Mettre au diapason l�offre agricole et les besoins industriels en mati�re de production des boissons, voil� une �quation � laquelle est d�di� le symposium qui aura lieu demain � Alger avec comme g�n�rique la valorisation des produits agricoles dans les boissons. Mohamed Kebci- Alger (Le Soir) - Une �quation difficile � r�soudre au vu de ses param�tres faits, notamment, d�une pr�dominance de l�importation � hauteur de plus de 90% des intrants et autres concentr�s, comme l�avouera Ali Hamani, le pr�sident de l�Association des producteurs alg�riens des boissons (APAB), coorganisatrice de cet �v�nement avec la fondation Filaha, lors d�une conf�rence de presse tenue hier. Ceci, quoique les besoins nationaux en mati�re de consommation de boissons sont quasi majoritairement assur�s par la production nationale avec, faut-il le relever, une petite partie r�serv�e � l�exportation dont le montant durant l�ann�e derni�re s�est �lev� � 31 millions de dollars. Et de pr�ciser avoir r�ussi � mettre nombre de produits sur la fameuse liste n�gative dans le cadre de la ZALE (Zone arabe de libre �change) pour d�faut d��tiquettage, faisant part de l�entr�e en vigueur, le 16 mai prochain, du d�cret ex�cutif relatif � l�utilisation des additifs alimentaires dans les denr�es alimentaires. Ceci dit, r�duire la facture d�importation des intrants et des concentr�s, quoique des nationaux s�y soient mis depuis peu, n�cessite une synergie entre ces derniers, les industriels et les producteurs agricoles mais aussi l�administration dans tous ses �chelons. Ce qui ne saurait se concr�tiser sans la valorisation de l�arboriculture fruiti�re non sans tenir compte, comme le soulignera fort-�-propos, Amine Bensemmane, pr�sident de Filaha, du corollaire direct que constitue la qualit�. Et pas que cela puisqu�il s�agira aussi, poursuivra-t-il, de discuter lors de cette rencontre de demain des exigences de s�curit� des denr�es alimentaires auxquelles les unit�s de production de boissons sont soumises ainsi que le process et l�engineering. Pour Hamani, il faudra r�gler la probl�matique de la disponibilit� des produits agricoles pour concr�tiser sur le terrain le principe de la pr�f�rence nationale qui est pos�e � l��chelle internationale. Une disponibilit� permanente, de qualit� et � des prix �tudi�s, ce qui est loin, selon un enseignant chercheur � l�Institut national d�agronomie d�Alger, d��tre une partie de plaisir tant, s�expliquera- t-il, il faudra rattraper en la mati�re puisque jusque-l�, la tendance � �t� d�encourager l�arboriculture fruiti�re de table et pas celle destin�e � la transformation. Un d�fi, c�en est un, quand on se rend compte qu�il faudra, selon lui, tenir compte de certains param�tres faisant qu�il sera impossible, du moins � moyen terme, de r�soudre cette �quation. Notamment en mati�re d�irrigation avec les capacit�s relativement limit�es du pays en la mati�re en sus des vari�t�s � privil�gier au d�triment d�autres � m�me de permettre, selon lui, �de meilleurs rendements ici mieux qu�ailleurs et inversement �. Il donnera l�exemple de l�orange marocaine dont il faut seulement deux kilos pour obtenir un litre de jus au moment o� il en faut deux fois plus de la n�tre pour la m�me quantit� de jus.