Dans la perspective d�un jumelage de l�Universit� de Khemis Miliana et celle de Belfort (nord-est de la France), des professeurs en g�nie �lectrique fran�ais, ont entam� avec leurs coll�gues du d�partement de recherche que dirige le Dr en g�nie �lectrique, Ailam El Hadj, un s�minaire de formation des 6 laur�ats du concours de doctorat, s�minaire anim� par le Dr Christophe Espanet. Selon le Dr Ailam, � l�issue de ce s�minaire, un des laur�ats sera choisi pour b�n�ficier d�une formation � l�universit� de Belfort tandis que les 5 autres continueront � pr�parer leur doctorat � l�Universit� de Khemis Miliana, sous la direction conjointe des professeurs alg�riens et fran�ais. Le projet de jumelage comporte, selon notre interlocuteur, 3 grands aspects, � savoir un cycle de formation de doctorat s��talant sur 3 ann�es, la r�alisation d�une machine � aimant permanent, projet sur lequel travaille une �quipe de chercheurs du Laboratoire de l��nergie et des syst�mes intelligents (LESI), une machine prototype dont sera dot� un v�hicule �lectrique et en troisi�me lieu, une coop�ration dans le domaine de la recherche scientifique et de l�enseignement sup�rieur entre les deux universit�s. Toujours selon le Dr Ailam, assumant les fonctions de chercheur et de Vice-recteur, ce projet, on le doit � l�initiative du Dr Randi Sid-Ali, chercheur au Centre de recherche du constructeur Renault de Paris. On indique par ailleurs que le constructeur Renault apporte dans ce projet, son exp�rience en la mati�re, son expertise une fois le prototype r�alis� ainsi que la fourniture du mat�riel n�cessaire. A travers ce projet qui n�est qu�un exemple parmi les nombreux projets lanc�s, on se rend compte de l�essor que conna�t l�Universit� de Khemis Miliana et des d�fis relev�s depuis sa cr�ation, il y a � peine une d�cennie. On notera quand m�me, que vu sa situation g�ographique au c�ur d�un n�ud routier important reliant l�Est � l�Ouest, le Nord au Sud, l�Universit� de Khemis Miliana avec des effectifs qui avoisinent maintenant les 20 000 �tudiants, aura � faire face, � tr�s court terme, � des rentr�es quasi insurmontables �tant donn� l�arriv�e de promotions de nouveaux bacheliers. Le projet d�un apport de 8 000 nouvelles places p�dagogiques inscrit depuis des ann�es n�a m�me pas encore �t� entam�, m�me si localement on se dit pr�t � entamer les travaux. Alors � qui doit-on ce retard ?