CONSTANTINE : S�CURIT� � LA NOUVELLE VILLE ALI-MENDJELI Deux S�ret�s urbaines pour 250 000 habitants Apr�s des ann�es de laxisme incompr�hensible et de rel�chement inexpliqu�, les autorit�s locales r�agissent, enfin, et tentent d�apporter des �solutions� au probl�me d�ins�curit� que vit la ville nouvelle Ali-Mendjeli de Constantine, une m�gacit� de plus de 250 000 habitants. Il aura fallu qu�il y ait mort de plusieurs hommes, de violentes �meutes, la destruction de biens publics et priv�s, voire un �d�but de d�sob�issance civile� pour que les autorit�s locales daignent, enfin, r�agir et apporter des solutions au probl�me r�current d�ins�curit�. Des solutions en somme �tardives �, faut-il le noter, dict�es de prime abord par les �v�nements tragiques qu�a connus derni�rement cette cit� et la pression grandissante de la rue au lendemain de l�enl�vement suivi du meurtre de deux innocents enfants. �Des mesures tardives !� Les mesures prises par S�ret� de wilaya ont trait au renforcement de la pr�sence des forces de l�ordre, �dissuasive�, surtout au niveau des points strat�giques de la ville. Aussi, des points de contr�le permanents et itin�rants, notamment la nuit, ont �t� install�s depuis peu. Dans la m�me optique, a-t-on constat�, le nombre de patrouilles a �t� multipli�. Les riverains, tout en accueillant avec satisfaction ces d�cisions, � m�me de leur apporter un �semblant de s�curit� et d�assurance�, appr�hendent, n�anmoins, cette strat�gie. �Je pense que dans une ville � forte concentration d�mographique, ne disposant de surcro�t que d�un seul chemin d�acc�s, l�installation � cet endroit d�un point de contr�le a cr�� un nouveau probl�me dont on n�a pas besoin�, ont not�, avec regret, des habitants de la nouvelle ville. En fait, la circulation automobile, d�j� tr�s difficile, est devenue impossible. Par ailleurs, d�autres riverains, qui se disent un tant soit peu �rassur�s quant � la s�curit� de leurs enfants�, esp�rent que ces mesures s�inscriront dans la dur�e. �Pourvu que cela dure et qu�il n�y ait pas de rel�chement�, soutient-on. Toujours est-il, rel�vent les citoyens, ce dispositif ne couvre qu�une infime partie de la ville et plusieurs unit�s de voisinage, affirment-ils, sont toujours sous le contr�le des �voyous�. Sur un autre chapitre et en attendant la concr�tisation du programme inscrit par la DGSN dans le cadre de la mise � niveau de la ville, des locaux seront provisoirement c�d�s � la SW pour installer des postes de police. Notons que le programme en question consiste en la r�alisation de six S�ret�s urbaines et d�une S�ret� de da�ra. Deux S�ret�s pour 250 000 habitants Pour la petite histoire, la question de la s�curit� des biens et des personnes � la nouvelle ville Ali- Mendjeli, qui ne dispose que de deux S�ret�s urbaines aux effectifs r�duits assurant la couverture d�une superficie de plus de 000 ha, ne date pas d�aujourd�hui. Elle s�est pos�e avec acuit� d�s le d�but des ann�es 2000 avec les premi�res op�rations de recasement des habitants des bidonvilles de El Kahira et New York. Aussi, non seulement, durant cette p�riode, les agressions � l�arme blanche �taient l�gion, mais des bandes de trafiquants de drogue et des r�seaux de prostitution se disputaient violemment la ville. Les pouvoirs publics, press�s d�autres priorit�s, et en d�pit des craintes formul�es par les riverains qui n�ont cess� d�alerter sur d�t�rioration de la situation, ont malheureusement laiss� faire. Les cons�quences de cette indolence incompr�hensible des services de s�curit� sont la banalisation des actes d�lictuels et la prolif�ration � grande �chelle de la petite d�linquance. Les statistiques �tablies p�riodiquement par les services de s�curit�, police et gendarmerie, placent nouvelle-ville Ali-Mendjeli en t�te des �localit�s� les moins s�res, � travers le territoire de la wilaya. En plus des d�lits li�s � la petite d�linquance et au trafic de drogue, la ville s�est fait conna�tre par la multiplication des meurtres crapuleux. En fait, rien que durant ce dernier trimestre, la ville a �t� le th��tre de trois meurtres abominables. Les deux premiers commis en novembre dernier avec un intervalle de 48 heures, ont vis� deux individus, un n�gociant en mat�riaux de construction et un autre en tissus. Dans les deux cas, le trafic de psychotropes et la p�dophilie en �taient les causes premi�res. La nouvelle ville Ali- Mendjeli a �t� plong�e des jours durant dans une psychose sans pr�c�dent. Aucune mesure visant � rassurer les habitants pris de panique n�a �t� prise, si ce n�est l�ouverture des enqu�tes d�usage. Aussi, les craintes des habitants, qui se plaignaient de la transformation de centaines de locaux commerciaux inoccup�s, d�appartements vacants et autres immeubles en construction en repaires pour les voyous, se sont av�r�es justifi�es � plus d�un titre. Il en est de m�me pour ce qui est de la location et la sous-location d�appartements qui �chappent � tout contr�le et qui sont lou�s � des individus douteux. En effet, un appartement lou� a �t� utilis� par les meurtriers des deux enfants et les chantiers d�immeubles en souffrance, dont bon nombre font l�objet de litige entre promoteurs et souscripteurs, pour se d�barrasser des corps des d�funts. Farid Benzaid JIJEL Des lyc�es dans un �tat d�grad� Les infrastructures de certains lyc�es de la wilaya de Jijel connaissent une d�gradation continue. En effet, certains �tablissements du palier secondaire sont dans un �tat lamentable. A ce sujet, dans son rapport, la commission de l��ducation relevant de l�Assembl�e populaire de wilaya, a tir� la sonnette d�alarme concernant cette situation qui rend la scolarit� des �l�ves de ces �tablissements de plus en plus difficile. Ledit rapport a �num�r� un certain nombre de probl�mes auxquels sont confront�s ces structures scolaires : leur v�tust�, les infiltrations des eaux de pluie � l�int�rieur des classes, l��tanch�it�, les murs fissur�s, l��tat d�labr� des salles des professeurs et leur exig�it�, des chauffages d�fectueux ainsi que des ordures jonchant le sol dans certains coins de ces lieux de savoir. Le visiteur du lyc�e Terkhouche Ahmed situ� sur les hauteurs de la ville de Jijel , sera frapp� par son �tat lamentable : infiltration des eaux, cour non am�nag�e, murs fissur�s, salle de professeurs d�grad�e et enfin des murs qui menacent ruine. Il convient de signaler par ailleurs que cet �tablissement scolaire est confront� au probl�me de sureffectif. En effet, il y a des classes de 49 �l�ves. La dite commission a soulev� �galement le probl�me de sureffectif dans les dortoirs des filles , comme c�est le cas au sein du lyc�e Lahmer Amar, dans la commune de Settra et le recours � l�internat du CFPA de la m�me commune pour h�berger les gar�ons. Les avis de nombreux enseignants avec lesquels nous nous sommes entretenus, sont unanimes pour confirmer qu�ils travaillent dans des conditions al�atoires. En somme, une situation qui rend les conditions de scolarit� de nombreux �l�ves de plus en plus difficiles. Les services comp�tents sont interpell�s pour prendre en charge ces probl�mes dans une conjoncture caract�ris�e par une embellie financi�re. Bouhali Mohamed Ch�rif OUM EL BOUAGHI Pr�s d�un kilogramme de kif trait� saisi � A�n M�lila Selon la cellule de communication de la S�ret� de wilaya d'Oum El Bouaghi, nous apprenons que les �l�ments de la police judiciaire de la S�ret� de da�ra de A�n M�lila ont agi sur informations parvenues � leurs services, faisant �tat de l'existence d'un v�hicule de type Volks wagen avec � son bord trois personnes qui s'adonnaient � la commercialisation et la consommation de la drogue. Suivant les indices communiqu�s, les �l�ments de la police judiciaire se sont d�plac�s imm�diatement sur les lieux soup�onn�s au niveau des quatre chemins Bouali et ont arr�t� le v�hicule r�pondant aux signalement avec � son bord, les trois personnes signal�es, le conducteur Y. N. 41 ans, D. H. 21ans, et A. H. 25 ans. Une fouille corporelle des trois individus et celle du v�hicule a abouti � la d�couverte d'une quantit� de plus de 400 g de drogue dissimul�e sous la banquette arri�re du v�hicule. La police a �galement trouv� une arme blanche prohib�e ainsi qu'une somme d'argent. Les trois personnes et le v�hicule ont �t� conduits au si�ge de la police pour les formalit�s du dossier judiciaire. A partir des aveux des malfaiteurs et de recoupements r�alis�s sur les communications de ces derniers, la police est arriv�e � identifier le principal approvisionneur qui dotait les malfaiteurs en drogue et barbituriques. Une fois identifi�, l'approvisionneur B. H. 35 ans a �t� arr�t� � son tour apr�s avoir essay� de prendre la fuite. Munis d'une perquisition, les �l�ments de la police judiciaire ont investi le domicile de B. H. situ� � la cit� des 750 Logements, l'un des quartiers les plus populeux de A�n Mlila. L�, une autre quantit� de kif trait� a �t� d�couverte, estim�e � 400 g. Cette drogue �tait bien cach�e dans la chambre de l'approvisionneur. Sur les m�mes lieux, la police a trouv� une importante somme d'argent, fruit de la vente de la drogue, le tout �tant �valu� � 192 000 DA. Harcel� par les services de police, B. H. a d�clar� que la drogue et l'argent appartenait � son fr�re a�n� B. F. 31 ans. Ce dernier demeure toujours en fuite, et des poursuites ont �t� engag�es pour mettre fin � sa cavale. M. C. TAHER L��clatement d�un r�seau des eaux us�es La gestion du r�seau des eaux us�es constitue toujours un s�rieux probl�me pour les pouvoirs publics, en d�pit des efforts consentis par l�Etat. L��clatement de la conduite transportant les eaux us�es � partir de la gare routi�re ouest de Taher vers le lieu-dit El Ghedir risque de provoquer une catastrophe �cologique. A ce sujet, des habitants du quartier Redjla avec lesquels nous nous sommes entretenus, ont d�plor� cette situation qui est � l�origine de la prolif�ration de moustiques. Selon eux, celle-ci risque de provoquer une �ventuelle cross connexion du r�seau d�assainissement avec celui de l�alimentation en eau potable et son lot de dangers sur le plan environnemental dans cette r�gion o� la couverture sanitaire laisse � d�sirer. Face � un spectre de maladies � transmission hydrique et leur co�teuse prise en charge, les riverains interpellent les services de la Direction de l�hydraulique pour prendre en charge leur dol�ance et par cons�quent, �viter le pire. B. M.-C. BORDJ-BOU-ARR�RIDJ Faux conflits, vraies fractures 18 �lus (10 FLN, 4 FFS, 2 PNA, 1 MPA et 1 RND) ont copieusement hu� le pr�sident de l'APW lors des travaux de la premi�re session de l'APW, � telle enseigne que le wali ainsi que les membres de l'ex�cutif ont d� quitter l'h�micycle. Les opposants au P/APW ont demand� le report de la s�ance de travail, jusqu'� ce que le tribunal administratif rende son jugement suite � la plainte d�pos�e par les opposants. Entre autres, ils reprochent au pr�sident de l'APW de faire cavalier seul et d�avoir pris l'initiative de d�signer les pr�sidents de commission et les vicepr�sidents sans l'aval de l'assembl�e. Le P/APW consid�re que les 18 �lus contestataires sont en violation avec le code de wilaya, notamment dans son article 51 du 12/07. A ce titre, le P/APW a d�pos� plainte le dimanche 31 mars aupr�s du tribunal de Bordj-Bou-Arr�ridj contre un �lu FLN pour tentative d'agression et menace sur la personne du vice-pr�sident de l'APW. Il affirme que ce dernier a fait l'objet d'une maltraitance humiliante, devant 39 t�moins. Le wali, les chefs de da�ra et les directeurs d'ex�cutif �taient pr�sents.