ELLE SERA R�CEPTIONN�E ENTRE 2018 ET 2019 Une nouvelle gare ferroviaire centrale � Alger Le ministre des Transports, Amar Tou, a annonc� hier, un projet de r�alisation d�une nouvelle gare centrale ferroviaire � Alger, dont les travaux d�buteront en octobre 2014. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Amar Tou qui a pr�sid� hier lundi, une r�union consacr�e aux projets des modes ferroviaires, urbains, a�riens et portuaires de la wilaya d�Alger, en pr�sence de cadres centraux ainsi que des PDG et DG des entreprises du secteur des transports, a annonc� que ce projet d�une nouvelle gare centrale ferroviaire, actuellement � l��tude comprendra �galement des extensions de lignes vers diff�rentes r�gions de la capitale. Les travaux qui d�buteront selon le ministre en octobre 2014, s�ach�veront � l��ch�ance 2018-2019. Sur un autre chapitre, Amar Tou a annonc� la cr�ation, prochainement, d�une entreprise nationale pour la gestion du r�seau t�l�ph�rique urbain, pr�cisant que jusque-l�, la gestion de ce m�me r�seau se faisait au niveau local. La maintenance du r�seau et la cr�ation de nouvelles stations t�l�ph�riques se feront, selon toujours le ministre, en partenariat avec une entreprise �trang�re sp�cialis�e dans le domaine. Par rapport au non ajustement des compteurs de taxi � la nouvelle tarification, Amar Tou a �voqu� l�absence d�une industrie sp�cialis�e en la mati�re en Alg�rie. Enfin, le ministre a rappel� l�entr�e en vigueur des nouvelles dispositions du contr�le technique qui sera rigoureux, notamment pour les transports en commun, tout en soulignant que les vieux bus de transport inter-wilayas ne seront pas retir�s de la circulation, expliquant qu�ils avaient beaucoup donn� � l�Alg�rie durant les ann�es 1990 o� l�ins�curit� r�gnait sur les diff�rents trajets. �Nous allons par contre, voir les possibilit�s de les aider pour qu�ils obtiennent de nouveaux bus��, a-t-il conclu. M. M. B�JA�A : UNE VIOLENTE TEMP�TE RAVAGE LE PORT DE TALA GUILEF Des experts danois et fran�ais � la rescousse Le wali de B�ja�a, Ahmed Hamou Touhami, s�est rendu dans l�apr�s-midi de dimanche � Tala Guilef, distante d�une trentaine de Kilom�tres � l�ouest du chef-lieu de wilaya, pour s�enqu�rir de la situation du port de p�che et de plaisance durement affect� par la forte temp�te qui a s�vi du 14 au 16 mars et ayant occasionn� des d�g�ts consid�rables dans le port. A rappeler que le d�cha�nement des vagues atteignant une dizaine de m�tres a fait sauter la digue ouest de cette infrastructure portuaire, en chantier depuis le 17 mars 2007 et dont les travaux sont en cours d�ach�vement. La houle de forte amplitude a provoqu� de lourds d�g�ts sur une section de 100 m�tres lin�aires de la jet�e principale qui en compte 115 m�tres lin�aires. Le d�tail des d�g�ts se r�sume selon un communiqu� de la cellule de communication de la wilaya, en �un d�garnissement de la carapace en BCR, d�part de mat�riaux (enrochement et TVC) du filtre et du noyau, le renversement des couronnements (dalles de roulement et murs de garde) et le soul�vement de dalles de rev�tement en b�ton�. Au terme d�une visite sur les lieux du sinistre, une r�union a �t� tenue au niveau de la Direction des travaux publics de B�ja�a, en pr�sence des responsables du bureau d��tudes LEM et ceux des entreprises Meditram et Sotramest. Il a �t� ainsi d�cid� d�entreprendre des travaux de protection et de sauvegarde du reste de la jet�e, pour pr�venir le retour du mauvais temps, en fermant de part et d�autre la br�che ouverte. Le bureau d��tudes LEM a �galement d�p�ch� une �quipe de plongeurs et d�ing�nieurs pour inspecter l�ensemble des infrastructures du port. Des essais en canal � houle sont en cours de pr�paration pour reconstituer les d�g�ts afin de cerner le ph�nom�ne, d�terminer la houle � l�origine des d�g�ts et de proposer les solutions de confortement appropri�es. Le m�me bureau d��tudes LEM, a indiqu� avoir d�j� pris contact avec des experts �trangers (Fran�ais et Danois) pour qu�ils se rendent sur le site et lui pr�ter assistance. Le wali de B�ja�a a tenu � rassurer les habitants de cette localit� de la c�te- Ouest b�jaouie, que �les mesures ad�quates seront prises aussit�t apr�s la connaissance des r�sultats des analyses du laboratoire des �tudes maritimes, ainsi que l�expertise des ing�nieurs fran�ais et danois qui seront effectu�es sur site�. A. Kersani AMIZOUR Deux da�ras ferm�es et la RN 75 coup�e � la circulation par des manifestants en col�re La rue s�est encore enflamm�e, hier, � travers certaines municipalit�s de la wilaya de B�ja�a. Le si�ge de la da�ra d�Akbou et celui d�Aokas ont �t� cadenass�s par des citoyens en col�re. La da�ra c�ti�re d�Aokas, � l�est du chef-lieu de wilaya de B�ja�a a �t� ferm�e par des citoyens de la municipalit� de Tizi N�berber. Trente-cinq familles de cette localit� rurale r�clament des indemnit�s � la Sonelgaz qui a fait passer une ligne de haute tension sur leurs terres. Les protestataires se plaignent de �l�indiff�rence� des pouvoirs publics qui persistent � �faire la sourde oreille� � leurs r�clamations. �Nous avons effectu� maintes d�marches aupr�s des diff�rents services, mais personne ne veut nous �couter. On nous a promis une indemnisation en contrepartie d�une autorisation pour faire passer la ligne haute tension sur nos terres, mais une fois que les travaux sont achev�s, chacun se renvoie la balle� s�insurgent certains manifestants expropri�s. A Akbou, le si�ge de la da�ra a �t� aussi interdit d�acc�s par des habitants de la cit� GMS en furie, contre l�affichage de la liste des b�n�ficiaires de logements dans le cadre �r�sorption de l�habitat pr�caire� RHP. Une quarantaine de manifestants s�insurgent contre l�absence d�une r�ponse aux recours introduits au niveau de cette da�ra au lendemain de la publication de la premi�re liste de b�n�ficiaires au d�but de l�ann�e en cours. La m�me tension a �t� observ�e � Amizour o� les villageois d�Imallahen ont proc�d�, pour la deuxi�me journ�e cons�cutive, ce lundi, � la fermeture de la route nationale 75, reliant la wilaya de B�ja�a � S�tif en passant par cette localit�, � la circulation automobile. Les villageois exigent le raccordement de leurs foyers au r�seau du gaz de ville comme �promis, indique-t-on, il y a quelques semaines par les autorit�s. �Une cinquantaine de foyers de notre village a �t� omise dans le premier programme engag� en 2009. Ce r�seau ne se trouve pourtant pas tr�s loin de notre village. Le chef de la da�ra s�est engag� par �crit, � prendre en charge notre pr�occupation. Une r�union avec la direction des mines et de l��nergie devait intervenir la semaine derni�re, pour discuter d�un programme de rattrapage en faveur de nos foyers, mais aujourd�hui on constate am�rement qu�il s�agit d�un leurre � fulminent des protestataires d�termin�s � �se faire entendre�. A K. CHERCHELL Le maire de la ville agress� Le maire de la ville de Cherchell a fait l�objet, dimanche pass�, d�une agression par un forcen� qui l�atteint au visage et bless� au niveau de la tempe gauche, avec une grosse pierre. Questionn� � ce propos, le chef de la da�ra de Cherchell, affirme que �cet incident a eu lieu � la suite du d�placement de la commission charg�e de confirmer le trac� du passage d�une ligne �lectrique et de l�installation d�un transformateur par Sonelgaz en vue d�alimenter en �nergie �lectrique, les agglom�rations urbaines de Bordj El Ghoula et de Oued Bellah.� Toujours � ce propos, notre interlocuteur dira que �deux murs �rig�s illicitement par un particulier, sur un immense terrain public communal emp�chaient d�effectuer les travaux d�am�nagement de ces installations. Ainsi, ce fut en d�molissant ces murs, que le forcen�, un indu occupant, avait agress� le maire de la ville de Cherchell.� M. Dj. Ouzaghla, le premier vice-pr�sident de la commune, nous d�clara � son tour, que �le maire de la ville, � la suite de cette agression, avait imm�diatement �t� transf�r� et pris en charge � l�h�pital de Sidi Ghil�s, o� des soins d�urgence lui avaient �t� donn�s. La blessure, situ�e au niveau de la tempe gauche, d�une gravit� relative, avait provoqu� la tum�faction de la partie gauche du visage et a n�cessit� une surveillance m�dicale suivie d�une intervention locale avec des points de suture�. Le maire de la ville de Cherchell, Moussa Djemal, nous a re�u sur son lit d�h�pital, o� il se trouvait toujours lundi. Ce dernier, tout en parlant difficilement, nous a relat� les circonstances de cette agression. �Mon agresseur avait �t� invit� une semaine auparavant, � �vacuer la parcelle occup�e illicitement, class�e zone non edificandi, pour le passage du r�seau d��lectricit� de cette banlieue. Au contraire, il a persist� et a �rig� une cl�ture autour de ce terrain public, au m�pris de la loi. Lorsqu�il fut mis en demeure avant d�molition de cette cl�ture, ce dernier a persist� � bloquer l�acc�s aux v�hicules de la d�l�gation technique et a lanc� en ma direction, lui et probablement des membres de sa famille, une s�rie de jets de pierres, dont la plus grosse a occasionn� une grave blessure au niveau de ma tempe gauche, � proximit� imm�diate de mon �il gauche. Cela a provoqu� une vision floue, temporairement. J�ai failli perdre mon �il gauche� disait calmement et sans haine ce maire. A la suite de cet �v�nement, plusieurs citoyens affirment : �On est inquiets de ces d�passements et du non respect de l�ordre public, allant jusqu�� agresser, le premier magistrat de la ville. Nous sommes partisans d�une solution o� des mesures doivent �tre prises pour faire respecter et observer une plus grande s�curit�, face � ces d�rives.� Rappelons que plusieurs cas de violence et menaces, avaient eu lieu envers les �lus locaux, � l�image de ce citoyen qui, pour exiger un logement a menac� de se jeter du haut du si�ge de l�APC de Cherchell. La m�me menace a �t� signal�e, � Ahmer El A�n, o� un jeune s��tait asperg� d�essence au c�ur du si�ge de la da�ra, pour exiger un logement. Plus grave, fut l�incident qui avait eu lieu , au d�but de cette ann�e, au c�ur du si�ge de la mairie de Cherchell, o� un jeune en voulant faire entendre sa requ�te � haute voix, par la menace et la force, avait oblig� l�actuel maire de la ville de Cherchell , � se d�fendre avec ses propres moyens au sein de son bureau. Bien que cet �v�nement ait calm� les ardeurs de certains gros bras, se pr�tendant au dessus des lois de la R�publique, la soci�t� civile reste interpell�e par cette prolif�ration d�abus, de violence, de d�liquescence et de l�irrespect de l�autorit� civile. La quasi totalit� des �lus et responsables locaux contact�s r�prouvent ces actes de violence et sont unanimes � d�clarer que �ces violences doivent cesser et des mesures draconiennes doivent �tre prises.�. L�un de ces �lus dira, en substance pour la circonstance : �Nous avons vu, lors des blocages des routes, de quelle fa�on les protestataires revendiquent et avec quelle violence ils interpellent les responsables et �lus locaux.� Notre interlocuteur poursuit : �lors des sc�nes d��meutes et de blocage de routes survenus au d�but de l�ann�e, au niveau de l�agglom�ration Sud Est de Tipasa, � proximit� de l�universit� de cette ville, le v�hicule d�un responsable accompagnant un cort�ge minist�riel fut pris � partie et les vitres du v�hicule bris�es. Les m�mes sc�nes furent observ�es � Gouraya, au d�but de l�ann�e, lors des violences, qui ont accompagn� le blocage de la route RN11, allant de Gouraya � Damous et au cours desquelles, une d�l�gation minist�rielle et de wilaya, fut prise � partie et interdite de passage par les �meutiers. Cette d�l�gation fut oblig�e de rebrousser chemin vers le Barrage de Kef Eddir � Damous, ministre et wali compris� Ces t�moignages traduisent, selon un responsable local, �l�urgence de mettre fin � ces d�rives, qui ne sauraient �tre pass�es sous silence, sous peine d��tre interpr�t�es comme une v�ritable dilution de responsabilit�s, mena�ant les fondements m�me de la s�curit� publique.� Larbi Houari M'SILA Des lyc�ens envahissent la Direction de l'�ducation En signe de solidarit� avec leurs camarades exclus par le conseil de discipline tenu au mois de janvier dernier, un bon nombre d��l�ves du lyc�e Othmane-Ibn- Affane de M'sila,ont suspendu les cours dans la journ�e de dimanche. Ils se sont dirig�s dans la matin�e, vers le nouveau si�ge de la Direction de l'�ducation o� ils ont manifest� leur m�contentement par des actes de destruction des vitres et du barodage. Les �l�ves se sont manifest�s suite au refus des enseignants d'accepter les sept �l�ves exclus de revenir en classe, sachant que ces �l�ves veulent passer les �preuves des compositions du second trimestre, � l'instar de leurs camarades du lyc�e. Selon la d�cision du conseil de discipline, ces �l�ves ont commis des actes de saccage et sem� la zizanie � l'int�rieur de l��tablissement scolaire, insistent les professeurs. Ces derniers veulent instaurer la discipline et donner plus de respect et de cr�dibilit� au bar�me des sanctions scolaires qui stipule la punition � l�encontre des �l�ves derri�re des actes d'incendie des magasins et dortoirs, de destruction des tables et chaises, de lancement des p�tards pendant les cours et de ceux qui ont m�me fabriqu� des bombes artisanales � l'aide d�acide, d'aluminium, plastique nous dit-on. D'ailleurs une fille a �t� touch�e au visage lors de la d�flagration de l'un de ces engins explosifs. Par ailleurs, le repr�sentant du CNAPEST nous a fait savoir qu'un d�lai a �t� donn� aux diff�rents responsables, pour combattre ces formes d'agression dans les �tablissements scolaires et donner plus de respect aux diff�rents conseils p�dagogiques. Dans le cas contraire, celui-ci compte faire un appel � une gr�ve g�n�rale. A. La�di UNIVERSIT� DE TIZI-OUZOU Manifestation des �tudiants contre l�ins�curit� L�ins�curit� qui pr�vaut dans certains campus de l�universit� de Tizi-Ouzou a fait sortir hier des dizaines d��tudiants dans la rue. M�me s�ils n�ont pas re�u l�appui de leurs camarades des autres facult�s, les juristes du campus de Boukhalfa, cinq kilom�tres du centre-ville de Tizi-Ouzou, �taient nombreux � se rassembler pour une marche � travers les principales art�res de la ville. Les �tudiants en droit et sciences juridiques sont ainsi sortis crier leur ras-le-bol d�une situation qui, disent-ils, dure depuis longtemps. Des incidents, dans la majorit� des cas, d�clench�s par des individus n�ayant rien � voir avec l�universit�, comme le dernier en date, survenu dans la nuit de dimanche dernier, lorsque deux individus, en �tat d��bri�t� avanc�e, s��taient livr�s � des actes de vandalisme dans l�enceinte m�me de la cit� universitaire avant de provoquer une bagarre avec un autre groupe de personnes �trang�res � la r�sidence. Une rixe entre voyous qui a n�cessit� une descente de la police qui a proc�d� � plusieurs interpellations.