A�N DEFLA Les vols de c�bles t�l�phoniques continuent Lundi dernier, sur la base d�information faisant �tat d�un vol de c�bles t�l�phoniques par une bande, dans le quartier de Oued Rihane, � l�entr�e ouest de Khemis Miliana, les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra de Khemis Miliana sont intervenus sur-le-champ. Ils ont ainsi interpell� cinq individus �g�s de 16 � 18 ans en flagrant d�lit de vol de 2 bobines de 40 m de c�bles t�l�phoniques de 112 paires appartenant � la soci�t� Alg�rie T�l�com. Apr�s la garde � vue r�glementaire, quatre d�entre eux ont �t� d�f�r�s au parquet de Khemis Miliana. Apr�s les avoir entendus, le procureur de la R�publique a ordonn� leur mise sous mandat de d�p�t alors qu�un cinqui�me demeure en fuite. Cependant, il faut remarquer qu�il ne s�agit l� que d�une goutte d�eau dans l�oc�an tant ce genre de vols qui ciblent les c�bles t�l�phoniques de cuivre a atteint des proportions alarmantes. Selon des informations recueillies aupr�s de diff�rentes sources, durant l�ann�e 2012, ce ne sont pas moins de 43 vols qui ont �t� commis rien que dans 22 localit�s des trois da�ras de l�est de la wilaya, � savoir Khemis Miliana, Djendel et Boumedfa�. Les auteurs de ces vols se sont accapar�s de 1 290 m de c�bles de 224 paires, de 400 m de 7 paires, 1 650 m de 56 paires, 500 m de 112 paires, 850 m de 28 paires, 1 080 m de 896 paires et 700 m de 448 paires. Ce sont surtout les gros c�bles qui contiennent le plus de cuivre qui sont convoit�s. Il a �t� constat� qu�en certains endroits, comme � Khemis Miliana, Hay Boutane, ou � Djendel, les c�bles ont �t� vol�s, sur des centaines de m�tres, jusqu'� 5 fois de suite, aux m�mes endroits, parfois m�me au lendemain de la remise en place de c�bles neufs par les services techniques de la soci�t�. Il y a eu m�me un vol de 80 m de c�bles de 896 paires le 14 mars 2012 � l�entrep�t de Hay Boutane de Khemis Miliana. Ce bilan est tr�s loin d��tre exhaustif puisqu�il ne concerne que 3 des 14 da�ras que compte la wilaya et seulement au cours de l�ann�e 2012. Il soul�ve, �galement, moult questions. Qu�en est-il ailleurs, dans d�autres da�ras, d�autres wilayas ? Par ailleurs, le fait que ces vols sont perp�tr�s dans diverses localit�s �loign�es les unes des autres, parfois au m�me moment d�note de la pr�sence d�un r�seau sp�cialis� ma�trisant la technique d�extraction de ces c�bles, a�riens ou souterrains et disposant de moyens et mat�riels n�cessaires. On est en droit de se demander ce que l�on fait du cuivre r�colt� apr�s sa cuisson, les lieux o� on proc�de � sa cuisson, sa destination, et ses b�n�ficiaires ? Karim O. La peur du terrorisme refait surface dans certaines localit�s isol�es Les habitants de la commune de Birbouche, situ�e dans l�extr�me sud-est de la wilaya de A�n Defla, manifestent de vives inqui�tudes quant � leur s�curit�, inqui�tudes qui ne cessent d�augmenter apr�s la fermeture des casernements de la garde communale depuis quelque temps, ceci apr�s que la dissolution de ce corps de s�curit� ait �t� d�cid�e en haut lieu. Ces craintes sont d�autant plus accentu�es du fait du caract�re g�ographique montagneux de la r�gion et que ladite commune est limitrophe avec le sud de la wilaya de M�d�a. La demande de la mise en place d�une structure assurant leur s�curit�, selon les habitants de la commune devient de plus en plus express et rev�t un caract�re d�urgence et indispensable. Les citoyens n�arrivent pas � concevoir qu�une population de 5 000 �mes reste sans protection s�curitaire, surtout, selon des sources locales, apr�s l�exode des habitants du lieudit �El Mardouma� tr�s isol�. En effet, El Mardouma �tant le dernier point habit� de la r�gion, exode vers Birbouche, qui ne fait qu�accentuer le caract�re d�j� d�sh�rit� du chef-lieu de la commune. Ces sources locales rappellent que leur r�gion a constitu� de par le pass�, une zone de passage des groupes arm�s venant du sud de la wilaya de M�d�a pour perp�trer des actions terroristes dans la r�gion. Ces craintes ont �t� aggrav�es apr�s qu�un caf� maure situ� en ville et une salle de sport aient �t� saccag�s tout r�cemment. Par ailleurs, il nous a �t� donn� d�apprendre que les habitants du lieudit Sidi El Ghoul, au sud-est de Miliana prennent peur aussi apr�s le d�part de la garde communale m�me si pour l�instant on n�assiste � aucun d�part des habitants de la localit�. K. O. BIR OULD KHELIFA Un couple de personnes �g�es p�rit dans un incendie domestique Un incendie a eu lieu jeudi en d�but d�apr�s-midi aux environs de 13h, dans une b�tisse en R+1, situ�e � la cit� Enasr � l�entr�e nord de la ville de Bir Ould Khelifa, au sud de Khemis Miliana. Quand les pompiers sont arriv�s sur les lieux et ma�tris� le feu qui s��tait d�clar� dans une chambre du rez-de- chauss�e, ils ont d�couvert les corps des deux personnes carbonis�es, le mari �g� de 81 ans et sa femme �g�e de 71 ans. Selon les premi�res constatations, elles ont inhal� une importante quantit� de monoxyde de carbone, provenant d�un appareil de chauffage au gaz butane d�fectueux. Le feu a d�abord pris dans la literie puis s�est r�pandue dans toute la chambre du couple. Les corps calcin�s des deux victimes ont �t� d�pos�s � la morgue de l�h�pital de Khemis Miliana. La brigade de gendarmerie locale a ouvert une enqu�te pour d�terminer les causes et les circonstances pr�cises de ce drame. Notons qu�il s�agit l� du cinqui�me cas de ce genre d�accident enregistr� depuis le 1er janvier dernier. K. O. TIZI-OUZOU Encore une p�nurie de ciment Le ciment � 1 300 DA, et ceci si on arrive encore � en trouver dans la wilaya de Tizi-Ouzou ! Voil� encore un autre coup dur pour le secteur du BTP qui tourne d�j� au ralenti depuis plusieurs semaines en raison des intemp�ries. Ainsi, depuis l�arr�t de production de la cimenterie de Sour El Ghouzlane, principal fournisseur pour tout le centre du pays, le prix de ce mat�riau de construction n�a cess� de grimper, au grand dam des entreprises du secteur du b�timent et des travaux publics, mais aussi de ces milliers d�auto-constructeurs qui sont contraints d�arr�ter leurs petits chantiers. Il faut souligner que les prix de la ferraille, tous diam�tres confondus, ont �galement augment� d�s lors qu�un quintal co�te pas moins de 6 000 DA. C�est dire que c�est tout le monde qui commence � s�inqui�ter m�me si le gouvernement a proc�d� � une vaste op�ration d�importation depuis plusieurs pays de ces mat�riaux de construction, trop demand�s sur le march�. Il convient de rappeler que s�il y a, en effet, un march� fluctuant, c�est bel et bien celui du ciment que les pouvoirs publics n�ont jamais pu r�guler. Pis, la sp�culation est toujours en vigueur surtout qu��norm�ment d�argent circule dans le circuit informel de ces produits indispensables au d�veloppement infrastructurel de la r�gion. Car, faudrait-il le signaler, il n�y a pas seulement la mafia du sable, mais il y a aussi celles du ciment et de la ferraille qui sont plus redoutables. Amayas Idir PROJET DU GRAND STADE Des expropri�s exigent une indemnisation �quitable La construction d�un stade omnisports d�une capacit� de 50 000 places, au lieudit Boua�d � l�entr�e ouest de Tizi Ouzou, n�a pas fini de faire des m�contents. Les familles expropri�es sur le site ont adress� maints recours pour que le prix du m�tre carr� soit revu � la hausse. Des parcelles exploit�es et mises en valeur ont disparu sous le b�ton. Un fellah, I. M., qui s�est pr�sent� � notre bureau de Tizi Ouzou, crie � la hogra �J�exploitais une parcelle de 4,5 ha, un verger en plein rendement, depuis 2005, date d�expropriation, je n�ai re�u aucune indemnisation. Le prix fix� au m�tre carr� est d�risoire et je suis r�duit au ch�mage depuis des ann�es...� L�indemnisation des familles expropri�es d�volue � la Direction de la jeunesse et des sports tra�ne selon notre source pour moultes raisons. Les familles concern�es multiplient les d�marches pour se mettre en conformit� avec la l�gislation en vigueur. Toutefois, l�indemnisation reste sp�cifique et diff�remment appr�ci�e par les ex-propri�taires pour ce projet d�utilit� publique. T. B. CHERCHELL Les handicap�s f�tent le 14 Mars La c�l�bration de la Journ�e du 14 mars, d�di�e aux personnes handicap�es a �t� l�occasion d�organiser � Cherchell, une rencontre conviviale entre les responsables locaux et l�Association des personnes handicap�es. Lors de cette manifestation, le chef de la da�ra de Cherchell, avait rev�l� qu�un local compos� de plusieurs pi�ces a �t� affect� � l�Office national d�appareillages et accessoires pour personnes handicap�es (ONAAPH), en vue de permettre une meilleure prise en charge et un meilleur accueil des personnes handicap�es. Cette heureuse nouvelle n�a pas manqu� d�enthousiasmer l�ensemble des personnes handicap�es pr�sentes � cet �v�nement. Notre interlocuteur pr�cisera � l�assistance que c�est sur initiative de M. le wali de Tipasa, qu�une telle d�cision fut concr�tis�e. M. Toudjine, le directeur r�gional de l�ONAAPH, s�est dit ravi de cette nouvelle structure d�di�e � la prise en charge des personnes handicap�es en d�clarant que des �quipements modernes viennent enrichir la panoplie des moyens de d�placement qui leur sont attribu�s, � l�instar de l�orth�se en carbone, du fauteuil roulant en aluminium, de la chaussure pour diab�tiques, de la selle d�abduction mobile pour enfants (SAMO), et des installations ultramodernes pour la prise en charge des malentendants. M. Moussa, le pr�sident de l�APC de Cherchell, ainsi que le chef de da�ra de Cherchell, ont distribu� � cette occasion des fauteuils roulants � des personnes handicap�es.