Par Hassane Zerrouky Chacun sait que je suis un supporter du Mouloudia. Mais là, il faut admettre sportivement que l'USMA mérite la coupe. L'arbitre Haïmoudi ? Désolé, il a sifflé autant de fautes en faveur du MCA, surtout en seconde mi-temps, et à la limite des 20 mètres, dont au moins deux à la limite des 18 mètres, qu'en faveur de l'USMA. Il suffit de revoir la cassette vidéo pour s'en convaincre. Le penalty ? Le ralenti montre qu'il n'y avait pas faute de main. En fait, Menad, Ghrib et les joueurs se sont tellement montés la tête qu'ils ont fini par intégrer l'idée que cette finale n'était qu'une formalité. Ce sont de mauvais perdants. Et Roland Courbis, qui en a vu d'autres dans sa carrière – on a oublié qu'il a entraîné Marseille et Bordeaux et qu'il a disputé la coupe d'Europe des clubs – avait raison de dire que si l'on écoutait les dirigeants du MCA, ce n'était pas la peine de jouer cette finale puisqu'ils l'ont gagné par avance sur le papier. Quant à ce comportement de Ghrib et Menad consistant à dire qu'ils n'ont fait que suivre le comportement des joueurs, il est inadmissible et surtout grave. Le grand Barça a perdu à l'aller et au retour contre le Bayern. On a vu les joueurs échanger leurs maillots, les 80 000 supporters catalans applaudir le Bayern. Mais, on a pas entendu un seul joueur du Barça – pourtant ils ont rouspété durant le match contre certaines décisions de l'arbitre – incriminer l'arbitrage. Pour revenir sur ce match. Depuis quand – je parle de Menad en qui certains voyaient un possible entraîneur de l'équipe nationale – un entraîneur accepte-t-il de se soumettre à la loi des joueurs à qui il est censé inculquer une éducation sportive. Où est son autorité dans ce cas d'espèce ? L'entraîneur n'est-il pas avant tout un éducateur ? Qu'est-ce qui empêchait Menad et Ghrib d'aller recevoir la médaille au lieu de tout mettre sur le dos des joueurs ? Par un tel comportement, quelle image ces deux hommes donnent-ils aux jeunes et d'abord aux supporters du Mouloudia ? Désolé encore, le Mouloudia que j'ai connu n'est pas celui que j'ai vu le 1er mai.