Invit� hier du Forum du quotidien Libert�, le directeur g�n�ral de l�Office national des statistiques (ONS) a d�fendu son institution en mati�re de production d�informations statistiques. �Nos r�sultats nous sont opposables�, affirme Khaled Mounir Berrah, � propos des outils m�thodologiques utilis�s par l�ONS et des donn�es statistiques produites par cet office. En d�autres termes, le Dg de l�ONS a tenu � affirmer que les r�sultats fournis par son �tablissement sont s�rs, v�rifiables et conformes aux normes et standards internationaux et qu�il les �d�fendra�. Et ce, notamment en mati�re de taux de ch�mage dont la d�termination se fait partout dans le monde, conform�ment � la m�thodologie usit�e par le Bureau international du travail (BIT). A ce propos, le Dg de l�ONS n�a pas voulu anticiper sur le taux du ch�mage atteint en 2012, en attendant la maturation des calculs en cours. En ce sens, l�h�te de Libert� a rappel� que l�ONS dont la tutelle rel�ve par d�cret pr�sidentiel du minist�re des Finances, ne doit pas �tre confondu avec le Syst�me national de l�Information statistique (SNIS) dont l�office est pourtant une institution centrale. N�anmoins, l�office n�est pas la seule institution � produire des statistiques ; d�autres services relevant des minist�res et autres administrations et organismes publics y participent �galement, rappelle-t-il, m�me si leurs m�thodes peuvent diff�rer de celles de l�ONS. Ainsi, il pr�cise que ce dernier n�a pas vocation � �valuer les politiques publiques en cours et que toute latitude est offerte aux autres d�interpr�ter les chiffres de l�ONS. Comme il affirme que le travail statistique de l�office ne souffre d�aucune �manipulation�. Cela, m�me si le probl�me de �la perception du chiffre�, du � ressenti� se pose selon le Dg de l�ONS qui constate que la culture statistique reste � promouvoir. Toutefois, Mounir Berrah a exprim� le souhait d�une meilleure coordination interinstitutionnelle, entre les diverses et abondantes sources administratives et l�office, appelant � davantage de �coh�rence et d�int�gration�. En attendant que l�outil du sondage se d�veloppe, M. Berrah a indiqu� que les textes d�appplication r�gissant le d�veloppement des instituts de sondages �ne sont pas encore pris�. Notons que l�ONS vient de lancer la seconde phase du Recensement �conomique hors agriculture, une enqu�te approfondie de structure aupr�s de 40 000 entreprises. L�office engagera �galement une enqu�te communale en vue de d�velopper un syst�me d�information r�gional, outre la pr�sentation des r�sultats de l�enqu�te sur le rapport des m�nages avec le temps.