Au septi�me jour de d�brayage des communaux, les quartiers de l�Alg�rois croulent sous les ordures et une puanteur insupportable s�empare de la ville. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Quartiers, grandes art�res, chemins de wilaya ou de communes, les ordures m�nag�res sont partout entass�es � Alger, et leur volume ne cesse de s�accro�tre au septi�me jour de gr�ve d�clench�e par les travailleurs communaux qui revendiquent principalement une r�vision de la grille des salaires, l�am�lioration des conditions de travail et la titularisation des contractuels. Quand bien m�me le syndicat des travailleurs communaux affirme qu�un service minimum a �t� mis en place pour le ramassage des ordures devant les �tablissements sanitaires et autres endroits sensibles, le constat est loin d��tre rassurant, ce vendredi matin, o� le pourrissement des ordures m�nag�res abandonn�es dans la rue a fini par d�gager une puanteur insupportable. ��a sent le cadavre �, dira un sexag�naire debout s�apostrophant devant un tas de sacs poubelles �parpill�s tout au long de la RN 24, menant de Caf� Chergui � Cinq Maisons, � l�est de la capitale. Au Centre d�Alger, le constat est encore plus grave vu que l�odeur naus�abonde qui s�est empar�e des quartiers se sent de l�int�rieur des appartements. De plus, les chats et les chiens errants qui font la fouille des poubelles ont fini par tout �parpiller sur les trottoirs et la voie publique. Un d�cor d�sagr�able � l�il et une atmosph�re pollu�e s�installent dans le quotidien des citoyens alg�rois au moment o� les n�gociations entre le Syndicat des travailleurs communaux et le minist�re de l�Int�rieur s��ternisent.