ses ressources adapt�es aux conditions agro-climatiques de l�Afrique du Nord et des nouvelles esp�ces r�guli�rement d�couvertes. Mais aussi dans le cadre de la consolidation de la s�curit� alimentaire, et partant de la la souverainet� alimentaire du pays, la mise en �uvre du programme de renouveau agricole et rural et de l�adaptation aux changements climatiques. En ce sens, l�impulsion d�une telle strat�gie devrait contribuer � la pr�servation de la faune et de la flore nationales de toutes formes de d�gradation, de pillages ou de �grands app�tits� et de convoitises �trang�res. Soit un enjeu �tr�s important�, selon le ministre de l�Agriculture, soulignant que �la question des ressources g�n�tiques est l�une des questions centrales de la s�curit� alimentaire� et convaincu que �le moment est venu de renforcer les travaux en cours et de se projeter sur l�avenir�. Mais aussi dans le contexte o� la connaissance de notre patrimoine g�n�tique, n�cessaire selon Rachid Bena�ssa, fait certes l�objet d�un travail de recherche et d��tudes soutenues et continues, mais n�anmoins de mani�re dispers�e, non coordonn�e et incoh�rente. Ainsi, ce comit� devra justement �tablir un inventaire actualis�, caract�ris� des ressources existantes, en s�int�ressant en premier lieu aux ressources g�n�tiques agricoles et agroalimentaires, recenser les diff�rents programmes de recherche en cours et d�velopper la coordination entre les cadres, les chercheurs et les scientifiques. Ce qui permettra de booster la recherche scientifique et le transfert d�expertises en mati�re d�am�lioration vari�tale, voire permettre l��tablissement de cartes g�n�tiques propres � l�Alg�rie. De m�me, le comit� est appel� � s�impliquer dans la maturation de la l�gislation et de la r�glementation relatives aux ressources biolgiques et � la valorisation des produits agricoles du terroir, des textes y aff�rents se trouvant au niveau du secr�tariat g�n�ral du gouvernement.